Testament de Gilles Lejeune (Oleye)

Le 2 septembre 1685, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gilles rédige son testament devant le curé d’Oleye, l’abbé DE LHOURS Tilman:

  • A son fils aîné, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gilles, il laisse la cense, les terres et prairies à stuit. Il est le seul à ne pas participer au passif de la succession, à savoir des rentes dues, entre autre, au prélocuteur BONNECHERE et à LAMBRECHT Michel.
  • A son deuxième fils, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Guillaume, il laisse les biens provenant de DE BROUCK François, les terres à stuit de Saint-Lambert, une rente de 3 muids de seigle sur le moulin de Walkin et une rente de 10,5 florins Brabant sur ce même moulin.
  • A son troisième fils, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Michel, il laisse sa maison de Waremme, les terres à stuit de Monsieur DE LONGCHAMPS, 12 verges de prairies au lieu-dit « de la Costalle, à stuit d’un bénéficier ». (Si l’un de ses fils meurt sans enfant mâle, sa part sera partagée entre les frères restants – Ce ne sera pas le cas).
  • A ses quatre fille, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gertrude, Catherine, Elisabeth et Jeanne, il laisse les terres et prairies héritables provenant de ses père et mère, à condition qu’elles aient des héritiers

Les testament de Dieudonné Printhaye (Hodeige)

Le 18 septembre 1749, le curé de Hodeige, l’abbé PRINTHAYE Dieudonné, rédige son testament. Il laisse à ses successeurs pour chanter son anniversaire, 4 verges de terres gisantes au Fond Stève.

Il laisse à son frère PRINTHAYE François, prieur de Carignan, et à HEUSKIN Augustin, son frère utérin (tous deux chanoines réguliers de Sainte-Croix à Liège), ainsi qu’à Dame HEUSKIN, religieuse de Saint-Quirin à Huy, à chacun leur vie durant, 12 florins brabant de rente à payer par ses héritiers.

Il constitue pour ses héritiers universels, HEUSKIN Sébastien, son demi-frère, bailli et préposé des Seigneurs de l’Etat de Liège, et la Demoiselle HEUSKIN Marion, soeur de HEUSKIN Sébastien, à partager également. Eu égard, toutefois, aux bons services que ledit testateur a reçus de Marion (et qu’il espère recevoir encore), lui donne tous ses meubles.

L’abbé de Saint-Trond veut racheter des terres (Oreye)

En 1601, l’abbé de Saint-Trond, BETTEN Léonard, entame des négociations avec les héritiers de VAN DER ERTWECK Denis, de Liège, pour racheter des terres sises à Oreye. Le prix est fixé à 6.100 florins du Brabant. Il s’engage à le payer par une rente annuelle de 406 florins (en +/- 15 ans).

La ferme de l’abbaye (Oreye)

En 1257, la ferme de l’abbaye, à Oreye, est donnée à bail héréditaire au sieur RODOLPHE et à ses héritiers.

La dynastie « de la Marck » (Hesbaye)

En 1518, l’avouerie de Hesbaye est récupérée par les héritiers directs de DE LA MARCK Evrard III: ses fils DE LA MARCK Evrard IV puis DE LA MARCK Robert 1er.

La ferme devant le cimetière (Hemricourt)

En 1535, la ferme dite « ferme devant le cimetière » à Hemricourt, passe aux héritiers de DE HEMRICOURT Tilmant. Parmi ceux-ci figure DE SCOBION Bauduin, époux de DE HEMRICOURT Clémence.

La ferme du Mont (Hemricourt)

Au début du 18ème siècle, la ferme située au « Mont » à Hemricourt, à proximité de la cure et de la voie allant à Huy, est léguée par le curé PONCELET Jean à ses héritiers, WARNOTTE Constant et JAMART Anne (sa demi-soeur).

La ferme restera la propriété de la famille WARNOTTE jusqu’en 1811.

La Seigneurie de Lantremange

En 1395, le chevalier LEBEAU Jean (LIBEAL Johan) fait établir le dénombrement des terres et la spécification des rentes, droits et revenus dépendant des Seigneuries de Hemricourt, de Lantremange, de l’avouerie de Bleret et de la bouteillerie héréditaire de l’Hôtel épiscopal.

Le moulin (première industrie agricole de Hesbaye) tient la place d’honneur à Lantremange. Il est « banal »: tous les manats de Lantremange et de Bleret (Blaret) doivent moudre par « ban ». (« L’ordre de ban » est un pouvoir de contraindre.)

Outre le moulin, l’autre industrie du village, la brasserie, est exploitée par les héritiers DE RENCHON DE WARLEGE.

WAREBOT Guillaume exploite une forge. PAKEAU Ernould et ROSE Ernoult exploitent une ferme.

Le « Concordia Amicabilis » (Lantremange – Malmedy – Hemricourt)

Le 12 mars 1300, un accord, le « Concordia Amicabilis », est conclu entre les héritiers et exécuteurs testamentaires de feu le chevalier Guillaume, sire DE HEMRICOURT, d’une part, et le monastère de Malmédy, d’autre part, touchant la seigneurie et l’avouerie de Lantremange.

Cet acte ne crée pas une nouvelle Seigneurie de Lantremange en faveur des successeurs de DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc ». Elle laisse l’avoué dans son état juridique antérieur, en lui attribuant une succession héréditaire, ainsi que le pouvoir de nommer la Cour de Justice. Les membres de cette Cour de Justice doivent prêter serment devant l’abbé de Malmedy, lors de leur entrée en fonction.

L’abbaye de Stavelot-Malmedy ne jouit pas du droit de choisir elle-même l’avoué de Lantremange ou de le remercier.

(Note: On ignore qui a nommé le premier DE HEMRICOURT à la fonction d’avoué local de Lantremange.)

Les Terres de feu Gilet Champion (Waremme)

En juin 1431, les héritiers de feu CHAMPION Gilet sont propriétaires d’un terrain au lieu-dit « le brouck » à Waremme.