En 1642, MART Jean fait ériger une maison presque en face de l’hôtel de ville de Waremme. Ses voisins sont LEJEUNE Jacques et sa soeur, LEJEUNE Anne.
A l’emplacement de la maison de MART Jean s’installera plus tard le restaurant « Le Grill ».
En 1642, MART Jean fait ériger une maison presque en face de l’hôtel de ville de Waremme. Ses voisins sont LEJEUNE Jacques et sa soeur, LEJEUNE Anne.
A l’emplacement de la maison de MART Jean s’installera plus tard le restaurant « Le Grill ».
En 1775, le bourgmestre de Waremme, MONJOIE Joseph, adresse une requête au Prince-Evêque de Liège:
« … Les Bourgmestres et Magistrats de votre Bonne Ville de Waremme le Château, en acquit de leur devoir et à la suite du serment de fidélité qu’ils ont pretté à leure admission, envers vot Illustrissime Personne, ont l’honneur de remontrer très respectueusement à votre Altesse Celsissime qu’étant insinué du mandement en date du vingt-deux aoust dernier concernant la Convention faitte entre sa Majesté très Chrétienne (le Roi de France LOUIS XVI) et votre ditte Altesse au sujet de la restitution réciproque des déserteurs, ledit magistrat remontrant auroit fait publier ledit mandement au Péron de leure ville par leur Secrétaire et desuitte commandé à leur Huissier de l’afficher à leur hôtel de ville pour la connoissance d’un chacun come il leur était prescrit, le tout exécuté le trentun aoust dernier, ainsi qu’il conste de l’attestation cy-jointe sub numéro primo.
Mais ils apprennent avec surprise que le nommé CHRISTIANI Jean-Henri nottaire immatriculé, se rendit le même jour à leur hôtel et aiant lu ou regardé ce mandement affiché un peu auparavant, par ordre de votre Altesse et d’autorité magistrale, transporté de colère l’at arraché, s’étant émancipé de déchirer une partie dudit mandement par morceau et le jetter à terre dans la boue, et ne pouvant atteindre le résidu, attendu que le mandement était mis trop haut pour sa portée, il se munit d’une chaise et l’arracha entièrement, en justification de quoi se rejoignent trois déclarations passées par différentes personnes.
Et comme des acts pareils sont essetiellement attentoirs à vôtre autorité principalle, Monseigneur, impotans un mépris manifeste des Edits de votre Altesse, qui doivent être, de tous ses sujets, regardés comme une loi sacrée, digne de vénération, outre que ces cations sont vis-à-vis d’un magistrat réputées pour félonnes et turbatives, lequel dans l’administration de son office et en donnant parition aux ordres de son Prince, se voit contrecarré, empêché, foulé et lézé énormissimement par le fait sus-deplaindu.
A ces causes, le magistrat remontrant, ne pouvant en conscience tolérer un mépris publiq des ordonnances de votre Altesse et se voiant également souverainement méprisé, joint à cela la notoriété du fait établie par les déclarations cy-dessus, supplie respectueusement votre dite Altesse de porvoir à charge dudit CHRISTIANI, ainsi et comme elle trouvera le mieux convenir.
Quoi Faisant
Joseph MONJOIE, Bourgmaître Régent à cet effet commis et constitué de notre Magistrat … »
Le bourgmestre doit verser 4 florins et 10 sous de droits afférents à cette requête.
Avant 1914, le plombier-zingueur JOACHIM occupe l’immeuble à l’angle de la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters) et de la rue des Fontaines, vers l’Hôtel de Ville.
Vers 1900, la rue du Pont à Waremme (le tronçon qui deviendra plus tard la rue Hubert Stiernet) est en rénovation. Des demeures bourgeoises récentes voisinent avec des constructions plus anciennes et plus modestes, faites de briques peintes à la chaux. Autre signe de changement, les nouvelles maisons sont construites selon un alignement régulier, rompant avec l’usage ancestral de bâtir au gré des caprices du sol.
