La trilogie Sainte-Anne, Sainte-Vierge et l’Enfant Jésus (Corswarem)

Vers 1530, la sculpture en chêne, d’un seul bloc, « La Trilogie SAINTE-ANNE, SAINTE-VIERGE et l’Enfant Jésus », de 80 cm de haut et 50 cm de large, est créée pour l’église de Corswarem.

Nouveau presbytère (Waremme)

Vers 1838 (?), un nouveau presbytère est construit rue Sous-le-Château à Waremme. Pour réaliser le jardin, le butte de 7 à 8 mètres de haut, sur laquelle l’ancien château de Waremme était construit, est aplanie.

Reconstruction du presbytère (Hodeige)

En 1847, sous le pastorat de l’abbé DELVAUX, le presbytère de Hodeige est reconstruit de fond en comble. C’est une vaste et commode maison de 13 mètres de longueur, de 8 mètres de hauteur et 9 mètres de largeur, qui comprend 4 pièces au rez-de-chaussée, 5 à l’étage, et plusieurs remises. Le terrain sur lequel elle est bâtie a une superficie d’environ 475 m2.

L’église de Hodeige

Vers 1259, l’église de Hodeige, se style roman primitif, est divisée en 3 nefs par 4 gros piliers (2 de chaque côté), de 1m20 d’épaisseur et hauts de 2m70, supportant des arcades en plein-cintre. Du sol à la clef de voûte, celles-ci ont environ 4m30 de hauteur. Le chœur ainsi que les petites nefs sont terminés  par un chevet plat percé de fenêtres (?). La grande nef est éclairée par une double rangée d’oculi situés au-dessus des arcades (ou par de petites fenêtres en plein-cintre ?). L’intérieur de l’édifice est simple.

Des charpentes apparentes supportent la toiture. Les murs sont construits en blocs de pierre de silex, qu’on trouve sur place. A l’Ouest se dresse une tour carrée et trapue.

Les grands tumulus de Hesbaye (types de caveaux)

En juin 1986, quelques considérations sur les grands tumulus de Hesbaye.

La cérémonie des funérailles comportait souvent une crémation et un festin funéraire, suivis du dépôt de « l’ustrinatum ». Cette succession de moments privilégiés était sans doute destinée à impressionner les assistants.

L’aménagement du caveau, le choix et la disposition du mobilier et des objets qui y sont placés, ont une toute autre signification: celle d’un abri durable pour le défunt, de son confort et de ses besoins dans l’au-delà.

Les premières remarques concernent un éventuel décentrage ou décentrement du caveau sur la bas du tertre, puis sa hauteur ou sa profondeur par rapport au niveau de cette aire.

1) Si le centre du tumulus est souvent indiqué par la trace d’un pieu (carré, rectangulaire ou circulaire), parfois ce pieu n’est pas implanté au centre. Parfois même, il peut être implanté en dehors du caveau, à la périphérie du tertre. (A Celles, le pieu central est fiché dans le caveau; à Waremme-Longchamps, il est planté en dehors du caveau).

Au fil des siècles, des tertres ont parfois subi des glissements ou des transformations imputables, tantôt à des phénomènes naturels d’érosion, tantôt à une intervention humaine. De compacte au moment de son érection, la masse du tertre, abri privilégié pour les terriers de lapins et autres rongeurs, a pu s’effriter à cause de la végétation, buissons et arbres qui y ont poussé avec le temps, si bien que ses terres se sont écroulées au pied du monticule, dans le sens des vents ou pluies dominants, recouvrant le tambour de pierre dont certains étaient entourés. (Tel celui de Waremme-Longchamps).

Des labours ont pu ronger le périmètre, voire les flancs du tertre, au point de modifier son aspect originel:

  • En 1890, le tumulus de Hodeige avait la forme d’un parallélogramme de 28 mètres de longueur, 7 mètres de largeur et 3 mètres de hauteur. Un important mobilier du milieu du 2ème siècle y est trouvé (notamment, un brûle-parfum en bronze et 14 pièces en céramique).
  • En 1876, la « Plate-Tombe » de Waremme est fouillée. Elle se présente sous la forme d’un carré de 20 mètres de côté et de 3 mètres de hauteur. Le tumulus a été pillé. Les pillards ont creusé un puits central.

2) La fosse destinée au caveau a presque toujours été creusée dans le sol vierge. Le fond peut avoir une profondeur très variable (1 mètre 70 pour le tumulus de Hodeige). Parfois la partie supérieure du caveau se trouve sous le niveau du sol primitif. Ces constatations tendent à montrer que l’enfouissement des cendres, de « l’ustrinatum », et du mobilier, avant leur couverture sous un tertre, ne constitue pas une règle générale.

3) La fosse, destinée à l’accueil de coffrages en bois ou de caveaux dallés, a parfois des dimensions plus considérables que son contenu. Les interstices entre la fosse et le caveau sont parfois comblés par les résidus du bûcher.

 

Les tumulus à chambre funéraire, sans coffrage, avec ou sans couvercle

Plusieurs tumulus de Hesbaye recouvrent un caveau (généralement de grandes dimensions) creusé dans le sol vierge très dur et sec. Le riche mobilier déposé dans les caveaux de ce type est parfois protégé par un couvercle en bois. (Le caveau de Celles a une forme trapézoïdale de 4 mètres 50 / 4 mètres 74 sur 5 mètres / 5 mètres 50 et 4 mètres de profondeur, creusé dans le sol vierge, avec mobilier. Le caveau de Hodeige de 3 mètres 25 de côté. Le caveau de Waremme-Longchamps de 3 mètres sur 3 mètres, creusé dans l’argile vierge, pillé par une galerie).

