Une première grande route passe par Waremme

En 1846, la route de Waremme à Huy, avec un embranchement de Viemme à Saint-Georges, est la première grande voie qui atteint Waremme. Elle emprunte la première section de l’actuelle route de Huy et met Waremme en communication avec Liège en croisant à Faimes la route nouvelle qui va de Bierset à Hollogne-sur-Geer.

Un chemin contourne les remparts (Waremme)

En 1840, Il existe un chemin (probablement bien plus ancien) qui épouse le contour extérieur des remparts à partir de la Porte de Saint-Trond, qui passe devant la Porte de Liège et qui rejoint la route sortant de la ville par la Porte de Huy. Ainsi, venant de Saint-Trond, par exemple, un voyageur peut, après avoir traversé le pont du Geer, prendre la direction de Liège ou de Huy sans traverser la ville. Cela peut s’avérer fort utile lorsque les portes de la ville sont fermées, la nuit par exemple ou peut-être en cas d’épidémie.

Waremme vote son annexion à la France

Le 21 février 1791, les autorités communales de Waremme (en même temps que Huy, Verviers, Ciney, Visé et Dinant) votent une motion d’annexion à la France.

Waremme s’attire les bonnes grâces du Duc de Malborough

john churchill duc de marlborough

john churchill duc de marlborough

Le 18 août 1703, le conseil communal de Waremme décide d’envoyer 6 dindons, 6 canards et 12 poulets, au Duc DE MARLBOROUGH qui campe près de Huy, afin de s’attirer ses bonnes grâces. Il joint un muid d’avoine pour le sieur CARDONEL, secrétaire du général anglais. C’est le bourgmestre BOUX François qui est chargé d’apporter ces présents à leurs destinataires. En remerciement, le Duc DE MARLBOROUGH remet au magistrat de Waremme un billet qui recommande à ses officiers commandant les escortes de fourrages de protéger la ville contre les maraudeurs et de s’assurer qu’on n’y fasse aucun désordre.

Les officiels de Waremme se font rembourser des « notes de frais »

En 1702, un officiel de la ville se fait rembourser par la ville les débours qu’il a supportés lors d’un voyage à Mons : frais de malles, de chevaux, de barque (à Huy), de repas, de vin, de logement, de valets, …

Des troupes françaises pillent Waremme

Le 3 septembre 1676, sans laisser le moindre répit aux habitants, ce sont les Français qui arrivent à Waremme après leur succès de Maastricht. Le Maréchal DE SCHOMBERG reste à Waremme pendant 5 ou 6 jours. Ses hommes vont piller jusqu’à la dernière gerbe. Des habitants effrayés, partent se réfugier dans les faubourgs de Liège et de Huy.

Les villages des environs de Waremme doivent s’acquitter d’une lourde taxe aux Français

En 1675, les villages de l’entité de Waremme sont frappés d’une contribution de 3.336 florins, par le commandant français de la garnison de Huy. Des otages, pris dans chaque communauté, sont retenus 36 jours (à leurs frais !), jusqu’au paiement de la somme.

Les contributions aux armées françaises sont lourdes (Waremme)

Le 10 août 1675, les villages des environs de Waremme se débattent également dans des difficultés financières. Les Français, casernés à Huy, les somment de leur verser 834 patacons. Les troupes de LEAU réclament aussi des contributions de guerre. Un otage est pris dans chaque commune. Ces prisonniers sont envoyés à Huy, où ils seront détenus 36 jours. Ce qu’ils coûtent en nourriture est exigé en plus du tribut initial.

Le capitaine Henri Jossar de Waremme, prisonnier des Français

Le 19 juillet 1675, le capitaine JOSSAR Henri de Waremme est emmené prisonnier à Huy. Il n’a pu satisfaire aux réquisitions d’une troupe française, cantonnée à Longchamps.