Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.

L’église de Hodeige

En 1667, l’église de Hodeige possède trois nefs. La grande nef et la petite du côté Sud sont en style ogival. La petite du côté Nord est celle de l’ancienne église romane. Dans cette dernière se trouve le bénéfice de Saint-Erasme (Mais l’autel ayant été profané, on dessert les messes au grand autel).

Du côté de l’Épître se trouve le bénéfice de la Sainte-Vierge, avec son autel. Ce bénéfice est uni à la cure. Chaque samedi, non empêché, on doit y chanter une grand-messe de « Béata ».

Le cercle Saint-Joseph (Remicourt)

En (?) (entre 1931 et 1936), l’abbé LEDENT, curé de Remicourt, participe à l’édification du Cercle Saint-Joseph, comprenant une salle de spectacle et un débit de boisson, ouvert le dimanche à la sortie de la grand-messe.

La maçonnerie est réalisée par l’entreprise KINET.

Parties de cartes à Crisnée

Avant la Deuxième Guerre Mondiale, après la grand-messe, des joueurs de cartes s’assemblent régulièrement au café de BOLLAND Pierre, à Crisnée:

  • BOLLAND Pierre-Joseph, receveur communal
  • DENOMERENGE Emile, bourgmestre
  • HAPPART Emile, négociant en vins et spiritueux
  • LAHAYE Victor, marchand de porcs

Les Festivités du Centenaire (Viemme)

Le 27 juillet 1930, les « Festivités du Centenaire » sont organisées à Viemme:

  • Grand’Messe en musique, avec Te Deum.
  • Cortège costumé et fleuri, avec diverses sociétés de musique, la société de gymnastique « L’Elan » de Waremme, des groupes scolaires et des chars (les trois Rois Belges, les Combattants, les Provinces, les soldats des différentes époques, …).
  • Fête de gymnastique: exercices présentés par la société « L’Elan » de Waremme
  • Concert sur le kiosque de la place, par la société « Viemme Renaissance », dirigée par DEPAS Paul.
  • Attractions foraines.
  • Bals et réjouissances. 

L’Eglise et la politique (Waremme)

Le 17 novembre 1872, lors de la Grand-Messe dominicale et du Te Deum pour la fête du Roi, le vicaire de Waremme prononce un sermon dans lequel il déclare que l’Eglise s’est toujours occupée et s’occupera toujours de politique.

Le vicaire s’en prend à Thiers (Waremme – France)

Le 10 août 1873, lors de la Grand-Messe dominicale, le vicaire de Waremme prononce un violent sermon contre le journaliste, historien et homme police français, THIERS Louis-Adolphe, et en faveur de CHAMBORD.

Le Vicaire égratigne les Libéraux (Waremme)

Le 12 novembre 1876, lors de la messe dominicale, le Vicaire KESENS de Waremme se montre plus agressif que d’habitude envers les Libéraux, blâmant ceux qui assistent à la messe.