Le site des Cinq Tombes (Omal)

En 1994, le site des « Cinq Tombes d’Omal » est situé en bordure de la chaussée romaine, entre Waremme et Braives.

4 de ces tumulus sont alignés au Nord de la route, masqués par un bosquet d’arbres et de hautes broussailles. Le site est clôturé. Hauts de 4 à 5 mètres, ils sont de plan irrégulièrement ovale. Le tumulus n° 1 est le plus petit, avec des axes de 21 m sur 17m50. Les tumulus du milieu, n° 2 et n° 3 sont défoncés par de grands trous et ils présentent des axes de 23m sur 26 m. Le tumulus Ouest, n° 4, a des axes de 23 m sur 26 m.

Le 5ème, au Sud, est isolé et bien visible. Il est également de forme ovale avec des axes de 20m sur 22m80. Il présente une hauteur de 5m20.

Le tumulus de Celles-Saives

En 1994, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », conserve une hauteur de 6 mètres. Il présente un plan légèrement ovale, avec des axes au sol de 46m50 sur 42m50.

Eviter la disparition du tumulus de Celles-Saives

En 1903, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », a déjà diminué de plus de la moitié de sa hauteur.

La Commission des Monuments et Sites entreprend des démarches pour le faire acquérir par l’Etat. Elles n’aboutiront pas, mais auront le mérite d’arrêter la destruction du site.

Le tumulus d’Aineffe

En 1994, un petit tumulus se trouve à la sortie d’Aineffe, en direction de Chapon-Seraing, face à un monticule de marne extraite lors de la construction d’une conduite d’eau souterraine, qui passe à environ 38 mètres sous le tertre.

Ce tumulus est situé dans un bois privé, au lieu-dit « A la Tombe » ou « Bois de la Tombe ». Il est déformé et creusé de trous par les enfants qui y ont joué, mais ne semble pas avoir été fouillé. Son diamètre peut être estimé à 16 ou 17 mètres. Une carotte pédologique faite depuis le sommet du tertre révèle une hauteur de 2m30 au-dessus du niveau du sol.

Le mur de Joseph Louwet (Crisnée)

Le 1er juin 1930, LOUWET-WIJNANTS Joseph, rue du Sart n° 5 à Crisnée, est autorisé à construire un mur à front de rue pour clôturer sa cour. La hauteur de ce mur ne pourra excéder 2m50.

Description de la Tour-Colombier (Omal)

En 1932, le Bulletin de la Société d’Art et d’Histoire du Diocèse de Liège publie une description de la Tour-Colombier d’Omal.

 » … Couvrant un rectangle de 7,28 mètres de large, sur une profondeur de 7,67 mètres, elle présente sa façade au N-E. Sa hauteur maximale est de 13 mètres.

Sur un soubassement en moellons de calcaire, haut de 2 mètres, au-dessus duquel court un cordon de même matière, s’élèvent les murs en briques se terminant, à la façade antérieure et à la partie postérieure en pignon dépassant le niveau du toit à deux versants, recouvert de tuiles.

Les murs latéraux ont été élevés avec une inclinaison visible à l’oeil, ce qui a eu pour résultat de leur conférer plus de résistance.

Les angles du bâtiment, du côté de la grand-route, sont garnis sur toute leur hauteur d’un chaînage en calcaire; les deux autres angles ne sont pourvus d’un chaînage analogue que sur leur moitié inférieure.

C’est de calcaire aussi que sont formés l’encadrement de la porte en plein cintre, ceux des fenêtres et les quatre meurtrières percées dans les murailles.

Les rampants des deux pignons montrent un dispositif très caractéristique: les joints des briques sont perpendiculaires à l’inclinaison de ces rampants.

De petits arcs de décharge , en briques, surmontent les linteaux des fenêtres, tandis qu’un double cintre, également en briques, suit la voussure en pierre de la porte.

Ces détails constructifs concourent à la parure de la maçonnerie et sont complétés par des ancrages décoratifs en fer, dont quatre dans le mur longeant la route, forment la date « 1625 ».

Dans la façade, est encastrée une dalle de calcaire portant les armoiries des époux MOLLIN et MENJOYE qui firent édifier le bâtiment.

