En octobre 1568, l’église d’Oreye est incendiée par les troupes de GUILLAUME D’ORANGE. Le village est pillé.
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Liège est incendiée
Le 3 novembre 1468, CHARLES LE TEMERAIRE incendie Liège, après l’avoir pillée pendant plusieurs jours.
Incendie à Lantremange
Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2012, vers 4 h du matin, un violent incendie se déclare à Lantremange, dans un entrepôt de 30m de long sur 13 m de large, situé rue Edmond Leburton. Les pompiers doivent lutter contre le feu pendant plusieurs heures.
Dans ce bâtiment, situé à quelques mètres de la ferme « Jadot » se trouvent des voitures de collection. Il n’y a pas de blessé, mais 14 voitures sont détruites. Les dégâts pourraient s’élever à 250.000 euros.
Les voitures appartiennent à JOYEUX Gilbert, membre de l’Auto – Rétro – Club Mosan. La piste criminelle est quasiment confirmée.
Incendie dans le zoning de Waremme
Le 5 octobre 2012, en fin de soirée, un incendie se déclare à l’usine « Deufol », située dans le zoning industriel de Waremme. Les ouvriers doivent être évacués. Les pompiers éteignent le sinistre, qui ne fait pas de victime.
Incendie de l’ancien Hôtel de Hesbaye à Waremme
Dans la nuit du 25 au 26 juin 2003, l’ancien Hôtel de Hesbaye, situé place Ernest Rongvaux à Waremme, est la proie des flammes. L’incident met en évidence les difficultés rencontrées par les pompiers de Waremme, pour combattre le feu sans grande échelle. Les 25 occupants de l’immeuble (les chambres ont été transformées en 28 « kots » garnis, par une société de Beringen) sont évacués grâce à l’intervention de DIGNEFFE Olivier. CHARLIER Michel est l’un des pompiers.
Le café qui se trouve au rez-de-chaussée est complètement détruit. Le patron est BOURGUIGNON Fabian.
Le bourgmestre de Waremme, CHABOT Jacques, étant en voyage humanitaire à Skopje, c’est le premier échevin, MEUREAU Robert, qui doit gérer la catastrophe et reloger les sinistrés, notamment à l’IPES.
Violent incendie rue Joseph Wauters à Waremme
Le 20 septembre 1990, un violent incendie se déclare au n° 45 de la rue Joseph Wauters à Waremme
Lorsque les pompiers pénètrent dans le grenier de l’immeuble, les flammes lèchent déjà la toiture. Une violente déflagration se produit. Une bonbonne de gaz de 13 kilos vient d’exploser, balayant cinq pompiers en intervention. Certains d’entre eux sont blessés et atteints par des projectiles divers :
- CHARLIER Michel est brûlé au premier degré aux mains
- DEBEN Christian est intoxiqué par les fumées
- ROUTTIAU Jacques est intoxiqué par les fumées
- SACRE José est intoxiqué par les fumées
- LAURENT Victor est blessé à la tête.
Ils sont immédiatement transportés à la Clinique Joseph Wauters.
Un morceau de la bonbonne a été retrouvé à plus de cent mètres de l’explosion.
Grave incendie rue Gustave Renier à Waremme
Le 8 juillet 1955, un grave incendie ravage la boulangerie de l’Union Coopérative, rue Gustave Renier à Waremme.
L’incendie se déclare vers 21h45 et embrase tout le bâtiment avec une rapidité foudroyante. En un quart d’heure, tout l’établissement flambe et forme un brasier impressionnant qui illumine toute la ville.
Le corps des pompiers de la ville arrive sur les lieux après quelques minutes et s’attaque à circonscrire le sinistre qui pourrait s’étendre aux Etablissements « VERJANS », d’un côté, et au « Boerenbond » de l’autre.
Devant l’importance du sinistre, les pompiers de Liège sont appelés en renfort. Le feu est vaincu après deux heures de lutte.
Les dégâts sont très importants : la boulangerie est complètement détruite et de grandes quantités de farine, de grains et de nombreuses denrées sont parties en fumée.
Le conseil communal nomme treize pompiers (Waremme)
Le 6 avril 1893, le conseil communal de Waremme procède à la nomination de treize pompiers :
- BARCY Jules (mécanicien)
- BERTRAND Henri (peintre en bâtiments)
- BROUCKMANS Pierre (concierge)
- DELAIRESSE Joseph (menuisier)
- GEUQUET Adrien (ardoisier)
- GOES Xavier (charron)
- GOFFIN Guillaume (garde-champêtre)
- JACQUET Albert (peintre en bâtiments)
- LIBENS Lambert (cantonnier)
- MASSAU Joseph (garde-champêtre)
- MASSAU Noël (garde-champêtre)
- UYTDENBROECK Louis (plombier zingueur)
- VANAKEN Jean (plombier zingueur)
- VANSPAUWEN Lambert (jardinier)
C’est GEUQUET Adrien qui est nommé chef des pompiers. Ils sont payés à l’incendie.
La prévention des incendies (Liège)
Le 4 mai 1786, le Prince-Evêque de Liège prend une Ordonnance relative à la prévention des incendies.
