Dans les années 1580 – 1590, Waremme compte au moins 6 hôtels, dont 5 se situe dans le haut de la ville. Dans ces hôtels, on sert à boire et à manger. Ils servent également de cadre à des réunions officielles.
- L’hôtel du Cerf : Il joint au sud le cimetière de l’église de Waremme, au nord une ruelle qui va du Grand Chemin vers le Geer, à l’est le Chemin Royal (Chemin de Saint-Trond). Cet hôtel occupe donc l’emplacement de l’actuelle garderie « La Diablotine ». Sans doute doit-il son nom à son enseigne
- L’hôtel delle Taxhe : Il borde la Grand’Rue et touche lui aussi au cimetière, mais à l’ouest. La maison de Fastré Makar jouxte cet hôtel. Un terrain vague, appelé « Vieule Taxhe » (Vieille Taxhe) s’étend devant l’hôtel. Il occupe probablement l’emplacement de l’actuelle Banque BNP-Paribas-Fortis
- L’hôtel du Verd Cheval (du cheval vert) : En bordure du même terrain vague s’éleve une maison antérieurement occupée par le boulanger Bastiane, et dans laquelle un nommé GIELET « le jeune » ouvre un hôtel vers 1588. Il occupe probablement l’emplacement qu’occupera plus tard le magasin de vêtements Topaze
- L’hôtel « Delle Stoile » (de l’étoile) : Séparé du précédent par une ruelle. Il est cité dès 1580. Il occupe probablement le coin de la Place de L’Ecole Moyenne
- La Maison Gramme : S’élève également contre l’église
- L’hôtel de l’Ange : dont on ne connaît pas l’emplacement.
Trois de ces hôtels appartiennent à l’hôpital de Waremme situé rue du Pont (actuelle rue Hubert Stiernet) : l’hôtel delle Taxhe, l’hôtel du Cerf et l’hôtel du Verd Cheval. Les tenanciers de ces hôtels versent une rente annuelle à l’hôpital. Le montant de la rente est fixé en quantité d’épeautre. C’est ainsi que le loyer annuel de l’hôtel delle Taxhe est fixé à 1 muid, celui de l’hôtel du Cerf à 1/2 muid et celui de l’hôtel du Verd Cheval à 1 muid 3/4. Un muid vaut à cette époque 245,695 litres. Il se divise en 8 setiers. Le setier se divise en 4 quartes. La quarte se divise en 4 pougnoux. Le pougnoux se divise en 4 mesurettes. Le montant du loyer est versé soit en épeautre, soit converti en une quantité de valeur équivalente de seigle ou de froment, soit converti en argent.
Outre ces hôtels, l’hôpital est également propriétaire de 16 maisons dont les occupants versent également une rente annuelle d’à peu près 3/4 de muid.