Théodore Deruisseau, soldat (Waremme)

En 1811, DERUISSEAU Théodore, journalier (?) à Waremme, conscrit, est incorporé à la Garde Impériale. Il s’enfuira en cours de route et sera mis au dépôt.

Mathias Bottin, soldat (Waremme)

Le 14 novembre 1813, BOTTIN Mathias, domestique à Waremme, conscrit, est incorporé comme fusilier au 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne, après avoir été mis au dépôt.

Arrestation de Cyrille Jacquemin (Geer – Verviers – Liège – Allemagne)

En 1943, JACQUEMIN Cyrille, de Geer, est arrêté par les Allemands dans la région de Verviers, alors qu’il récolte des vivres pour les Résistants. Il sera incarcéré deux mois à la Citadelle de Liège.

Des Résistants transportent de la farine (Oreye – Crisnée)

Le 22 mars 1944, les Résistants LEBURTON Albert, dit « Boldje », d’Oreye, BASTIN Charles, gendarme à la brigade d’Oreye et MOYSE Louis, chauffeur de camion à la Raffinerie d’Oreye, sont chargés par BAILLY Joseph (chef de leur section de Résistants), de faire parvenir 3.000 kg de farine, venant du moulin de Ville-en-Hesbaye, à la boulangerie HENNEMANN  à Crisnée. 

Cette farine doit servir à confectionner du pain pour ravitailler les réfractaires de la région, l’Armée Secrète et les nécessiteux du village.

Ils sont arrêtés par les Feldgendarmes allemands, torturés et incarcérés.

La Tour fortifiée de Les Waleffes attaquées

En 1312, le Comte DE LOOZ attaque la tour fortifiée, construite sur la Motte de Les Waleffes, et libère deux prisonniers qui y étaient incarcérés pour homicide.

La Tour de Les Waleffes attaquée

En 1255, les Hutois attaquent la Tour fortifiée construite sur la Motte de Les Waleffes, pour libérer l’un des leurs qui y est incarcéré.

Arrestation de Julien Moës (Lamine – Allemagne)

Le 7 août 1944, MOËS Julien, de Lamine, est arrêté par les Allemands. Il est emmené, pieds nus, dans le village, un sac sur la tête pour dissimuler son visage en sang, conséquence des coups reçus lors de son arrestation.

Il sera emmené à la Kommandantur de Huy, puis au siège de la Gestapo à Liège, avant d’être incarcéré à la prison Saint-Léonard.

Il a été dénoncé par LONGREE André, fait prisonnier lors du combat de Lamine, le 16 juin 1944. Ce dernier a révélé aux Allemands qu’une importante cache d’armes était située dans la maison « Moës ».

Des instructions pour la reprise de Waremme

Le 6 septembre 1944, REYNTENS Louis ordonne à NELIS Gaston, dit « Joseph », de prendre le contrôle de Waremme, avec un groupe de dix hommes et quatre gendarmes.

  • Il devra contrôler les points stratégiques: le carrefour du Centre, la centrale téléphonique, la gare, l’Hôtel de Ville, la gendarmerie.
  • Il devra veiller à rétablir les administrations telles qu’elles fonctionnaient le 10 mai 1940.
  • Il devra contenir tout désordre, spécialement les violences envers les collaborateurs (pour éviter le renouvellement de « l’Affaire Doyen »). Dans la mesure du possible, ceux-ci seront incarcérés à l’Hôtel de Ville, pour les mettre à l’abri des exactions.
  • Il devra prendre les dispositions nécessaires pour éviter le pillage des magasins et des habitations appartenant à ces collaborateurs.

LEBURTON Edmond désigne les hommes mis à la disposition de NELIS Gaston:

  • BOURS Jean
  • GODBILLE Maurice
  • HERCKENS Jules
  • LEJEUNE René
  • MISSOTTEN Hubert
  • MOUREAU Edmond
  • PAPY Justin
  • SAUWENS André
  • THOMAS Jean-Baptiste

Avant l’opération, le groupe va se cacher dans la ferme de DOUCET Jules.

Mort de Dieudonné Haccourt (Waremme – Russie)

Le 21 janvier 1948, HACCOURT Dieudonné décède à (?), à l’âge de 74 ans. Il a épousé TINLOT Marie-Thérèse-Jeanne, puis GALMACE Joséphine (sans avoir divorcé de sa première épouse). Ce second mariage sera annulé pour bigamie. Il a eu une relation extraconjugale avec GAILLARD Marguerite, qu’il a assassiné pour jalousie. Il a été condamné et incarcéré en France. Il a combattu en Russie durant la Première Guerre Mondiale. Il sera inhumé au cimetière de Waremme.

Libération « chahutée » de Waremme

Le 6 août 1944, Waremme est libérée.

L’Hôtel de Ville est envahi par des Résistants du Front de l’Indépendance (F.I.) qui veulent démettre et incarcérer pour collaboration le bourgmestre. A leurs yeux, JOACHIM Guillaume n’a pas rempli son devoir et, selon la rumeur, il aurait fait preuve de complaisance envers l’ennemi, dans le cadre de sa participation aux réquisitions et aux livraisons de céréales.

Mais cette intervention se heurte à l’Armée Secrète (A.S.) qui entend rétablir à Waremme la situation existant avant le 10 mai 1940. NELIS Gaston est intransigeant: la seul autorité légale à Waremme est le bourgmestre en titre.

Le Front de l’Indépendance (F.I.) déposera une plainte à l’Auditorat Militaire contre les « actes antipatriotiques commis par le maïeur de Waremme »:

  • Il a enseigné la résignation aux femmes qui se plaignaient de ne pas avoir assez de viande.
  • Il a refusé de donner des suppléments de froment.
  • Certains n’ont pas obtenu l’autorisation nécessaire pour rouler en voiture.
  • Il a fait preuve de complaisance avec l’ennemi dans le cadre des réquisitions.
  • Il a vendu les moteurs de l’ancienne centrale électrique de la ville.

L’Auditeur répondra que ces accusations ne sont que des « on-dit » et que le bourgmestre a bien respecté la loi.