En 1961, FRAIPONT Octave habite rue Hubert Stiernet, à Waremme, à l’emplacement d’un ancien hôpital (qui existait déjà en 1345) et du couvent des Récollets qui a pris place sur les ruines de celui-ci.
Archives par mot-clé : hôpital
Mort de Lambert Millet (Crisnée – France)
En 1808, MILLET Lambert, de Crisnée, soldat, décède à l’hôpital de Toul, en France.
Retour d’Emile Lahaye (Crisnée – Liège)
Le 4 juin 1940, vers 19 heures, LAHAYE Emile rentre à Crisnée par le tram. Il passera 8 jours à l’hôpital Saint-Laurent à Liège, pour des examens médicaux.
Emile Lahaye, blessé (Crisnée – Namur)
En avril 1940, le soldat LAHAYE Emile, de Crisnée, chargé de ramener des vivres à son unité, voit son cheval s’emballer et son véhicule heurter un camion. Blessé à la tête, il tombe dans le coma. Il est transporté à l’hôpital de Namur.
Joseph-Pascal Haling écrit à son oncle (Remicourt – France)
Le 30 avril 1807, HALING (HALIN ?) Joseph-Pascal, journalier à Remicourt, soldat au 26ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son oncle depuis l’hôpital militaire de Saint-Denis, en France:
« Mon cher oncle,
La présente est pour vous prévenir que je suis malade à l’hôpital militaire de Saint-Denis, et que j’ai la fièvre. Si vous pouviez m’envoyer quelque peu d’argent, suivant votre bonté cela m’aiderait à me rétablir. Vous devez savoir que ce n’est pas avec ce que l’on donne à l’hôpital que l’on puisse se rétablir.
Faite bien des compliments à ma mère à mes mes deux frères et à ma sœur et à tous mes camarades. J’ai encore resté cinq mois et demi à l’hôpital de Mézières.
J’ai écrits trois lettres à ma mère sans avoir aucunes réponses. J’étais dans les prisons.
Mon cher oncle, je suis avec respect votre neveu. »
Hubert Rome écrit à ses parents (Momalle – France)
Le 26 Pluviôse de l’An XII, ROME Hubert, de Momalle, soldat au 3ème bataillon 7ème compagnie eu 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne, en garnison à Paris, écrit à ses parents:
« Mon cher père et ma chère mère,
Je mets la main à la plume pour répondre à la vôtre en date du 18 Pluviôse qui m’a fait un sensible plaisir d’apprendre que vous jouissez d’une parfaite santé, quant à l’égard à la mienne, elle est un peu meilleure. Je suis sorti de l’hôpital depuis le 7 de ce mois, je suis surpris de ce que vous m’apprenez que mon frère est pour la Réserve. Je vous prie de chercher tous les moyens possibles afin qu’il en soit exempt ou faite votre possible pour le faire remplacer afin que vous, vous ayez une aide pour vous accompagner à faire valoir le peu de terrain que vous avez.
Quant au sujet du certificat que vous m’avez fait passer pour que je puisse me procurer le mien d’obtenir une permission ou convalescence pour aller au pays, il n’y a aucun moyen dans ce moment, il est très difficile à en obtenir, même ceux qui ne sont qu’à 10 et 15 lieue de Paris ne peuvent en obtenir que par cause bien constatée. Le plus de 8 jours ainsi mon cher père, s’il eut été possible d’en avoir vous pouvez certainement être assuré que j’ai fait tout mon possible pour pouvoir en obtenir. C’est qui m’a été impossible d’en obtenir.
Au sujet que les affaires de la guerre ne sont pas terminées, nous avons un bataillon du régiment qui est parti pour se rendre au Havre pour embarquer. Ils sont au nombre de 800 hommes et si je n’eus pas été malade, je serai parti avec ce même bataillon.
Je vous apprendrai pour nouvelle que l’on vient d’arrêter dans Paris trois personnes qui conspiraient la mort du P. Consul BUONAPARTE (BONAPARTE) qui sont le général MAUREAU, DUMOURIEZ général en chef de l’armée d’Angleterre, et PICHEGRU, et on ne sait s’est qui leur sera fait.
Rien autre à vous marquer. Bien (des) compliments à toute la famille ainsi qu’au citoyen JACO, maire. Je finis en espérant que la présente vous trouvera en parfaite santé telle que je la désire. Je suis pour la vie votre fils. Mon adresse est toujours la même.
Hubert Rome écrit à ses parents (Momalle)
Le 26 Nivôse de l’An XII, ROME Hubert, de Momalle, soldat au 3ème bataillon 7ème compagnie eu 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne, en garnison à Paris, mais hospitalisé, écrit à ses parents:
« Mon père et ma mère,
Si j’ai si longtemps tardé à vous faire réponse c’est que je suis à l’hôpital depuis le 3 Brumaire voilà bientôt trois mois échus c’est pour la fièvre; mais dieu merci, elle m’a quitté, et je crois sortir de l’hôpital au commencement du mois prochain; et malgré cela je sens toujours des frissons dans le corps; et j’espère que le printemps achèvera de me guérir. Au regard de Monsieur TOMBAL, j’ai eu le plaisir de le voir et il m’a remis douze francs qui m’ont fait bien plaisir, et qui m’ont servi à l’hôpital et rien autre chose de nouveau à vous marquer pour le présent sinon que l’on parle toujours de l’embarcation, mais il n’y a encore point d’ordre pour notre régiment.
Et je vous prie de me faire réponse sitôt la présente reçue et de me dire si l’An XII a tiré au sort et si mon frère a eu le sort oui ou non.
Et je finis en vous embrassant de tout mon coeur, votre fils Hubert ROME.
Et je vous dirai que M. TOMBAL a été obligé devenir me trouver à l’hôpital ne m’ayant point trouvé à la compagnie mais il y a quelque jour que je ne l’ai vu mais il se portait bien et il vous fait bien des compliments. »
Pierre Jacques, soldat (Bergilers – Allemagne)
Le 19 février 1813, JACQUES Pierre, cultivateur à Bergilers, conscrit, est incorporé comme fusilier au 85ème Régiment d’Infanterie de Ligne. Il sera fait prisonnier et soigné à l’hôpital de Dresde.
Mort d’Armand Tombeur (Rosoux – Liège)
Le 7 octobre 1944, TOMBEUR Armand-Damien-Joseph, natif de Rosoux, soldat au 12ème de Ligne rentré de captivité en Allemagne en décembre 1940, décède à l’hôpital militaire de Liège.
Théodore Renotte, soldat (Bovenistier – Allemagne)
Le 19 févier 1813, RENOTTE Théodore-Joseph, journalier à Bovenistier, conscrit, est incorporé comme fusilier au 85ème Régiment d’Infanterie de Ligne. Il sera prisonnier à l’hôpital de Dresde.