Des terres pour un meurtre (Corswarem)

Vers 1034 (?) (1035 ?), le Comte GISLEBERT (probablement Comte de Looz ?) tue le Chevalier WICKER. Par ce meurtre, il obtient la grâce de l’Empereur CONRAD II, moyennant 20 manses de terres situées à Corswarem.

La Chapelle Saint-Eloi (Borlez)

Vers 1850, la Chapelle Saint-Eloi est construite à Borlez, par le notaire DEJARDIN, en remerciement d’une grâce obtenue.

Leburton s’exprime sur le « rapport Blumenthal » (Waremme – Belgique – Congo)

Le 24 novembre 1982, LEBURTON Edmond s’exprime sur le « rapport Blumenthal ».

A la question: « Quelle est votre attitude face aux allégations reprises dans le rapport Blumenthal ?

Je n’ai pas varié depuis le début, à savoir que j’oppose un démenti formel aux allégations contenues dans ce rapport. Je mets en cause sa probité intellectuelle.

Aux questions: « Quelles étaient vos relations avec le président MOBUTU alors que vous étiez Premier ministre ? Que sont devenues ces relations ?

C’est très simple, les mêmes que tout chef de gouvernement. Il n’y a pas une exception depuis lors et, auparavant, c’est en raison de ce qu’était le statut du Zaïre et du Congo belge. Tous ceux qui ont eu des responsabilités dans la vie de l’Etat ont eu des rapports avec le gouvernement de ce qui est devenu la République du Zaïre. Mon problème comme Premier ministre était très simple, c’était d’entretenir des relations normales avec ce pays qui était naguère colonisé et qui est devenu indépendant. Dans le respect de l’indépendance, j’ai eu, bien entendu, des relations avec les responsables du gouvernement.

Pour citer un exemple dont on ne parle pas: lorsque j’étais Premier ministre en 1973, j’ai négocié une commande particulièrement importante pour le barrage d’Inga. Des millions d’heures de travail pour les ACEC de Charleroi  étaient en jeu. J’ai essayé d’obtenir et obtenu du président MOBUTU, que le marché soit confié aux ACEC, plutôt qu’à une entreprise étrangère. Avec le Premier ministre de l’époque, CARL I BOND N’Gusa, j’ai été reçu par une délégation des ACEC, pour me remercier de ce que j’avais fait. En dehors de cela, je conteste avoir reçu quoi que ce soit, parce que c’est indigne de ma personnalité. Je suis heureux d’avoir pu contribuer à la réalisation d’une opération importante pour les ACEC et pour l’économie wallonne.

A la question: « Vous êtes intervenu auprès du président MOBUTU pour obtenir la grâce de Monsieur CARL I BOND N’Gusa alors que celui-ci était condamné à mort. A quel titre êtes-vous intervenu ? Quelles étaient vos relations avec Monsieur CARL I BOND ?

C’est vrai, je suis intervenu, non pas une fois mais deux, en faveur de CARL I BOND N’Gusa, qui a été Premier ministre, afin qu’il ne soit pas exécuté. Le président MOBUTU disait qu’il avait été victime de la trahison de son Premier ministre. Je connais bien CARL I BOND N’Gusa. J’ai estimé qu’exécuter un Premier ministre était un acte grave. J’ai plaidé son cas, avec d’autres, et nous avons obtenu la clémence du président MOBUTU. CARL I BOND N’Gusa a été gracié et est redevenu Premier ministre de MOBUTU.

Je n’ai jamais rien demandé, pas même un centime ! Je n’ai jamais spéculé pour quoi que ce soit dans les affaires de Waremme ou d’ailleurs. Je m’insurge contre de telles affirmations.

Mais ce qui est plus grave, j’accuse MARTENS Wilfried d’avoir comploté contre un certain nombre de personnalités parce que lui-même a été de mèche avec CARL I BOND N’Gusa, pour des raisons qu’il ne m’intéresse pas de connaître. Mais il y a deux ou trois ans de cela, lorsque CARL I BOND N’Gusa était encore « persona grata », il a reçu MARTENS Wilfried à Kinshasa, en néerlandais, ce qui était assez exceptionnel de la part d’un zaïrois. De là sont nées des relations particulières. CARL I BOND a tenu à MARTENS des propos d’une telle bonne volonté que ce dernier s’est laissé séduire et a déclaré, un peu plus tard, « J’aime ce pays, j’aime ce peuple, j’aime ses dirigeants ».

Lorsque CARL I BOND a rompu avec le régime MOBUTU, il est venu en Belgique et a rencontré MARTENS. Ensemble, ils ont manigancé contre MOBUTU et ont demandé à BLUMENTHAL de faire un rapport dont une annexe comportait des accusations non fondées, irresponsables, ignobles, contre un certain nombre de personnalités, dont moi-même, en vue de discréditer MOBUTU. Il y a une évidente complicité entre MARTENS et CARL I BOND. D’autre part, j’accuse MARTENS Wilfried d’avoir utilisé scandaleusement ce rapport pour réaliser une bonne opération électorale.

Il y a actuellement plusieurs actions judiciaires en cours.

Gaston Dominici, condamné à mort (France)

gaston dominici

gaston dominici

Le 28 novembre 1954, DOMINICI Gaston est condamné à mort, en France. Sa peine sera commuée en 1957 en prison à perpétuité par le Président COTY René. Il sera gracié en 1960 par le Général DE GAULLE Charles.

rené coty

rené coty

Pétain condamné à mort, puis grâcié (France – Allemagne)

philippe pétain jugement pour haute trahison 23 juillet 1945

philippe pétain jugement pour haute trahison 23 juillet 1945

Au printemps 1945, le Haute Cour de Justice française condamne PETAIN Philippe à la peine de mort, pour collaboration avec l’Allemagne nazie. Il est grâcié par le général DE GAULLE Charles, en raison de son grand âge; la peine étant commuée en détention à vie.

Dreyfus, gracié (France)

dreyfus alfred

dreyfus alfred

Le 19 septembre 1899, DREYFUS Alfred, condamné pour haute trahison en France, est gracié et libéré par le Président LOUBET Emile.

emile loubet

emile loubet

Arrestation à Waremme de l’ancien bourgmestre de Liège

Le 22 février 1651, l’ancien bourgmestre de Liège et chef de file des « Grignoux », DE BEX Pierre, qui a été arrêté à Waremme quelques jours plus tôt, est exécuté à l’âge de 80 ans. Il a obstinément refusé de demander sa grâce. Un échafaud est dressé devant la rue Neuvice. Tout autour, le Baron DE VIERSET positionne un corps de quatre cents fantassins. Vers trois heures de l’après-midi, De BEX Pierre est amené, un flambeau à la main. Quand il gravit l’escalier fatal, les tambours commencent à battre et les trompettes à retentir. Tout ce bruit va étouffer la voix du noble vieillard, dont la tête tombe, après quelques instants, sous la hache du boureau.