Pierre Thomas, manœuvre (Petit-Axhe – Waremme)

En septembre 1802 et novembre 1803, THOMAS Pierre est manœuvre. Il sait écrire (signer). Son épouse est CROTEUX Marie-Joseph. Ils habitent à Petit-Axhe (Longchamps ?), hameau de Waremme. Ils sont voisins du couple PAGNA Guilhaume-Joseph, journalier, et VRAN(C)KEN Jeanne-Lucie. Il est le petit-fils de JACQUES Marie, âgée d’environ 78 ans, qui habite également à Petit-Axhe.

Lambert Houbrexhe, manœuvre (Petit-Axhe – Waremme)

En août 1803, HOUBREXHE (HAUBREXHE ?) Lambert est manœuvre. Il ne sait pas écrire. Il habite à Petit-Axhe, hameau de Waremme. Il est voisin de JACQUES Marie, veuve de VAVAL Gilles.

Mariage de Jean-Joseph Pousset et Marie-Aylid Pirotte (Waremme)

Le 23 Ventôse de l’An XII, le 14 mars 1804, POUSSET Jean-Joseph, âgé d’environ 31 ans, épouse PIROTTE Marie-Aylid, âgée d’environ 38 ans, à Waremme.

Le marié est né à Waremme le 27 juillet 1772. Il est menuisier. Il habite à Longchamps, hameau de Waremme. Ses parents sont POUSSET Jean-Toussaint, prédécédé, et LISMONTE Hélène, qui habite également à Longchamps.

La mariée est née à Waremme le 22 mars 1766. Elle est couturière. Elle sait écrire (signer). Elle habite à Waremme. Ses parents sont PIROTTE Pierre-Joseph, prédécédé, et DUCHATEAU Marguerite, qui habite également à Waremme.

Mariage de Jean-Toussaint Pousset et Elisabeth-Joseph Boulet (Waremme)

Le 2 Ventôse de l’An XII, le 22 février 1804, POUSSET Jean-Toussaint, âgé d’environ 37 ans, épouse civilement BOULET Elisabeth-Joseph, âgée d’environ 32 ans, à Waremme.

Le marié est né à Waremme le 5 janvier 1767. Ses parents sont POUSSET Toussaint, prédécédé, et LISMONTE Hélène, qui habite à Longchamps, hameau de Waremme. Il est journalier. Il habite à Waremme.

La mariée est née à Waremme le 10 novembre 1771. Ses parents sont BOULET Jacques, prédécédé, et BOLSEE Marguerite, journalière, qui habite à Waremme. Elle est lingère. Elle ne sait pas écrire. Elle habite à Waremme.

Jean-Joseph Pousset, menuisier (Longchamps)

En septembre 1796, POUSSET Jean-Joseph est maître-menuisier (minusier ?). Il est installé au hameau de Longchamps (?). Il est âgé d’une vingtaine d’années.

La chapelle Saint-Eloi (Jeneffe)

En 1615 (?), la chapelle Saint-Eloi est construite à Jeneffe, au hameau « Le Soleil ».

Travaux à la ferme en carré de Petit-Axhe

En 1804, des travaux, aux toitures et aux charpentes de la ferme en carré du hameau de Petit-Axhe (à l’endroit qui deviendra bien plus tard la rue de Sélys-Longchamps), sont effectués sous la direction de l’architecte DUCKERS F., de Liège.

Construction de la ferme en carré de Petit-Axhe

Dans la deuxième moitié du 18ème siècle, une ferme en carré est construite au hameau de Petit-Axhe (à l’endroit qui deviendra bien plus tard la rue de Sélys-Longchamps).

(Une porte piétonne située dans un mur de la grange porte la date de 1772).

La ferme en carré de Momelette

En 1981, la ferme en carré de Momelette est isolée au Sud du hameau. Cette imposante ferme du 18ème siècle, dont les bâtiments assez symétriques de brique et calcaire, couverts de bâtières de tuiles se rassemblent autour d’une cour carrée, entièrement pavée.

Le volume principal de ce quadrilatère est une longue aile à front de rue, au départ d’un soubassement en calcaire, qui se retrouve pour tous les bâtiments, percée en son centre d’un portail à arc cintré et claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de brique. Des écuries encadrent le portail, éclairées par de petites fenêtres récentes; côté cour, elles sont ouvertes par de hautes portes cintrées à clés entre deux oeils-de-boeuf, surmontées d’une baie gerbière.

