Le « City-Bus » de Waremme

En avril 2016, le « City-Bus » de Waremme, service de transport gratuit pour les « seniors », circule tous les mardis et vendredis, entre:

  • Waremme-Centre (rue Saint-Eloi, place de Gérardmer, Hôtel de Ville, rue du Pont)
  • Bleret (Rue Amédée de Lantremange, rue L. Maréchal, rue H. Docquier)  
  • Bovenistier (rue de Viemme, rue Mignolet, rue Amédée de Lantremange)
  • Clos des Peupliers (rue Buissonvaux)
  • Huit Bonniers
  • Longchamps (rue de Sélys-Longchamps, avenue de la Résistance, rue de Huy)
  • Haute-Wegge (rue Haute Wegge, rue des Alouettes, Al Wilade, rue du Moulin)
  • Bettincourt (rue de Bettincourt, rue Mulhoff, rue des Betto)
  • Champanette (allée des Hortensias)
  • Oleye (rue d’Elbeck, rue de la Paix Dieu, rue d’Elmette, rue de Hartenge) 
  • Lantremange (rue Edmond Leburton, rue Joseph Piette)

Les époux Walraedt mis à l’honneur (Waremme)

Le 30 avril 2016, les époux WALRAEDT sont mis à l’honneur par la commune de Waremme. Ils ont légué à la ville une œuvre du peintre waremmien (d’Oleye), MATERNE Roland, « Les Fiancés de la Vie ». C’est une peinture à l’huile sur panneau, réalisée entre 1965 et 1966, représentant un jeune couple enlacé. L’œuvre est placée dans le hall de l’autel de ville.

Guillaume Bottin, concierge (Waremme)

En janvier 1940, BOTTIN Guillaume est le concierge de l’Hôtel de Ville de Waremme.

Des prisonniers rue Joseph Wauters (Waremme)

Le 12 mai 1940, des centaines de soldats belges, qui ont passé la nuit à Waremme (chez l’habitant ou à la belle étoile) sont faits prisonniers par les Allemands. Ils sont rassemblés sur le trottoir de la rue Joseph Wauters, de l’Hôtel de Ville jusqu’à la place du Roi Albert 1er. L’autre trottoir est couvert de leurs havresacs, casques, bottines, ceinturons, fusils, mitrailleurses, …, amoncelés sans ordre. Ces prisonniers seront emmenés, en colonnes, jusque Tongres.

Léon Charlier, boucher (Waremme)

En janvier 1940, l’étal du boucher CHARLIER Léon est situé en face de l’Hôtel de Ville de Waremme.

Les « Collabos » sont arrêtés (Waremme)

Le 7 septembre 1944, des Résistants patrouillent dans Waremme et arrêtent ceux que la rumeur publique qualifie de traitres ou de collaborateurs.

Ils sont conduits, sans ménagement, à l’Hôtel de Ville. Ils gravissent les marches du perron sous les huées d’une foule nombreuses et sont enfermés dans les sous-sols de l’immeuble.

Tensions à l’Hôtel de Ville (Waremme)

Le 7 septembre 1944, en pénétrant à l’Hôtel de Ville de Waremme, les Résistants de l’Armée Secrète (AS), MOUREAU Edmond et GODBILLE Maurice, y trouvent quelques membres du Front de l’Indépendance (FI) qui les ont précédés:

  • GAUNE François
  • DERYDT Alfred
  • RENKIN André

Il y a des divergences de vue entre les deux organisations de Résistants.

Les membres du Front de l’Indépendance veulent une répression impitoyable et immédiate des traitres et des collaborateurs, alors que les membres de l’Armée Secrète veulent avant tout réinstaller l’autorité qui existait en mai 1940, c’est-à-dire le bourgmestre JOACHIM Guillaume. Les membres du Front de l’Indépendance déclarent que celui-ci a collaboré avec l’Occupant et qu’il doit être démis. Pour eux, le seul représentant de l’autorité doit être le commissaire HARDY Camille, qui a refusé toute collusion avec les Allemands, dès le début de l’Occupation.

Léon Charlier, boucher (Waremme)

En septembre 1944, le boucher CHARLIER Léon est installé près de l’Hôtel de Ville, à Waremme.

Le Résistants occupent les points stratégiques (Waremme)

Le 7 septembre 1944, vers 14 heures, une petite troupe de Résistants du Groupe « Otarie », commandée par NELIS Gaston, investit Waremme et occupe des points stratégiques:

  • LEJEUNE René et SAUWENS André s’installent dans les ruines du coin de la rue Gustave Renier, pour surveiller le carrefour du Centre.
  • THOMAS Jean-Baptiste, BOURS Jean, HERCKENS Jules et MISSOTTEN Hubert prennent position dans la pharmacie « GIELEN », de l’autre côté de ce carrefour.
  • MOUREAU Edmond et GODBILLE Maurice pénètrent dans l’Hôtel de Ville.
  • NELIS Gaston, dit « Joseph », et PAPY Justin s’introduisent dans la gare.

Des instructions pour la reprise de Waremme

Le 6 septembre 1944, REYNTENS Louis ordonne à NELIS Gaston, dit « Joseph », de prendre le contrôle de Waremme, avec un groupe de dix hommes et quatre gendarmes.

  • Il devra contrôler les points stratégiques: le carrefour du Centre, la centrale téléphonique, la gare, l’Hôtel de Ville, la gendarmerie.
  • Il devra veiller à rétablir les administrations telles qu’elles fonctionnaient le 10 mai 1940.
  • Il devra contenir tout désordre, spécialement les violences envers les collaborateurs (pour éviter le renouvellement de « l’Affaire Doyen »). Dans la mesure du possible, ceux-ci seront incarcérés à l’Hôtel de Ville, pour les mettre à l’abri des exactions.
  • Il devra prendre les dispositions nécessaires pour éviter le pillage des magasins et des habitations appartenant à ces collaborateurs.

LEBURTON Edmond désigne les hommes mis à la disposition de NELIS Gaston:

  • BOURS Jean
  • GODBILLE Maurice
  • HERCKENS Jules
  • LEJEUNE René
  • MISSOTTEN Hubert
  • MOUREAU Edmond
  • PAPY Justin
  • SAUWENS André
  • THOMAS Jean-Baptiste

Avant l’opération, le groupe va se cacher dans la ferme de DOUCET Jules.