L’emplacement de la nouvelle école communale (Waremme)

En 1870, lors des débats au conseil communal de Waremme pour l’installation des nouveaux locaux de l’école communale hors du centre-ville en direction de la gare (à l’endroit qui deviendra plus tard place de la Gendarmerie, puis place du Roi Albert 1er) le conseiller Baron DE LAFONTAINE s’oppose au projet en déclarant qu’implanter l’école dans un endroit aussi excentrique risque de nuire au commerce local. Son opinion n’est pas suivie par ses collègues et il démissionne.

La nouvelle école et la nouvelle Justice de Paix sont donc construites dans les prairies qui bordent la partie de la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters) qui mène à la rue de Saive (qui deviendra plus tard la rue de Huy) et à la rue de la Station (qui deviendra plus tard l’avenue Reine Astrid)

Un noyau d’habitations est créé à Waremme par les Romains

Au 1er sèche, des fortins (burgi) en terre et en bois sont construits aux abords de la chaussée romaine, échelonnés à distance régulière d’environ 30 kilomètres (ce qui correspondait à une journée de marche). Des petits noyaux de type urbain s’implantent autour de ces fortins. Ils abritent des ateliers, des commerces, des bains, des temples, …. Les concubines des soldats, leurs enfants, des commerçants, des artisans, des filles de joie y résident. Les haltes routières de ce type, comme celle de Braives, sont appelées « vicus ». Des relais de moindre importance sont aménagés à mi-distance entre deux « vicus ».

Des Romains semblent donc avoir séjourné dans la région de Waremme. La présence de tumuli pourrait en attester. Les tumuli servent généralement à recevoir les cendres de quelque riche propriétaire foncier ou autre personnage en vue. Ces tombes monumentales commencent à être implantées à partir du dernier quart du 1er siècle. (Il faut néanmoins examiner la possibilité que, pour ensevelir leurs notables, les Romains utilisent des tumuli existants, érigés par les autochtones avant leur arrivée)