Deux petits bâtiments de faible hauteur et en retrait, abritant une remise et une laiterie, marquent la transition entre les écuries et les murs de pignon de la grange et du logis.

Ce dernier, d’un niveau et demi, est divisé en cinq travées, qui forment un double corps. Un perron à double volée permet d’accéder à la porte à linteau droit et baie d’imposte, surmontée d’une grosse lucarne harpée et à épis. Des baies à traverses, défendues par des barreaux, éclairent le rez-de-chaussée. La façade arrière, donnant sur un vaste potager, est semblable, le pignon médian y étant percé de deux petites baies rectangulaires.

Des étables basses sous fenils, aux percements à linteau droit, prolongent le corps de logis vers la droite.

La grange en large occupe le côté Sud-Est du quadrilatère; elle a été réduite de moitié. On y accède par un portail surbaissé à claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de brique.

A sa gauche, une petite porcherie s’ouvre par des portes jumelles cintrées, à clé et à encadrement écorné.

Le même type de porte, mais plus haute, se présente à droite du portail, permettant de pénétrer dans un pièce (brasserie ?), couverte de six voûtes d’arêtes en brique qui reposent sur deux colonnes polygonales en calcaire.

Enfin, face au portail d’entrée, l’aile Nord-Est abrite des étables couvertes de plafonds plats et de fenils percés de baies rectangulaires (plus récentes).

Le four à pain n’existe plus. Il se trouvait dans une annexe en dehors du quadrilatère.

La ferme en carré de Les Waleffes

En 1981, la ferme en carré du hameau de Remikette est située à l’Ouest du village de Les Waleffes. Elle dessine un vaste quadrilatère datant en majeure partie du 18ème siècle et jouxtant une petite ferme accolée à un manoir.

Les bâtiments de brique et pierre calcaire sur soubassement de moellons, qui entourent la grande cour semi-pavée, sont couverts de bâtières de tuiles et de tôle ondulée.

L’entrée est prévue au Sud-Est par un portail en anse de panier à claveaux passants un sur deux, surmonté par un œil-de-bœuf.

Côté cour, un simple rouleau de briques, reposant sur des piédroits harpés, forme l’arc. Une bâtière de tuiles sur frise de briques dentées et des pignons débordants marquent le volume du porche.

Un deuxième porche situé dans l’axe du premier, et tout-à-fait semblable, s’ouvre vers les prairies à l’arrière de la ferme.

Occupant le côté du quadrilatère, l’imposante grange en double-large a fait l’objet d’importantes modifications, la toiture a totalement disparu et a été remplacée par de la tôle ondulée. Une porcherie récente est greffée sur son extrémité orientale.

Deux portes charretières, en arc surbaissé et claveaux passants un sur deux, donnent accès à la grange. Des étables en occupent une partie, ouvertes par trois portes à linteau déprimé qui alternent avec des petites fenêtres rectangulaires. Une pierre armoriée (abbesse DE WARNANT Isabelle, 1718), qui ornait la grange a été déplacée et encastrée à gauche du porche d’entrée.

Le logis faisant face à la grange domine l’ensemble des bâtiments par son volume légèrement plus élevé. De deux niveaux et demi sur cave, il est divisé en trois travées formant double-corps et couvert d’une bâtière de tuiles à coyau sur frise de briques dentées et en goutte, percée de deux lucarnes à croupes plus récentes. La porte à baie d’imposte rectangulaire et meneau (?) est surmontée d’une pierre armoriée (abbesse DE BOILEAU Lutgarde, 1733) et encadrée de larges baies à linteau droit. Le deuxième niveau est éclairé par trois fenêtres à meneau protégées par des barreaux. Une petite fenêtre à jambages chaînés s’ajoute à droite.

Accolée à la façade extérieure de ce logis, une imposante habitation du 19ème siècle et ses dépendances font saillie en dehors du quadrilatère.

Les nombreuses étables, couvertes de plafonds plats et de fenils, sont percées de portes à linteau déprimé et clé passante sur queue de pierres, de fenêtres à jambages chaînés et de baies gerbières rectangulaires.

Une belle écurie, couverte de voûtes en briques sur colonnes cannelées en pierre bleue, voisine avec un chartil (transformé en garage) et forme l’angle Sud de l’ensemble.

Enfin, à droite du porche d’entrée, des étables récentes, construites à front de route, nuisent à l’aspect extérieur du quadrilatère.