 

Les tumulus à chambre funéraire, avec coffrage, avec ou sans fond et couvercle

Dans la plupart des cas, la présence d’un coffrage se signale par une trace noirâtre de bois en décomposition et par des clous (la tête face l’extérieur). Le coffre a souvent été fabriqué en dehors de la fosse pour y être déposé au moment de l’exposition du mobilier, mais parfois, il a été confectionné sur place, dans la fosse creusée au préalable.

Un couvercle en bois peut servir d’assiette à « l’ustrinatum » (Le tumulus de Braives, fouillé en 1873 par DE LOOZ G., qui présente un caveau de 2 mètres 50 sur 2 mètres et 70 centimètres de profondeur, contenait des clous signalant l’existence d’un coffrage contenant un important mobilier de la période flavienne).

Les chambres funéraires à coffrage sous tumulus font leur apparition à la période de Hallstatt. Elles sont aussi connues en Thrace, où quelques tumulus de ce type datent du 5ème siècle ACN. Mais pour en revenir aux tumulus d’époque romaine, les caveaux à coffrage se rencontrent presque exclusivement dans les provinces occidentales de l’Empire dominées par les Tongres.

La Hesbaye et la partie orientale du Condroz sont des contrées où se rencontrent les grands mausolées tumélaires à coffrage, de la 2ème moitié du 1er / 2ème siècle PCN.

 

Les tumulus à caveau avec parois, avec ou sans fond, et couvercle de pierre

Loin d’être l’apanage de la classe dominante de la cité des Tongres, ce genre de caveau est aussi réservé à celle des anciennes cités des Trévires, des Nerviens et des Ménapiens. Il se présente sous des aspects divers pouvant être ramenés à deux types principaux:

  • les caveaux dallés
  • les caveaux à parois muraillées

 

En conclusion, les caveaux à coffrage l’emportent de loin sur les caveaux sans coffrage, sur les caveaux dallés et sur les caveaux à parois muraillées.

Les caveaux ne contiennent, pour la plupart, qu’une seule incinération, rarement deux.

Là où les fossoyeurs ont rencontré un sous-sol résistant, ils n’ont sans doute pas jugé bon de renforcer les parois de l’excavation par un coffrage pour la protection du mobilier. Par contre, un tel coffrage se serait révélé nécessaire dans les cas de caveaux creusés dans des couches moins dures.

Les caveaux dallés se trouvent à proximité de régions où des carrières sont capables de fournir des dalles de grandes dimensions. L’éloignement de ces carrières a obligé les habitants du Centre, du Nord et de l’Est de la cité des Tongres à avoir recours aux seuls matériaux disponibles sur place: le bois et, exceptionnellement, des blocs de roche locale.

 

La Tombe Romaine (Oleye)

En 1994, la « Tombe Romaine » se trouve au Nord du village d’Oleye, à côté du cimetière. De forme ovale, elle présente une base étendue avec des axes de 42 m sur 48 m, pour une élévation réduite à 4 m 20. Elle aurait été explorée antérieurement (?), sans résultat connu.

Les tumulus du Bois des Tombes (Waremme)

En 1994, en empruntant la chaussée Romaine à Waremme, en direction de Omal, on passe, à 1 km 500, devant le « Bois des Tombes ». Dans la partie Sud de ce bois, à 30 mètres de la chaussée, 2 tumulus sont dissimulés aux regards par un épais écran de végétation.

Le tertre Sud (n°1) présente une hauteur de 11m90 et des axes de 50m70 sur 56m. L’autre tertre (n°2) a une hauteur de 11m55 et des axes de 52m60 sur 54m25.

Le Tumulus de Verlaine

En 1994, peu élevé, le Tumulus de Verlaine ou « Tombe de Verlaine », se signale par un bouquet d’arbres, au Nord-Ouest du village de Verlaine, à droite de la route vers Waremme. Comme c’est souvent le cas, elle a donné le nom de « Campagne de la Tombe » aux terrains environnants.

Le tertre présente des axes de 20m70 sur 19m50 et une hauteur de 3m40. On ne possède aucune mention de fouille archéologique. Cependant, le sommet du tumulus est marqué d’une grande dépression qui atteste de recherches anciennes. La grande dalle de pierre dressée au sommet du tertre pourrait bien avoir été extraite du caveau à cette occasion.

Le tumulus de Noville

En 1994, la Tombe de Noville, qui doit son nom à sa situation aux confins Nord du territoire de Noville, se dresse en bordure de la route « Tongres – Amay » dénommée « Chaussée des Romains » ou « Chaussée Verte », à son croisement avec la ligne de chemin de fer « Bruxelles – Liège ».

Elle est couverte d’arbres. Elle porte à son sommet la stèle funéraire de LESIEUR J.B.M., décédé en 1837. Suite à des enlèvements de terre, le Tumulus présente actuellement un plan quadrangulaire à sa base. Il a une hauteur de 7m50 et des axes de 31m sur 33m.

La « Tombe » (Hodeige)

En 1994, la « Tombe » de Hodeige est située à la limite de l’entité, au lieu-dit « Fond de la Tombe ». Grignotée par les labours, elle présente la forme d’un trapèze de 16m80 sur 19m / 29 m de côté. Elle est très aplatie et sa hauteur n’excède pas 3 m.