« … Il ne sera sera permis à personne d’entrer avec une chandelle ou autre lumière, sans lanterne, dans les étables, granges ou endroits où on met de la paille, du lin, du chanvre, chauffage ou autres matières combustibles sous peine d’une amende d’un florin d’or.
Personne ne pourra, le soir ou pendant la nuit, battre des grains ni hacher des pailles ou autres fourrages, avec de la lumière, quand bien même elle seroit dans dans une lanterne, sous peine d’une amende d’un florin d’or.
Attendu les emplacements dangereux de plusieurs fours, et qu’on peut ici facilement faire cuire, pendant tout le jour, tout ce qui est nécessaire, il est défendu à tous et à chacun, d’allumer ou de laisser allumer ses fours après le soleil couché, et plus matin d’une heure avant le lever du soleil, sous peine d’une amende d’un florin d’or.
Il est défendu d’avoir des fours couverts de paille, sous peine d’un florin d’or et les toits de paille qui pourroient présentement encore se trouver au-dessus des fours, devront être ôtés dans le terme de deux mois, après la publication de la présente, sous la même amende d’un florin d’or.
Personne ne pourra faire du feu ni allumer des poëles, que dans les places propres à faire du feu ; à quel effet il devra y avoir des cheminées convenables, maçonnées de pierre ou de briques sortant au-dessus du toit, au moins de deux pieds, le tout sous peine d’un florin d’or.
Il ne sera permis à personne d’entasser dans les rues et places des villes des fagots, bruyères et autres matières combustibles, sous peine d’encourir une amende d’un florin d’or pour chaque contravention, et du double en cas de récidive.
Personne ne pourra mettre ses cendres sur les greniers, dans les granges, où se trouvent quelques matières combustibles, ni les mettre dans des vases de bois ou autres qui pourroient donner sujet de crainte ou de danger, le tout sous peine d’un florin d’or.
En cas que les cendres ou les amas des cendres de l’un ou l’autre bourgeois fussent trouvés chauds ou brûlants, sans être dûment couverts, icelui encourra l’amende d’un florin d’or.
Personne ne pourra entasser ni mettre du bois, des fagots, fascines, de la paille, du foin, du lin, du chanvre ou autres matières combustibles sur un grenier, ne fût à trois pieds et plus, mesure comme dessus, de distance des cheminées ou des places à feu, le tout sous peine d’un florin d’or.
Personne ne pourra, avec une pipe à tabac allumée, fût-elle couverte ou point, venir dans les granges, étables, ou autres places, où se trouvent des matières combustibles, sous peine de trois florins d’or : à l’égard desquelles amendes les pères et mères et les maîtres seront responsables pour leurs enfants, domestiques ou ouvriers.
Chaque surcéant de la ville tenant cheval ou bétail, ce qui doit quelquefois inévitablement l’obliger d’entrer de la nuit dans ses étables ou granges, devra, dans le terme de quinze jours après la publication de cette, et subsécutivement en tout temps, être pourvu d’une bonne et bien conditionnée lanterne, laquelle il sera obligé de montrer aux bourguemaîtres et officiers lorsqu’ils feront les visites nécessaires, à l’effet de la présente, selon les lois, le tout respectivement sous peine d’un florin d’or.
Les bourguemaîtres et officiers à qui il touche feront, au moins une fois par an, ainsi que d’ancienneté il a toujours été observé, une visite générale des maisons, greniers, cheminées, fours, étables, granges et autres bâtiments ; et en cas, où les points susécrits, ils trouveront qu’il y a d’autres risques pour le feu, ils enjoindront convenablement au maître de telle maison d’ôter d’abord tel danger, et d’y pourvoir, ce que tel maître sera obligé d’exécuter dans les vingt-quatre heures après la semonce, sous peine d’un florin d’or.
Les bourguemaîtres faisant la visite et trouvant des cheminées ou fours crevassés ou défectueux, ils avertiront les bourgeois ou maître de la maison, de réparer telles crevasses, et de pourvoir convenablement aux défauts dans les huit jours immédiatement suivants, et, en cas que le maître de ladite maison , soit locataire, soit propriétaire, ne pourvoiroit pas, pendant la huitaine, suffisamment à ces crevasses, il encourra une amende de trois florins d’or. … »
Violent incendie à Waremme
Le 16 janvier 1748, vers vingt heure trente, un incendie éclate dans une étable de Waremme. Les flammes, activées parle vent, consument le quart de la ville en moins de 4 heures. L’hôtel de ville, l’école, 32 maisons et 2 grosses fermes avec quantité de bestiaux, sont détruits. Dans ce sinistre, de nombreux Waremmiens vont trouver la mort. D’autres, plus nombreux encore, s’en sortent avec des blessures plus ou moins graves.
Le curé de la ville, le Révérend BOURDON Charles, se précipite au milieu des flammes pour en retirer une femme « déjà rotie par le feu ».
Sans l’intervention énergique des Pères du Couvent des Récollets, établis à Waremme depuis 1630, toute la ville aurait été réduite en cendres.