Description de la Tour-Colombier (Omal)

En 1932, le Bulletin de la Société d’Art et d’Histoire du Diocèse de Liège publie une description de la Tour-Colombier d’Omal.

 » … Couvrant un rectangle de 7,28 mètres de large, sur une profondeur de 7,67 mètres, elle présente sa façade au N-E. Sa hauteur maximale est de 13 mètres.

Sur un soubassement en moellons de calcaire, haut de 2 mètres, au-dessus duquel court un cordon de même matière, s’élèvent les murs en briques se terminant, à la façade antérieure et à la partie postérieure en pignon dépassant le niveau du toit à deux versants, recouvert de tuiles.

Les murs latéraux ont été élevés avec une inclinaison visible à l’oeil, ce qui a eu pour résultat de leur conférer plus de résistance.

Les angles du bâtiment, du côté de la grand-route, sont garnis sur toute leur hauteur d’un chaînage en calcaire; les deux autres angles ne sont pourvus d’un chaînage analogue que sur leur moitié inférieure.

C’est de calcaire aussi que sont formés l’encadrement de la porte en plein cintre, ceux des fenêtres et les quatre meurtrières percées dans les murailles.

Les rampants des deux pignons montrent un dispositif très caractéristique: les joints des briques sont perpendiculaires à l’inclinaison de ces rampants.

De petits arcs de décharge , en briques, surmontent les linteaux des fenêtres, tandis qu’un double cintre, également en briques, suit la voussure en pierre de la porte.

Ces détails constructifs concourent à la parure de la maçonnerie et sont complétés par des ancrages décoratifs en fer, dont quatre dans le mur longeant la route, forment la date « 1625 ».

Dans la façade, est encastrée une dalle de calcaire portant les armoiries des époux MOLLIN et MENJOYE qui firent édifier le bâtiment.

La porte s’ouvre à une certaine hauteur dans le soubassement. Le seuil se trouve à 1m20 du sol (Le talus, supportant quelques blocs de grès en guise de marches qui y donnent accès, a été établi par après. A l’origine, on devait y parvenir par une sorte d’échelle que l’on pouvait retirer en cas de nécessité).

La porte est composée de planches garnies d’une petite moulure, clouées sur des barres. Ces planches ne sont pas d’égale largeur: les deux planches qui se trouvent au milieu mesurent 11 cm, tandis que de part et d’autre, sont des planches de 24 cm. Cette porte est pendue sur deux pentures en fer forgé, attachées vers l’intérieur. La pièce où elle débouche occupe toute la surface du bâtiment.

Le mur de refend (mur intérieur de séparation), qui s’y voit, a été élevé à une époque plus récente pour supporter les poutres du plafond, qui menaçaient de s’écrouler. Ces poutres, au nombre de quatre, sont posées sur angle, de manière à soutenir les voussettes en briques.

Au fond de la pièce, à l’opposite de la porte, le vaste manteau de cheminée porte sur des pilastres en briques, surmontés d’une tablette en calcaire. On a, postérieurement, éventré le contre-coeur de l’âtre, pour donner ouverture à la gueule d’un four qui a été construit en appendice.

A droite de la porte, un escalier à vis en bois, fort délabré, conduisait à l’étage et se se continuait jusqu’au grenier, dont le plancher s’est effondré et qu’éclairaient deux oculus en briques, aujourd’hui bouchés. Les murs à l’intérieur du dernier niveau sont percés de trente alvéoles pour protéger les pigeons.

Les deux autres pièces prenaient jour chacune par quatre petites fenêtres du type courant dans les constructions liégeoises de l’époque.

Les murs sont, au rez-de-chaussée, percés de quatre meurtrières, dont deux commandaient la grand-route et deux le chemin latéral. Leur présence et le fait que la porte n’était point directement accessible, de même que l’existence aux fenêtres de barreaux de fer garnis de pointes, de volets (qui ont d’ailleurs disparus), donnent à penser que cette construction constituait un refuge établi en vue de résister à un coup de main.

Au cours des guerres du XVIIe siècle, les villageois devaient pouvoir se protéger contre les tentatives de bandes de maraudeurs ou de pillards, soldats licenciés ou mal payés, malandrins en tout genre, que les armées traînaient à leur suite. Le bâtiment se présente sous l’aspect d’une petite forteresse destinée à être utilisée lors du passage de ces bandits. … »

Construction d’ une auberge (Bettincourt)

Vers 1890, l’auberge « Au Cheval Blanc » est construite à la sortie du village de Bettincourt, sur la Grand-Route de Saint-Trond.

Au Cheval Blanc démoli (Bettincourt)

Vers 1952, l’auberge « Au Cheval Blanc », située à la sortie du village de Bettincourt, sur la Grand-Route de Saint-Trond, est démolie.

Léopold 1er à Oreye

En 1833, le Roi LEOPOLD 1er fait halte à Oreye et loge à l’auberge située en bordure de la Grand’Route « Bruxelles – Liège ». Le lendemain, il fera une entrée triomphale à Liège et Inaugurera la rue qui va de la Place Saint-Lambert au Pont des Arches et qui sera baptisée « Rue Léopold ».

Oreye, poste de relais

En 1820, le charroi est intense sur la Grand’Route « Liège – Bruxelles ». Oreye devient un poste de relais (endroit où on remplace les chevaux fatigués par des chevaux frais)

Relais de malle-poste (Oreye)

Avant 1870, une auberge, qui sert également de relais de malle-poste, est installée en bordure de la Grand’Route, à Oreye. (Plus tard, ce bâtiment sera occupé par ROBERTI Augustin)

Naissance de Jean-François Desart (Oreye)

Le 5 mars 1846, DESART Jean-François voit le jour à Oreye. Il épousera LALLEMAND Fanny-Charlotte, native de Huy. Il sera pharmacien à Oreye. Son officine sera située à l’angle de la Grand’Route et de la rue de la Poste. Il sera toujours coiffé de la toque noire de pharmacien d’officine.

Naissance d’Armand Mahy (Antheit – Oreye)

Le 11 février 1871, MAHY Armand voit le jour à Antheit. Il épousera GUISSET G. M. Il sera notaire à Oreye. Son étude sera d’abord installée Grand’Route, chez MARCHAL Amédée.

Accident de trams (Oreye)

Le 23 mars 1917, un tram vicinal de voyageurs, venant de Liège, est heurté à pleine vitesse par un autre tram venant de la gare d’Oreye, sur la Grand’Route à Oreye, à cause d’une erreur d’aiguillage. Il y a des morts et de nombreux blessés.

Le Petit Courrier d’Oreye

En 1911, l’imprimeur d’Oreye, DESART Hildevert, dont l’atelier est situé Grand’Route, à côté du Pont du Geer et de la brasserie REGINSTER, édite le journal « Le Petit Courrier d’Oreye ». Le journal paraît tous les dimanches. Le numéro coûte 5 centimes. Le prix de l’abonnement est de 2 francs.