Sécheresse à Waremme

En avril et mai 1880, des vents dominants du Nord-Est soufflent pendant plus de 6 semaines dans la région de Waremme, sans pluie, produisant un dessèchement inoui de la végétation. A la fin de cette période, qui a suivi un hiver exceptionnellement rigoureux, va apparaître un désastre au niveau des arbres de la région.

Un hiver doux et neigeux (Waremme)

De 1878 à 1879, l’hiver est relativement doux dans la région de Waremme, mais des épisodes neigeux se prolongent jusque fin avril 1879.

Un hiver rigoureux (Waremme)

De 1879 à 1880, l’hiver est particulièrement rigoureux dans la région de Waremme. Il cause d’importants dégâts aux arbres.

Des patrouilles à Crisnée

Le 18 décembre 1847, il est créé un service de patrouilles à Crisnée, chargées de veiller à la sécurité des personnes et des biens pendant la saison d’hiver. Tous les hommes valides de 20 à 60 ans devront y participer, selon le nombre de postes prévus, l’heure et l’itinéraire prescrits.

Un hiver rigoureux (Liège)

En décembre 1468, il gèle si fort et si longtemps, qu’à Liège, on coupe le vin en morceaux pour le distribuer aux soldats.

Naissance de « Li Touweu d’Pourçais » (Oreye)

Le 5 (15 ?) mai 1881, LEMESTRE Jean-Victor, dit « Li Touweu d’Pourçais », voit le jour à Oreye. Ses parents sont LEMESTRE Guillaume et GHYSEBERGS Lucie. Il sera ardoisier à Oreye. Durant l’hiver, il sera abatteur de porcs pour les particuliers. Il combattra durant la Première Guerre Mondiale.

Les Hameaux de Celles

Vers 1810, les hameaux de Celles, Labia, Saint-Anne, La Folie, … ne sont pas reliés entre eux par des chemins empierrés, mais par des chemins de terre. Durant les mois d’hiver, la neige et la pluie les rendent impraticables. 

Une ferme de Berloz en 1905

En 1905, une ferme de la commune de Berloz se présente comme suit:

Etendue de l’exploitation

  • Terres de labour: 60 ha
  • Prairies: 11 ha
  • Vergers: 9 ha

Personnel familial

  • Le fermier, âgé de 52 ans
  • Sa soeur, âgée de 42 ans
  • Son frère, âgé de 40 ans

Personnel ouvrier

  • 4 ouvriers permanents. Ils gagnent en été 2 francs par jour et, en hiver, 1,5 franc par jour. Sur 300 jours ouvrables, ils travaillent 150 jours à la journée. Les 150 autres jours, ils travaillent en entreprise (récoltes, betteraves, battage, …) et se font ainsi un salaire approximatif de 3,50 francs par jour. Leur champ est labouré par le fermier, pour un montant de 20 francs par ans.

Domesticité

  • 3 domestiques et 1 vacher. Ils sont logés et nourris à la ferme. Ils gagnent chacun 400 francs par an.
  • 1 servante de ferme. Elle est logée et nourrie à la ferme. Elle gagne 300 francs par an.

Le salaire du journalier (Hesbaye)

En 1880, en Hesbaye, un journalier gagne de 2 à 2,50 francs par jour, en été. En hiver, il gagne de 1,40 à 1,60 francs.