Mort de Gérard Brassinne (Lamine – Fize-le-Marsal)

En 1882, le mendiant de Fize-le-Marsal, BRASSINNE Gérard, est retrouvé mort dans une grange à Lamine, au lieu-dit « Pichepot », à l’âge de 38 ans. Sa mère, prédécédée, était BRASSINNE Anne-Catherine.

Le Ferme des Carmes (Fize-le-Marsal – Liège)

Vers 1785 (?), la Ferme des Carmes, de Fize-le-Marsal, appartient au Chapitre de l’Eglise Sainte-Croix de Liège. C’est une exploitation importante. Outre les bâtiments disposés en carré, gardés par une tour et auxquels on accède par un porche monumental, elle possède sa brasserie, sa vinaigrerie, sa fromagerie et une vaste grange où l’on bat le grain.

Construction au Moulin (Waremme)

Le 25 mai 1849, les travaux de construction d’une grange sont en cours au Moulin de Waremme.

Incendie de la grange de François Mathy (Longchamps)

Le 10 octobre 1853, la grange de MATHY François est la proie des flammes, à Longchamps. La pompe à incendie de DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond et celle de la ville de Waremme permettent de sauver la maison en chaume.

Le château de Corswarem

Vers 1324 (?), le château de Corswarem est situé près de l’église et de la Lange Beek.

Au Nord de l’édifice se trouve une grange rectangulaire sans fenêtre, avec une porte dans le pignon Nord et une autre, au Sud, qui donne accès à une sorte de herse et de pont-levis jeté sur le ruisseau.

Le château proprement dit est composé d’un corps de logis de deux ailes disposées à angle droit. De forme rectangulaire, l’aile la plus longue s’adosse au pont-levis. Sa façade orientale est percée de deux fenêtres et, à son extrémité méridionale, d’une porte. Au Sud, le pignon n’a aucune ouverture. Dans la moitié Nord de la façade occidentale, il n’y a qu’une seule fenêtre. La seconde aile, carrée, est reliée à la première par une porte intérieure. Elle dispose d’une porte sur l’extérieur au Nord. La façade méridionale ne présente pas d’ouverture et la façade Ouest est percée de deux fenêtres.

A 10 mètres au Sud, se dresse une tour octogonale, sans fenêtre, mais avec une porte donnant vers l’Est. Ses murs sont plus épais que ceux de l’habitation. Tour de refuge en cas d’alerte dans laquelle se trouve (probablement ?) la chapelle castrale.

Le château est juché sur le flanc d’un léger monticule. Il est protégé au Nord par un étang, à l’Est et à l’Ouest par des marécages.

Le presbytère de Hodeige

Entre 1750 et 1782, le curé de Hodeige, l’abbé VILLEGIA Antoine, habite le presbytère de la paroisse. Véritable ferme, comprenant corps de logis, basse-cour, grange, étables, fournil contenant four et chaudière pour la fabrication du sirop, ainsi que des cuves pour brasser la bière ou faire du vinaigre.

Outre ses trois soeurs qui habitent avec lui, un domestique et sa femme résident également au presbytère et s’occupent des travaux agricoles.

Le curé Ista refuse de prêter serment (Hodeige)

En (?), suite à la Révolution Française, le curé de Hodeige, l’abbé ISTA Lambert, refuse de prêter le serment d’allégeance à la République et de haine à la Royauté. Vu son grand âge, il échappe à la déportation et à l’exil, mais est seulement placé sous la surveillance de l’Etat.

Dans ces jours sombres, il voit son église fermée et profanée; la croix du clocher est descendue. Il continuera à dire la messe et à administrer les sacrements, tantôt dans une grange, tantôt dans une cave.

La ferme en carré de Petit-Axhe

En 1981, l’imposante ferme en carré de Petit-Axhe du 18ème siècle, est située en bordure de la rue de Sélys-Longchamps qui mène à Waremme, un peu à l’écart du village. Elle est en brique et pierre bleue sur soubassement de calcaire. Elle dispose de bâtiments homogènes aux volumes symétriques autour d’une cour carrée. Les toitures sont en bâtières d’Eternit et tôle ondulée, à coyaux et croupettes.

L’accès s’opère par un porche d’entrée, dont il subsiste l’arc en anse de panier harpé et protégé par des chasse-roues.

Le logis de deux niveaux et sept travées est percé de trois portes à traverse droite, linteau bombé et clé passante, qui alternent avec des fenêtres de même type. A l’origine, le logis se divisait certainement en partie noble et partie commune, qui ont été réaménagées. La dernière porte, vers le porche, est maintenant une fenêtre agrandie. Côté rue, le pignon est ouvert, au niveau du premier étage et des combles, par deux paires de fenêtres à linteau bombé et clé passante, protégées par des barreaux.