Cette rue, qui part du Geer et qui monte jusqu’à l’Hôtel de Ville, par deux crochets rapprochés, n’était à l’origine qu’un sentier en zigzag, tracé à flancs de colline par le pas des premiers habitants de Waremme, qui regagnaient leur hutte après avoir puisé l’eau à la rivière
En mars 2010, l’Archevêque de Galilée, MOUALLEM Boutros, est reçu à l’Hôtel de Ville de Waremme par le bourgmestre COEME Guy.
En 1751, un nouvel Hôtel de Ville est construit à Waremme.
En mai 1940, la brigade des pompiers de Waremme.
WEBER Jean-Baptiste est le commandant des pompiers de Waremme.
Ses hommes sont tous volontaires :
La brigade est équipée d’un matériel vétuste, mais qui a fait ses preuves en maintes occasions. La grande échelle mobile et la pompe à bras sont les ustensiles les plus couramment utilisés.
En 1773, les Autorités de Waremme demandent aux Etats du Pays de Liège l’autorisation de construire une prison.
En cette année, il n’y a pas de prison à Waremme. Lorsque les officiers de l’ordre appréhendent quelque criminel, vagabond, fainéant ou autres, sans aveu du suspect, ils sont obligés de les placer dans la salle d’audience de l’Hôtel de Ville et de demander à des bourgeois de les surveiller pour qu’ils puissent reprendre leur tâche.
Dans une requête adressée aux Etats du Pays de Liège, les bourgmestres de Waremme demandent qu’on leur accorde 1.500 florins pour construire quelques prisons, à leur porte du côté de Longchamps, qui est une situation très propre et très commode à cet effet.
Eu égard que ces prisons pourront servir aux villages de Berloz, Corswarême, Boveling, Roclenge, Heers, Lantremange, Bleret, Pousset, Bovenistier, Viesme, Ban de Selle, Saive, Les Waleffes, Oumal, Darion, Geer, Hollogne, Grandaxhe, Boelhe, Trognée, Crenwick, Fresin, Rosoux, Corthys, Hazelbrouck, Goé, Bettincourt, Bocholt et tous les environs de Warême, ce qui donnera beaucoup de facilité au pais, une crainte aux coupables et que l’on sera exempt des frais pour les conduire à Liège.
Le 11 juin 1750, description de la « Danse du Cerceau ».
La danse au cerceau est une particularité de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme. Le lundi de la Pentecôte, après le tir de l’oiseau, les confères archers « forment le guidon » (cortège, procession) et, drapeau volant et tambour battant, reconduisent le nouveau roi, revêtu du collier et des insignes, au local de l’hôtel de ville. Les archers font le cercle sur la place. D’une fenêtre de l’étage, un grand cerceau fleuri et enrubanné est lancé au milieu du groupe des confrères, qui le recueillent du bout de leur arc. La danse commence et chacun des archers doit passer dans le cerceau.
Il semble, qu’à l’origine, il s’agit d’un châtiment imposé à la Confrérie par le Prince-Evêque de Liège, soit à la suite d’une défection des archers au cours d’une bataille dans laquelle la Principauté était engagée, soit en punition d’un crime commis par un ou plusieurs archers. L’exercice est très pénible au début et exige un grand déploiement d’efforts physiques. Mais au cours des siècles, l’exercice s’est transformé en divertissement qui figura, par tradition, au programme des fêtes de la Pentecôte.
Le 16 janvier 1748, vers vingt heure trente, un incendie éclate dans une étable de Waremme. Les flammes, activées parle vent, consument le quart de la ville en moins de 4 heures. L’hôtel de ville, l’école, 32 maisons et 2 grosses fermes avec quantité de bestiaux, sont détruits. Dans ce sinistre, de nombreux Waremmiens vont trouver la mort. D’autres, plus nombreux encore, s’en sortent avec des blessures plus ou moins graves.
Le curé de la ville, le Révérend BOURDON Charles, se précipite au milieu des flammes pour en retirer une femme « déjà rotie par le feu ».
Sans l’intervention énergique des Pères du Couvent des Récollets, établis à Waremme depuis 1630, toute la ville aurait été réduite en cendres.