Les gendarmes de Waremme déménagent

Début 1941, en raison de l’exiguïté de l’immeubles qu’ils occupent au n° 10 de l’avenue Reine Astrid, les gendarmes la brigade de Waremme déménagent au numéro 17 de la rue Porte de Liège, à côté des « Etablissements Peetermans ». L’étage de cette maison bourgeoise est occupé par le maréchal des logis DE BARQUIN Marcel et sa famille.

L’adjudant MARECHAL, commandant de la brigade, quant à lui, continue à résider avec sa famille à l’avenue Reine Astrid.

Une « Kommandantur » s’installe à Waremme (Allemagne)

Le 13 mai 1940, dans l’après-midi, un officer en long manteau de cuir se présente à l’entrée de la gendarmerie et « informe » les derniers occupants, la famille de certains gendarmes partis deux jours plus tôt, qu’ils doivent vider les lieux dans les plus brefs délais. La Gendarmerie devient la Kommandantur.

Dans les caves se trouvent les cachots où vont transiter de nombreux Résistants, avant de rejoindre la citadelle de Huy ou de Liège et d’être déportés vers les camps de concentration. La Kommandantur va être dirigée par un officier du nom de TREMEL.

Un aviateur belge abattu se dirige vers Waremme

Le 11 mai 1940, alors que l’aviation belge tente de détruire les ponts de Vroenhoven et de Veldwezelt qui n’ont pas sauté, le Gloster Gladiator du capitaine GUISGAND, est mis à mal par des Messerschmitt Me 109 allemands. Il doit se poser en catastrophe dans la campagne de Faîmes, dans le champs de betteraves du fermier VANDERMEIR Georges, sous les yeux de HUMBLET Camille, son fils HUMBLET Hubert et du domestique SEBA Joseph, qui répandent de l’engrais sur le champs d’avoine « HUMBLET ».

Ils le voient sauter de l’appareil, couvert d’huile et blessé au visage. Il prend ensuite calmement la direction de Waremme. Là, il se rend à la gendarmerie, d’où il téléphone à l’état-major de son escadrille, à Beauvechain.

Il se rend ensuite à la pharmacie « GIELEN » où on lui donne des compresses pour ses blessures au visage. Sur les conseils du pharmacien, il va prendre un petit-déjeuner à l’Hôtel « LAVAL », en face de la gare. Il y attend le véhicule de maintenance de son escadrille.

La brigade de gendarmerie de Waremme

Le 28 juin 1936, la brigade de gendarmerie de Waremme est notamment composée de:

  • DE BARQUIN Marcel, maréchal des logis
  • MIECRET Georges, maréchal des logis
  • BOZART, 1er chef
  • GIGOT Arthur, maréchal des logis-chef

La rue Charles Lejeune (Waremme)

En 1935, lors de la transformation des locaux de l’ancienne gendarmerie, pour l’installation de l’Ecole Moyenne de l’Etat (qui deviendra l’Athénée Royal), place de l’Ecole Moyenne, la partie gauche des locaux disparaît et la Ruelle du Curé longeant l’école devient la rue Charles Lejeune.

Les gendarmes de Waremme rejoignent l’armée

Le 9 août 1914, la gendarmerie de Waremme va rejoindre le corps d’armée. Il n’y a plus dans la ville que l’un ou l’autre soldat attardé.

La Gendarmerie s’installe dans sa nouvelle caserne (Waremme)

En 1871, la gendarmerie s’installe dans ses nouveaux bâtiments de la Place de la gendarmerie à Waremme.

Construction de la Caserne de Gendarmerie (Waremme)

En 1870, la caserne de gendarmerie est construite en bordure de la place centrale qui portera son nom (elle sera rebaptisée Place du Roi Albert 1er en 1935. Cette caserne comporte essentiellement quelques logements et une écurie. Le cheval restera le principal moyen de locomotion du gendarme, jusqu’en 1925.

Des écoles sont installées dans l’ancien Couvent des Sépulchrines (Waremme)

En 1860, les bâtiments de l’ancien Couvent des Sépulchrines sont partiellement occupés par d’autres religieuses, les Dames de la Sainte-Union de Douai, qui poursuivent l’œuvre des Filles du Saint-Sépulchre (Les religieuses ont été empêchées d’enseigner, sous le régime français, lors de la Révolution). Une autre partie des bâtiments est occupée par l’école communale et par la gendarmerie.

Le brigadier Delbouille (Waremme)

En 1837, Monsieur DELBOUILLE est brigadier à cheval de la gendarmerie, à Waremme.