L’avouerie de Hodeige

La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.

Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:

  • soit chaque année,
  • soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
  • soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier

De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.

L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.

Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.

Indemnité pour le garde-champêtre (Remicourt)

En 1952, le collège échevinal de Remicourt attribue une indemnité annuelle de 1.200 francs, pour dédommager le garde-champêtre qui utilise son vélo personnel pour les besoins du service.

Indemnité pour le personnel « Mélotte » (Remicourt – Gand)

En 1913, les membres du personnel des usines « MELOTTE » de Remicourt reçoivent une indemnité de 10 francs pour leur permettre d’aller visiter le pavillon de l’entreprise à l’Exposition de Gand.

Taxation de la sucrerie (Geer)

Le 16 octobre 1869, se référant à une loi du 10 mars 1866, la commune de Geer prend l’arrêté suivant:

 » Considérant que la fabrique de sucre de Hollogne-sur-Geer occasionne des dégradations extraordinaires tant aux chemins vicinaux de la commune de Geer qu’aux chemins de grande communication qui traversent son territoire, nous estimons qu’une subvention spéciale, en rapport avec cette dégradation, doit être payée par cette fabrique de sucre à la commune de Geer. « 

Le propriétaire de l’usine, Monsieur NAVEAU, proposera de payer annuellement une indemnité de 265 francs, à la commune de Geer.

Le vélo du garde-champêtre (Lamine)

En 1948, le conseil communal de Lamine alloue une indemnité annuelle de 300 francs au garde-champêtre, pour l’utilisation de son vélo personnel, dans son service.

La commune aide les grévistes (Lamine – Remicourt)

Le 26 août 1920, le conseil communal de Lamine décide d’accorder une indemnité de chômage aux ouvriers de l’usine « MELOTTE » de Remicourt, en grève depuis le mois de juin.

Réparation des chemins de Lamine

Le 19 avril 1915, le conseil communal de Lamine décide d’accorder une indemnité journalière de 2 francs, aux ouvriers sans travail qu’elle utilise pour réparer les chemins de la commune.

La Mutuelle « La Justice » (Remicourt)

En 1906, la Mutuelle « La Justice » est créée à Remicourt. Elle assure aux habitants une assistance en cas de revers de santé. Elle est d’obédience socialiste, organisée par le Parti Ouvrier Belge (P.O.B.). L’indemnité de maladie est de 1 franc 50 par jour, durant 6 mois.

Les Allemands veulent inciter les chômeurs à se rendre en Allemagne (Hesbaye)

travail en allemagne

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En 1941, les Allemands tentent d’amadouer les chômeurs esbignons pour qu’ils acceptent de travailler volontairement en Allemagne. Ils leur promettent des mesures sociales et une indemnité de 750 francs (une fortune !).

Plus tard, vu le manque de succès de ce volontariat, les chômeurs seront obligés de partir travailler en Allemagne.

travail en allemagne

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Epilogue de l’Affaire Doyen » (Waremme – Liège)

Le 27 juin 1962, la Cour d’Appel de Liège condamne la ville de Waremme à payer à DOYEN Camille une indemnité de 934.349 francs, assortie de la condition expresse que la somme soit investie à Waremme-même.