Gaston Nélis au chevet de Léon Berger (Waremme)

Le 29 août 1944, bien qu’il se sait recherché par les Allemands, le bijoutier NELIS Gaston, membre de l’Armée Secrète (A.S.), se rend au chevet de BERGER Léon, blessé lors du bombardement du centre de Waremme de la veille, hospitalisé à la clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters à Waremme.

BERGER Léon décède à 19h. Il est la douzième victime du bombardement.

La clinique Notre-Dame (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, des blessés sont à la clinique Notre-Dame:

  • HEYNE Léon, cafetier, il devra subir une intervention chirurgicale à la jambe. Il sera hospitalisé jusqu’au 16 septembre 1944. Il restera infirme jusqu’à la fin de sa vie.
  • LANGE Félix, avocat, il est gravement blessé à un oeil.
  • GLADE Joseph, dit « Paille », il a une multitude d’éclats incrustés dans le cuir chevelu.Il sera hospitalisé jusqu’au 16 septembre 1944. Il sera handicapé jusqu’à la fin de sa vie.

René Evrard, directeur (Waremme)

En juillet 1944, EVRARD René est directeur à la clinique Joseph Wauters de Waremme. craignant une aggravation de la situation militaire, il ordonne que seuls les cas les plus lourds soient hospitalisés, de façon à conserver un maximum de lits disponibles.

Des Français soignés à Waremme

En novembre 1918, 16 soldats français sont hospitalisés et soignés au Cercle Catholique où la Croix Rouge vient de s’installer, après avoir quitté le Couvent des Filles de la Croix, réinvesti par les religieuses.

Des pompiers blessés (Waremme)

En janvier 1989, le commandant BURNAY et le sapeur NOEL Bernard, du corps des pompiers de Waremme, sont blessés dans l’intervention sur l’incendie d’une maison rue de l’Eglise à Momalle. Ils doivent être hospitalisés.

Clinique de jour à Waremme

Le 20 janvier 1992, la clinique Notre-Dame de Waremme ouvre une « clinique de jour » pour désengorger les services d’hospitalisation.

Des prisonniers de guerre libérés, soignés à l’Institut des Filles de la Croix de Waremme

A partir du 11 novembre 1918 et les jours qui suivent, des prisonniers de guerre libérés, italiens et anglais, sont hospitalisés par la Croix-Rouge à l’Institut des Filles de la Croix à Waremme.

Des Allemands sont soignés à Waremme

Le 8 août 1914, suite à une escarmouche à Waremme, une soixantaine d’Allemands, dont le Comte VON POWEN, fils de la Princesse DE REUSS, sont hospitalisés dans la ville.

Les soins aux blessés s’organisent (Waremme)

Le 6 août 1914, la Croix-Rouge de Waremme prodigue des soins à plusieurs centaines de soldats belges : pansements provisoires pour certains et hospitalisation pour les plus atteints. Les locaux du Collège Saint-Louis deviennent rapidement trop exigus. Il faut transporter une partie des hospitalisés aux centres secondaires « DE SELYS-LONGCHAMPS » et « WAROUX ».

Les médecins de Waremme envoient trop de malades dans les hôpitaux

En décembre 1899, le Bureau de Bienfaisance de Waremme écrit aux médecins. Il constate l’augmentation extraordinaire des envois de malades dans les hôpitaux, ce qui semble constituer un abus. Dorénavant, les médecins seront tenus de produire une justification au Bureau pour toute hospitalisation. Il rappelle aux médecins qu’ils ne peuvent envoyer leurs malades dans les hôpitaux que pour les cas qui ne peuvent absolument pas être soignés sur place et spécialement pour des opérations chirurgicales compliquées.