En 1907, WAUTERS Joseph et JOACHIM Guillaume rédigent la brochure « Les Travaux Publics dans la Bonne Ville de Waremme ».
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La Ville condamnée (Waremme – Liège – Allemagne – Etats-Unis)
Le 8 juin 1950, la Cour d’Appel de Liège condamne la ville de Waremme à payer 5.510.262 francs de dommages et intérêts à DOYEN Camille, en réparations des dommages causés par la population à la fin de la Première Guerre Mondiale.
La moitié de cette somme représente les intérêts depuis 1932, date à laquelle le Tribunal des Dommages de Guerre a débouté la famille DOYEN.
Devant la Cour, les « DOYEN » ont invoqué un décret du 10 Vendémiaire de l’An IV (le 2 octobre 1795) qui règle la police dans les communes. Ce décret stipule qu’en cas d’émeutes et de dommages, les autorités communales sont tenues pour responsables et doivent payer les dégâts occasionnés. DOYEN Camille a ajouté que le bourgmestre faisant-fonction, JOACHIM Guillaume, n’a rien fait pour protéger ses établissements de la vengeance populaire.
La ville de Waremme, quant à elle, a déclaré que la gendarmerie n’était pas encore rétablie et que, par conséquent, il lui a été impossible de maintenir l’ordre. De plus, elle a insisté sur le fait que la population a été excitée par les soldats alliés présents. Or, ce même décret de 1795 prévoit que, si les émeutes ont été provoquées par des membres extérieures à la « communauté villageoise », les autorités communales sont dispensées de dédommager les victimes.
Le Groupement « Wallonie Libre » (Waremme)
En janvier 1946, le bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume, est nommé président de la section locale de Groupement « Wallonie Libre ». Il occupera cette fonction jusqu’en avril 1948.
Le Congrès Culturel Wallon (Waremme)
En 1938, le bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume, est membre du Comité du premier Congrès Culturel Wallon.
L’Union Coopérative (Waremme)
En 1950, l’ancien bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume, renonce à la présidence du comité local de l’Union Coopérative.
Les finances communales (Waremme)
En 1946, le bourgmestre de Waremme,JOACHIM Guillaume, laisse la situation financière confortable pour son successeur.
Première réunion du conseil communal (Waremme)
Le 16 septembre 1944, le bourgmestre de Waremme, JOACHIM Guillaume, convoque le conseil communal pour le réintégrer dans ses fonctions et rendre hommage aux victimes du bombardement du 28 août dernier.
Confrontation des Commissaires (Waremme)
Le 7 septembre 1944, l’ancien commissaire de police, HARDY Camille, en place avant le conflit, arrive à l’Hôtel de Ville de Waremme, en grand uniforme et bardé de ses décorations. Il s’en prend à son remplaçant, le commissaire PETERS Lucien, en hurlant à la foule: « Le Commissaire, c’est moi ! Celui-là, c’est un imposteur, un traitre qui a été le valet des Boches. Voilà ce que je fais de ceux qui ont trahi la Patrie … » Il lui arrache les insignes qu’il porte sur son uniforme et lui retire sa mitraillette, sous les applaudissements et les huées de la foule.
HARDY Camille accuse le bourgmestre, JOACHIM Guillaume, d’avoir procédé à son remplacement.
Pour calmer la situation, le représentant de l’Armée Secrète (A.S.), NELIS Gaston, conseille à PETERS Lucien de rentrer chez lui.
Libération « chahutée » de Waremme
Le 6 août 1944, Waremme est libérée.
L’Hôtel de Ville est envahi par des Résistants du Front de l’Indépendance (F.I.) qui veulent démettre et incarcérer pour collaboration le bourgmestre. A leurs yeux, JOACHIM Guillaume n’a pas rempli son devoir et, selon la rumeur, il aurait fait preuve de complaisance envers l’ennemi, dans le cadre de sa participation aux réquisitions et aux livraisons de céréales.
Mais cette intervention se heurte à l’Armée Secrète (A.S.) qui entend rétablir à Waremme la situation existant avant le 10 mai 1940. NELIS Gaston est intransigeant: la seul autorité légale à Waremme est le bourgmestre en titre.
Le Front de l’Indépendance (F.I.) déposera une plainte à l’Auditorat Militaire contre les « actes antipatriotiques commis par le maïeur de Waremme »:
- Il a enseigné la résignation aux femmes qui se plaignaient de ne pas avoir assez de viande.
- Il a refusé de donner des suppléments de froment.
- Certains n’ont pas obtenu l’autorisation nécessaire pour rouler en voiture.
- Il a fait preuve de complaisance avec l’ennemi dans le cadre des réquisitions.
- Il a vendu les moteurs de l’ancienne centrale électrique de la ville.
L’Auditeur répondra que ces accusations ne sont que des « on-dit » et que le bourgmestre a bien respecté la loi.
Il faut déblayer les décombres (Waremme – Allemagne)
Le 29 août 1944, le commandant de la place de Waremme, UNFRIED Paul, ordonne au bourgmestre, JOACHIM Guillaume, de déblayer le plus rapidement possible la rue Joseph Wauters et la rue de Huy, afin de permettre le passage des véhicules;