La mission humanitaire « Visa pour le Togo » est très critiquée (Waremme)

Depuis plusieurs semaines, le dossier agite la vie politique waremmienne. Le projet humanitaire au Togo (15.000€, dont 2/3 de subsides communaux), auquel une quinzaine de jeunes de l’entité ont participé, soulève des questions. Et secoue des partis visiblement entrés en campagne 2012.

Pour rappel, bref, l’ASBL  » Défis  » (Guy Coëme est membre de l’assemblée générale), à l’origine de ce voyage, est critiquée car les quatre projets qui devaient être concrétisés durant le séjour ne l’ont été que partiellement. Si tout s’était déroulé comme prévu, les jeunes auraient dû assurer de la remédiation scolaire auprès de jeunes Togolais, aménager des étagères et amener des livres à une bibliothèque locale, construire une porcherie et un puits méthanier.

 » confiance trompée  »

Mais lorsque les jeunes Waremmiens et les deux coordinateurs de  » Visa pour le Togo « , Jean Pol Pirlet et sa femme, sont arrivés sur place, rien ne s’est passé tout à fait comme prévu.  » Un homme prénommé Aristide (Togolais d’origine) est entré en contact avec nous à Waremme afin de nous proposer son aide pour ce séjour humanitaire. Son ASBL  » Adomeh « , n’était pas une ONG reconnue, mais il affirmait connaître la région et avoir mené à bien plusieurs projets comme le nôtre. Nous lui avons donné toute notre confiance et il est venu présenter son projet d’organisation du séjour aux parents ainsi qu’aux autorités. Tout semblait parfait. Mais lorsque nous sommes arrivés sur place, on était loin du compte « , explique Jean Pol Pirlet.  » On nous avait montré une villa dans laquelle nous dormirions et nous n’avons pas eu cette habitation lorsque nous étions sur place. Elle n’avait ni moustiquaires, ni climatisation, ni frigo… De plus, le matériel que nous avions envoyé par container était bloqué au port de Lomé et  » Adomeh « , qui

devait s’en charger, n’en a rien fait! Donc tout notre matériel (brouettes, pelles, planches en bois…) était immobilisé, inaccessible.  » Adomeh  » ne l’a débloqué que le jour de notre départ. Même sans le matériel, nous avons réussi à faire avancer certains projets. Celui de remédiation scolaire a été une réussite. Nous avons aussi élevé les murs de la porcherie jusqu’à 1m20 mais le reste, par manque de matériel, n’a pas pu être commencé…  »

Pourquoi  » Visa pour le Togo  » avait-il choisi une ONG non reconnue? Réponse de Jean-Pol Pirlet:  » J’ai placé toute ma confiance en Aristide, en toute bonne foi.  »

Mauvaise pioche, visiblement.

Pour le bourgmestre Guy Coëme, la polémique est close.

Pour tout le monde?

Guy Coëme est élu député. (Waremme – Belgique)

Le 12 juin 2010, lors des élections législatives, le bourgmestre de Waremme, COEME Guy est élu député. Il réalise le meilleur score des voix de préférences : 20.308 voix. Les autres élus de la province de Liège sont :

  • DAERDEN Michel (PS)
  • MATHOT Alain (PS)
  • FREDERIC André (PS)
  • FERNANDEZ Julie (PS)
  • LAMBERT Marie-Claire (PS)
  • LENZINI Mauro (PS)
  • REYNDERS Didier (MR)
  • BACQUELAINE Daniel (MR)
  • JADIN Kattrin (MR)
  • GOFFIN Philippe (MR)
  • WATHELET Melchior (CDH)
  • SIMONET Marie-Dominique (CDH)
  • GERKENS Muriel (ECOLO)
  • JADOT Eric (ECOLO)

Les instances dirigeantes du Hôme Waremmien (Waremme)

Le 14 septembre 2007, les instances dirigeantes du Hôme Waremmien sont:

  • COEME Guy (président)
  • HAMERS Benoit (vice-président)
  • MOTTARD Marie-Noëlle (vice-présidente)
  • HEINE Jean-Marie (membre)
  • TIHON Francis (membre)
  • KINON Laurence (membre)
  • VANDORMAEL Luc (membre)
  • DEBROUX Amélie (membre)

Suite aux élections communales du 8 octobre 2006, composition du collège communal de Waremme

Le collège communal de Waremme est composé comme suit :

– COËME Guy bourgmestre (en charge de l’Etat civil, du personnel communal, de la police locale, du développement durable, du logement, de l’emploi et du commerce)

– MEUREAU Robert premier échevin (en charge des travaux, de la propreté, de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, de la mobilité, du patrimoine, de l’économie d’énergie)

– MIGNOLET Vincent (en charge de la culture, de l’environnement, de la gestion des déchets, du développement rural, du tourisme, des cultes, des marchés publics)

– RIGOT Hervé (en charge des sports, de la jeunesse, de la citoyenneté, de l’agriculture, des actions humanitaires et de la coopération)

– KIPROSKI Stéphanie

– DUMONT Martine

Le retour de COËME Guy au poste de bourgmestre a été rendu possible parce que CHABOT Jacques, qui a assumé la fonction pendant la période de son inéligibilité, a accepté de s’effacer. COEME Guy a recueilli près du tiers des votes de préférence de sa liste socialiste.