Une vaste grange en long forme le côté gauche du quadrilatère. Une belle porte piétonne cintrée, au linteau droit, reposant sur des montants moulurés et portant la date de 1772, ponctue le centre de cette grange.

Des étables sous fenils occupent les deux autres côtés du quadrilatère, comme serrées entre les ailes massives constituées par la grange et le logis. Elles s’ouvrent par des portes et des fenêtres à linteau droit; les baies gerbières sont de même type. Une des étables, jouxtant le porche d’entrée, est couverte de voûtes de briques reposant sur des piliers en pierre bleue.

Au Nord, dans l’axe du porche d’entrée, un portail s’ouvre vers les prairies derrière la ferme, dont le volume est prolongé de ce côté par deux annexes carrées, couvertes de bâtières de tuiles qui prennent appui sur le mur pignon des deux ailes principales.

Enfin, au centre de la cour, le fumier est aujourd’hui devenu pelouse.

Construction de la ferme en carré de Petit-Axhe

Dans la deuxième moitié du 18ème siècle, une ferme en carré est construite au hameau de Petit-Axhe (à l’endroit qui deviendra bien plus tard la rue de Sélys-Longchamps).

(Une porte piétonne située dans un mur de la grange porte la date de 1772).

La ferme en carré de Thys

En 1981, la ferme en carré de l’ancienne Seigneurie de Thys, rue Joseph Wauters, peut être divisée en deux volumes bien distincts: d’une part, le logis en L et l’église paroissiale Saint-Pierre, formant un petit rectangle qui s’ouvre à l’Est, et, d’autre part, le vaste U des bâtiments agricoles édifiés en brique et calcaire sur soubassement de silex et couvert de bâtières de tuiles et d’Eternit. Ce complexe, dressé sur un escarpement au pied duquel coulait le « R’wa », autrefois protégé par un fossé, a subi de très nombreuses modifications et trouve probablement son origine à la fin du 16ème siècle (pierre armoriée de 1576 sur le logis).

L’accès se fait au Nord par un porche en arc surbaissé doublé d’un rouleau de brique et reposant sur des piédroits harpés protégés par des chasse-roues.

Un petit bâtiment légèrement plus haut que le porche et en saillie par rapport à celui-ci, opère le lien avec le logis. Il présente un pignon débordant à épis et des bandeaux horizontaux de calcaire qui prolongent les piédroits harpés de ses trois fenêtres rectangulaires (aujourd’hui murées ou transformées).

L’imposant logis bâti sur un soubassement de silex, à l’endroit le plus escarpé de la butte, contrebalance le volume de l’église lui faisant face. A l’origine, il semble s’être composé d’une seule zone rectangulaire de deux niveaux hauts sur cave, percés côté cour de baies aux montants chaînés et prolongés de bandeaux horizontaux en calcaire. Des croupettes d’Eternit ont été ajoutées à la bâtière de tuiles. Sur cette première partie s’est greffée une aile plus basse formant le petit côté du L, éclairée d’étroites fenêtres surmontées d’arcs de décharge en briques, aujourd’hui murées et remplacées par des percements récents qui déparent d’ailleurs toutes les façades du logis. Une tourelle d’escalier aux angles arrondis se cale dans l’angle formé par les deux ailes du logis. Elle présente sous corniche une belle frise de briques dentée sur denticules, que l’on retrouve également sur toute l’habitation. A noter, à l’intérieur du logis, la présence de deux belles cheminées aux jambages de Style Renaissance. Un autre jambage de cheminée, figurant un personnage tenant un lion, est encastré dans la façade côté cour, à proximité de l’actuelle porte d’entrée.

A l’Ouest, un haut mur de briques, contre lequel s’appuient des porcheries modernes, relie l’habitation et la tour de l’église, fermant ainsi la « Cour d’Honneur » que ponctue une petite construction récente qui abrite un vieux puits.

Des étables fortement transformées, couvertes de voussettes et surmontées de fenils, bloquent les deux côtés du U destiné à l’exploitation agricole.

Une grange récente en double-large occupe le troisième côté. De belles portes d’étables à linteau cintré, doublé d’un rouleau de brique sur piédroits à queue de pierre, subsistent comme seules traces des bâtiments primitifs.

A l’extérieur du quadrilatère, vers le Nord, se rangent des porcheries modernes.