Au moins depuis le 12ème siècle, les statuts archi-diaconaux du diocèse de Hesbaye imposent aux curés des villes et des villages l’obligation de veiller à ce qu’il aie une école près de leur église et à ce que l’instituteur soit un homme capable (la plupart des instituteurs sont alors des clercs qui remplissent en même temps les fonctions de vicaire ou de sacristain). L’instruction y est gratuite (du moins pour les indigents). C’est la Mense des Pauvres qui doit subvenir aux dépenses de l’école.
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Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)
Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:
- Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
- Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.
Hodeige en 1903
En 1903, Hodeige en Hesbaye est une commune de la Province de Liège, bornée au Nord par Grandville et Lens-sur-Geer, au Nord-Est par Fize-le-Marsal, à l’Est par Momalle, au Sud par Lamine et à l’Ouest par Pousset. Elle est à un quart de lieue de Lamine, une demi lieue de Lens-sur-Geer et Momalle, à une lieu de Waremme et à quatre lieues de Liège.
Hodeige fait partie de l’arrondissement administratif de Waremme, de l’arrondissement judiciaire de Liège, du canton de justice de Paix de Waremme, du 45ème canton de milice, du district militaire de Seraing, du canton militaire de Waremme. Le bureau de Poste desservant Hodeige est Remicourt. La paroisse relève (et a toujours relevé) de l’Evêché de Liège. Hodeige est traversé par l’Yerne, affluent du Geer, dont la source est à Yernawe, près de Saint-Georges.
Hodeige comprend 142 habitations, construites pour la plupart en briques et pierres, quelques-unes en bois et en argile, couvertes en tuiles ou en ardoises. On y cultive froment, seigle, orge, betteraves, pommes de terre, fourrage, légumes et fruits. On y élève chevaux, vaches, moutons et porcs.
Sa superficie est de 425 hectares 70 ares. Il y a une tombe romaine (tumulus) aux confins de Hodeige et de Fize-le-Marsal. Il y a une école mixte avec instituteur et sous-instituteur. L’église est dédiée à Saint-André apôtre, ancienne paroissiale, filiale de celle de Lamine, puis auxiliaire, et enfin succursale en 1842. Cette église, de style gothique, est rangée dans la 3ème classe des édifices monumentaux du culte.
Paul Petitjean à l’ Union des Prisonniers de Guerre (Remicourt – Allemagne)
Le 4 décembre 1943, PETITJEAN Paul, instituteur de Remicourt, adhère à l’Union des Prisonniers de Guerre, au Kommando du Brommy 1184 C, du Stalag XC. Il s’agit d’un camp disciplinaire.
Anne Leunen, médecin (Remicourt)
En (?), le docteur LEUNEN Anne ouvre un cabinet à son domicile, rue de Limont à Remicourt (ancienne villa PIRET). Elle est la fille de l’ancien instituteur du village.
La Société d’Archéologie et d’Histoire de Waremme et de Hesbaye
Le 26 novembre 2004, l’ASBL « Société d’Archéologie et d’Histoire de Waremme et de Hesbaye » modifie ses statuts.
Ses membres fondateurs sont:
- LEBURTON Edmond, décédé
- l’abbé RENARD, décédé
- BOLLINNE Jean, assureur
- DAEMEN François, assureur
- DEJARDIN Eliane, décédée
- DOGUET Pierre, décédé
- LISTRE Marie-José, employée
- MAWET Raymond, décédé
- MONTJOIE Paul, étudiant
- MOUREAU Georges, instituteur
- ROSOUX Alfred, forgeron
La bibliothèque de Remicourt
Le 7 juin 1924, une commission est chargée de gérer la bibliothèque de Remicourt. Elle est composée de:
- MELON Mathieu, pharmacien
- PETITJEAN Hector, instituteur en chef
- SEVENANTS Pol
Les décisions de cette commission restent soumises à l’approbation du Conseil Communal du village. La bibliothèque est accessible un jour par mois et le prêt de livres est gratuit. L’emprunteur doit signer dans un registre et le prêt est consenti pour un mois.
Des livres pour la bibliothèque (Remicourt)
Le 6 février 1923, la Conseil Communal de Remicourt arrête la liste des livres que l’instituteur du village devra acquérir pour la bibliothèque du village.
Paul Petitjean, retraité (Remicourt)
Le 30 septembre 1968, PETITJEAN Paul, instituteur à Remicourt, prend sa retraite.
Démission d’Hector Petitjean (Remicourt)
Le 1er septembre 1956, PETITJEAN Hector démissionne de ses fonctions d’instituteur en chef de l’école de Remicourt. L’école du soir pour adulte est supprimée.