SERVAIS Robert est le secrétaire communal et VANDORMAEL Luc président du CPAS.

Les conseillers communaux sont :

– TIHON Francis – EL-HANI Fattah – CORNET Denis – PYPOPS Monique – MOTTARD Marie-Noëlle – BATAILLE Thierry – DELCHAMBRE Frédéric – BRAIBANT René – RUELLE Frédéric – VAN KEERBERGHEN Aurélie – DUBOIS Raphaël – LEJEUNE Marielle – MAZY Carine-Joséphine – VANDORMAEL Thomas – GRANDJEAN François – TROLIN Christian – GERMAY Claude.

La liste socialiste pour les prochaines élections communales (Waremme)

En septembre 2006, la liste socialiste pour les prochaines élections communales est composée comme suit :

  • COEME Guy, ancien ministre, 59 ans
  • DELCHAMBRE Danielle, échevine sortante, secrétaire aux F.P.S., 57 ans
  • MEUREAU Robert, 1er échevin sortant, député wallon, 49 ans
  • TIHON Francis, échevin sortant, ancien syndicaliste FGTB, 64 ans
  • MIGNOLET Vincent, échevin sortant, directeur au MET, 32 ans
  • DUMONT Martine, conseillère sortante, directrice du « Tilleul », 52 ans
  • GERMAY Claude, chef de groupe sortant, receveur régional, 47 ans
  • PYPOPS Monique, conseillère sortante, « femme de terrain », 61 ans
  • CORNET Denis, conseiller sortant, ingénieur civil à la R.W., 32 ans
  • DEVALERIOLA Véronique, chef de division à la Fédération du Tourisme, 45 ans.
  • BRAIBANT René, conseiller sortant, pharmacien, 52 ans
  • LOURTIE Chantal, avocate, 44 ans
  • DESSART Delphine, licenciée se Sciences politiques, 24 ans
  • JACQUES Alain, conseiller sortant, responsable des Sports à Liège, 42 ans
  • VAN KEERBERGHEN Aurélie, bachelière en droit, 21 ans
  • ROUHART Guy, conseiller sortant, agent à l’A.L.E., 49 ans
  • KIPROSKI Stéphanie, licenciée en Sciences Politiques, 28 ans
  • TROLIN Christian, licencié en gestion hospitalière, 36 ans
  • MAZY Carine-Joséphine, professeur à la Haute Ecole L-E. Troclet, 34 ans
  • VANDORMAEL Thomas, bachelier en romanes, 18 ans
  • LIBOTTE Joëlle, employée provinciale aux Services agricoles, 50 ans
  • RIGOT Hervé, conseiller CPAS sortant, président des Jeunesses Socialistes, 32 ans
  • LEJEUNE Marielle, candidate d’ouverture, commerçante, 40 ans.

Le bourgmestre sortant, CHABOT Jacques, est absent de la liste. Le Code Wallon de la Démocratie locale prévoit que le bourgmestre sera le candidat ayant obtenu le plus de voix sur la liste arrivée en tête. La présence de CHABOT Jacques sur la même liste que COEME Guy pourrait engendrer une surprise …

Constitution de l’ASBL « Défis » (Waremme)

Le 11 juillet 2006, l’ASBL « Défis » est constituée par :

  • COEME Guy
  • PAPY Christian
  • SOLEIL Georges
  • SERVAIS Robert
  • VANDORMAEL Luc
  • CLARISSE Françoise
  • BOULU Marie-Luce
  • SAUVAGE Francis.

Son siège social est situé rue des Prés n° 43 à Waremme. Sont considérés comme membres fondateurs : COËME Guy, PAPY Christian, SERVAIS Robert, SOLEIL Georges et VANDORMAEL Luc.

Le but de l’association est de créer et de gérer une structure d’accueil des élèves, de tous les réseaux d’enseignement, se trouvant en situation d’exclusion scolaire, de crise ou de décrochage lourd.

L’ASBL «Les Amis de Guy Coëme » (Waremme)

Le 6 août 2004, le siège social de l’ASBL « Les Amis de Guy Coëme » est situé avenue Leburton n° 146 à Waremme. Le président est MOUTON Henry et le secrétaire SOLEIL Georges.

Le but de l’association est d’assurer l’organisation, la promotion et la diffusion d’activités culturelles, sociales et économiques, dans la poursuite de celles développées par COËME Guy au cours de ces dernières années, avec le souci d’assurer le rapprochement des citoyens entre-eux par la connaissance et la compréhension d’autrui, quel que soit leur âge.

Portrait de Guy Coëme (Waremme)

COEME Guy

COEME Guy est né à Bettincourt, le 21 août 1946.