La porte s’ouvre à une certaine hauteur dans le soubassement. Le seuil se trouve à 1m20 du sol (Le talus, supportant quelques blocs de grès en guise de marches qui y donnent accès, a été établi par après. A l’origine, on devait y parvenir par une sorte d’échelle que l’on pouvait retirer en cas de nécessité).

La porte est composée de planches garnies d’une petite moulure, clouées sur des barres. Ces planches ne sont pas d’égale largeur: les deux planches qui se trouvent au milieu mesurent 11 cm, tandis que de part et d’autre, sont des planches de 24 cm. Cette porte est pendue sur deux pentures en fer forgé, attachées vers l’intérieur. La pièce où elle débouche occupe toute la surface du bâtiment.

Le mur de refend (mur intérieur de séparation), qui s’y voit, a été élevé à une époque plus récente pour supporter les poutres du plafond, qui menaçaient de s’écrouler. Ces poutres, au nombre de quatre, sont posées sur angle, de manière à soutenir les voussettes en briques.

Au fond de la pièce, à l’opposite de la porte, le vaste manteau de cheminée porte sur des pilastres en briques, surmontés d’une tablette en calcaire. On a, postérieurement, éventré le contre-coeur de l’âtre, pour donner ouverture à la gueule d’un four qui a été construit en appendice.

A droite de la porte, un escalier à vis en bois, fort délabré, conduisait à l’étage et se se continuait jusqu’au grenier, dont le plancher s’est effondré et qu’éclairaient deux oculus en briques, aujourd’hui bouchés. Les murs à l’intérieur du dernier niveau sont percés de trente alvéoles pour protéger les pigeons.

Les deux autres pièces prenaient jour chacune par quatre petites fenêtres du type courant dans les constructions liégeoises de l’époque.

Les murs sont, au rez-de-chaussée, percés de quatre meurtrières, dont deux commandaient la grand-route et deux le chemin latéral. Leur présence et le fait que la porte n’était point directement accessible, de même que l’existence aux fenêtres de barreaux de fer garnis de pointes, de volets (qui ont d’ailleurs disparus), donnent à penser que cette construction constituait un refuge établi en vue de résister à un coup de main.

Au cours des guerres du XVIIe siècle, les villageois devaient pouvoir se protéger contre les tentatives de bandes de maraudeurs ou de pillards, soldats licenciés ou mal payés, malandrins en tout genre, que les armées traînaient à leur suite. Le bâtiment se présente sous l’aspect d’une petite forteresse destinée à être utilisée lors du passage de ces bandits. … »

Tumulus nivelé (Ligney)

En 1847, un tertre de 10 mètres de hauteur et de 30 mètres de diamètre est nivelé à Ligney (dans une prairie de la future ferme DEVILLERS). Dans le caveau, on y découvre un médaillon en ivoire sculpté, ainsi que des lampes en terre cuite. Ces objets seront conservés au Musée Curtius à Liège.

Découverte d’un mégalithe (Oreye)

En 1943, le cultivateur LIBIOUL Joseph, de la rue de Saint-Trond à Oreye, et son ouvrier DEGREEF Hubert, déterrent un mégalithe dans la campagne d’Oreye, au lieu-dit « Bonneville ».

C’est une pierre en grès, haute de 1m70, large de 1m20 à sa base se retrécissant dans sa partie supérieure, d’une épaisseur de 25 à 30 centimètres. Son sommet est percé d’un trou.

Il s’agit d’un poteau indicateur place par les Celtes, au 5ème ou 6ème siècle ACN, pour indiquer une direction.

Cette pierre sera détruite, par ignorance ou manque d’intérêt.

 

Le plus grand silo (Wanze)

Le 26 octobre 1972, la Raffinerie Tirlemontoise fait construire, à Wanze près de Huy, le plus grand silo à sucre du monde, capable d’entreposer 60.000 tonnes de sucre. C’est une énorme cuve cylindrique, d’un diamètre de 52m50 et d’une hauteur de 45m.

La hauteur des haies (Hodeige)

Le 15 mars 1857, le Conseil Communal de Hodeige fixe la hauteur maximum des haies à 1m80.