Les crèches de Grandir et Découvrir doivent fermer (Waremme – Berloz)

En septembre 2024, l’ASBL « Grandir et Découvrir », annonce qu’elle doit fermer la crèche « Ô comme 3 Pommes », installée rue du Rèwe à Waremme, une autre à Corswarem (Berloz) et une troisième à Lincent, car elle est dans l’impossibilité de réaliser les travaux de mise en conformité, réclamés par l’AFSCA et l’ONE, faute d’accord avec les propriétaires des locaux. Ces 3 crèches accueillent respectivement 24, 21 et 21 enfants.

La ferme Destexhe (Werlaine)

En 1974, après de fortes pluies, la ferme DESTEXHE de Verlaine propose au public de venir ramasser des pommes de terre, en échange d’une somme très modique. Les terres sont tellement gorgées d’eau qu’il est impossible de faire entrer une machine dans les champs.

Jean de Weert saccage Hodeige

En avril – mai 1636, la paroisse de Hodeige a beaucoup à souffrir des soldats croates de DE WEERT Jean, qui y campent et logent. Ils saccagent l’église et le village. Le curé, l’abbé DE DONCHEIL (DE DONCEEL) Thomas, doit se sauver par crainte d’être fait prisonnier pour la communauté et de subir toutes sortes de mauvais traitement, parce que les habitants sont dans l’impossibilité de payer au terrible capitaine l’entièreté des contributions militaires. DE WEERT Jean, furieux de voir lui échapper le curé, ne recule pas devant l’indignité de faire prisonnière une femme, la sœur utérine du curé, qui habite avec lui.

La direction du Parti Ouvrier Belge (Belgique)

En septembre 1914, devant l’impossibilité matérielle de réunir en assemblée plénière les délégués des provinces, le bureau du Conseil Général du Parti Ouvrier Belge (P.O.B.) se constitue en « Direction du Parti » (quitte à répondre de ses résolutions et de ses actes devant un congrès national du parti, lorsqu’il sera en mesure de se réunir).

Ce bureau est constitué de:

  • BAECK J.
  • BERTRAND L.
  • DEBACKER A.
  • DELPORTE A.
  • LEKEU J.
  • MERTENS C.
  • SOLAU G.
  • SERWY V.
  • WAUTERS Joseph

Les ouvriers ne peuvent se payer le train (Waremme – Liège)

Jusqu’en 1869, il n’est pas possible pour un ouvrier waremmien de faire quotidiennement les trajets de Waremme à Liège, vu le prix du ticket. En effet, le trajet aller-retour coûte 2 francs, soit le salaire de 2 journées de travail sans nourriture. C’est pourquoi il n’utilise que très rarement ce moyen de transport.

Crisnée ne peut pas acheter de matériel de lutte contre les incendies

Le 22 décembre 1861, le conseil communal de Crisnée, vu l’insuffisance des revenus de la commune, estime qu’il lui est impossible, pour le moment, d’acquérir une pompe à incendie et ses accessoires, comme recommandé par une circulaire du gouverneur de la province.

Hubert Rome écrit à ses parents (Momalle – France)

Le 26 Pluviôse de l’An XII, ROME Hubert, de Momalle, soldat au 3ème bataillon 7ème compagnie eu 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne, en garnison à Paris, écrit à ses parents:

« Mon cher père et ma chère mère,

Je mets la main à la plume pour répondre à la vôtre en date du 18 Pluviôse qui m’a fait un sensible plaisir d’apprendre que vous jouissez d’une parfaite santé, quant à l’égard à la mienne, elle est un peu meilleure. Je suis sorti de l’hôpital depuis le 7 de ce mois, je suis surpris de ce que vous m’apprenez que mon frère est pour la Réserve. Je vous prie de chercher tous les moyens possibles afin qu’il en soit exempt ou faite votre possible pour le faire remplacer afin que vous, vous ayez une aide pour vous accompagner à faire valoir le peu de terrain que vous avez.

Quant au sujet du certificat que vous m’avez fait passer pour que je puisse me procurer le mien d’obtenir une permission ou convalescence pour aller au pays, il n’y a aucun moyen dans ce moment, il est très difficile à en obtenir, même ceux qui ne sont qu’à 10 et 15 lieue de Paris ne peuvent en obtenir que par cause bien constatée. Le plus de 8 jours ainsi mon cher père, s’il eut été possible d’en avoir vous pouvez certainement être assuré que j’ai fait tout mon possible pour pouvoir en obtenir. C’est qui m’a été impossible d’en obtenir.

Au sujet que les affaires de la guerre ne sont pas terminées, nous avons un bataillon du régiment qui est parti pour se rendre au Havre pour embarquer. Ils sont au nombre de 800 hommes et si je n’eus pas été malade, je serai parti avec ce même bataillon.

Je vous apprendrai pour nouvelle que l’on vient d’arrêter dans Paris trois personnes qui conspiraient la mort du P. Consul BUONAPARTE (BONAPARTE) qui sont le général MAUREAU, DUMOURIEZ général en chef de l’armée d’Angleterre, et PICHEGRU, et on ne sait s’est qui leur sera fait.

Rien autre à vous marquer. Bien (des) compliments à toute la famille ainsi qu’au citoyen JACO, maire. Je finis en espérant que la présente vous trouvera en parfaite santé telle que je la désire. Je suis pour la vie votre fils. Mon adresse est toujours la même.

La Ville condamnée (Waremme – Liège – Allemagne – Etats-Unis)

Le 8 juin 1950, la Cour d’Appel de Liège condamne la ville de Waremme à payer 5.510.262 francs de dommages et intérêts à DOYEN Camille, en réparations des dommages causés par la population à la fin de la Première Guerre Mondiale.

La moitié de cette somme représente les intérêts depuis 1932, date à laquelle le Tribunal des Dommages de Guerre a débouté la famille DOYEN.

Devant la Cour, les « DOYEN » ont invoqué un décret du 10 Vendémiaire de l’An IV (le 2 octobre 1795) qui règle la police dans les communes. Ce décret stipule qu’en cas d’émeutes et de dommages, les autorités communales sont tenues pour responsables et doivent payer les dégâts occasionnés. DOYEN Camille a ajouté que le bourgmestre faisant-fonction, JOACHIM Guillaume, n’a rien fait pour protéger ses établissements de la vengeance populaire.

La ville de Waremme, quant à elle, a déclaré que la gendarmerie n’était pas encore rétablie et que, par conséquent, il lui a été impossible de maintenir l’ordre. De plus, elle a insisté sur le fait que la population a été excitée par les soldats alliés présents. Or, ce même décret de 1795 prévoit que, si les émeutes ont été provoquées par des membres extérieures à la « communauté villageoise », les autorités communales sont dispensées de dédommager les victimes.

700 cavaliers russes campent près de Waremme

En 1814, l’armée des Alliés occupe la province. Au mois de janvier, le maire de Liège demande à son homologue de Waremme la livraison de 600 bottes de foin. Mais celui-ci lui répond que ce n’est pas possible car il est déjà chargé du logement d’environ 700 cavaliers russes avec leurs chevaux, commandés par le colonel Baron DE SUCHTELEN.