Licencié en sciences politiques de l’ULg (1964-1968), COEME Guy entre très tôt en contact avec le mouvement socialiste. Après son service militaire (1970), il occupe une fonction administrative au secrétariat du PSB.

COEME Guy fait son entrée en 1971 au conseil communal de Waremme et devient immédiatement échevin. Un an plus tard, il entre au conseil provincial et devient député permanent (1974). Ayant la compétence de l’enseignement provincial liégeois, il est à la base de l’ISIL, de l’IPES Waremme, du Centre PMS de Huy et du Cecotepe puis de la SA CECOForma (1979).

Président de la Société de Développement régional de Wallonie (1978), il participe à la création de la Société régionale d’Investissement pour la Wallonie (SRIW), dont il est administrateur (1979-1980). En février 1981, COEME Guy succède à DEWORME Elie au poste de Secrétaire d’Etat aux Affaires wallonnes. La même année, il est élu député, ce qui lui donne le droit de siéger dans le tout nouveau Conseil régional wallon. Il en profite pour présenter un projet de décret relatif aux problèmes dont il eut la responsabilité ministérielle, portant sur la rationalisation de la distribution de gaz et électricité. Président du comité permanent des Fédérations socialistes wallonnes (1983) et vice- président du PS (1983-1988), il organise un Congrès des Socialistes wallons (1984) en vue d’évaluer la situation économique et industrielle de la Wallonie, trois ans après la réforme de l’Etat.

Nouveau bourgmestre de Waremme (1987), il préside aussi l’Exécutif régional wallon durant la crise qui suit l’élection de décembre 1987. Trouvant d’ailleurs que le gouvernement central met trop de temps à se former, il s’interroge sur ce que devrait être l’attitude des exécutifs régionaux, car ils doivent veiller au développement de nos régions.

Pourtant, en mai 1988, il devient Ministre de la Défense nationale. Profitant du climat de détente internationale, COEME Guy accomplit quelques coupes sombres dans son budget et prend toute une série de mesures destinées à réduire les effectifs. Durant son mandat, il a aussi à gérer la Guerre du Golfe. En mars 1992, il devient Vice-premier ministre et ministre des Communications et des Entreprises publiques dans le Gouvernement « Dehaene ».

Suite aux élections communales d’octobre 1994, il est proposé à nouveau comme bourgmestre de Waremme et, en mai 1995, les électeurs reconduisent son mandat au parlement fédéral. Emporté dans la tourmente des « Affaire Agusta », « Affaire Dassault » et « Affaire Inusop », COEME Guy doit se résoudre à démissionner de l’ensemble de ses mandats.

Un temps frappé d’inéligibilité, il connait une « traversée du désert » d’une dizaine d’années. Il redeviendra bourgmestre de Waremme en 2006 et député fédéral en 2007.

La Belgique condamnée pour l’arrêt « INUSOP »

Le 22 juin 2000, la Cour Européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg estime que l’arrêt rendu dans l’affaire « INUSOP » est inéquitable et condamne l’Etat Belge à verser une indemnité aux plaignants.

En avril 1996, la Cour de Cassation avait condamné COEME Guy à deux ans de prison, JAVEAU Camille à un an, VOSS-WINKEL Nicole à un an, HERMANUS Merry à un an, MAZY Jean-Louis à neuf mois, HOLLANDER Emmanuel à huit mois, STALPORT Jean-Louis à six mois et WILLERMAIN Robert à six mois. Toutes ces peines étaient assorties d’un sursis et d’une amende.

La Cour Européenne estime l’arrêt inéquitable parce que la Cour de Cassation, qui jugeait pour la première fois un ministre, a dû improviser une procédure pour ce faire, le Législateur n’ayant pas prévu celle-ci.

Guy Coëme est condamné dans l’affaire « INUSOP » (Waremme – Belgique)

Le 5 avril 1996, COEME Guy est condamné à deux ans de prison avec sursis, par la Cour de Cassation, dans le cadre du procès « INUSOP ». Il est, en outre, privé de ses droits civils et politiques pour 5 ans. Il perd également ses mandats de député et de bourgmestre. Il est condamné pour faux, usage de faux, escroquerie, abus de confiance et corruption.

D’autres personnes sont également condamnées :

  • JAVEAU Camille à un an de prison
  • VOSS-WINKEL Nicole à un an de prison
  • HERMANUS Merry à un an de prison
  • MAZY Jean-Louis à neuf mois de prison
  • HOLLANDER Emmanuel à huit mois de prison
  • STALPORT Jean-Louis à six mois de prison
  • WILLERMAIN Robert à six mois de prison.

Toutes ces peines sont assorties d’un sursis et d’une amende.

Ce procès est particulier, car c’est la première fois dans l’histoire de la Belgique que la Cour de Cassation est appelée à juger un ministre. La Cour a donc du improviser une procédure pour le faire.

L’affaire « INUSOP » est liée au financement occulte du Parti Socialiste.

merry hermanus

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