Le 7 août 1931, une loi interdit de bâtir sans autorisation sur un site classé, auprès d’un tumulus. Cette loi sera modifiée par un décret du 18 juin 1976. (Pourtant, une maison sera construite vers 1990 (?), près des « Tombes » de Omal).
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Les Allemands contrôlent l’abattage (Crisnée)
En 1940, l’occupant allemand interdit les « tueries » particulières d’animaux. Les marchands-bouchers de Crisnée obtiennent que les installations de MARNEFFE Hubert soient désignées comme abattoir communal.
Les malades à l’écart
En 1531, QUINT Charles publie un arrêté interdisant l’accès aux maisons, tavernes et autres lieux publics, aux malades atteints de la peste ou de la lèpre.
Ordonnance sur l’enseignement (Pays-Bas autrichiens)
Le 6 septembre 1744, D’AUTRICHE Marie-Thérèse, impératrice des Pays-Bas autrichiens, prend une ordonnance impériale qui règle l’enseignement élémentaire dans tous les Etats de la monarchie autrichienne:
- Règles à suivre pour la construction des bâtiments scolaires
- Livres à employer
- Obligation pour les enfants de fréquenter l’école
- Division des écoles en 3 degrés
- Défense aux maîtres de tenir cabaret
- Rôle des inspecteurs de l’enseignement
Naissance de l’avoué (advocatus)
Durant toute la période médiévale, l’Eglise s’efforce d’éviter à ses membres l’ingérence dans les affaires du « Siècle ». En interdisant au clergé de porter les armes et, à fortiori, de verser le sang, les autorités religieuses justifient la naissance d’une nouvelle institution: l’avouerie.
Dans une société féodale où la violence est omniprésente, l’avouerie va défendre les biens ecclésiastiques, que ce soit par la voie judiciaire ou par la force des armes. Cette mission incombera à un laïc, généralement qualifié d’ « Advocatus », traduit en français par avoué.
La loi « Vanhumbeck » (Belgique)
En 1879, une loi, dite « VANHUMBECK » institue l’école neutre en Belgique et interdit aux communes de subventionner les écoles libres.
L’église de Hodeige sera restaurée
En 1902, l’architecte liégeois LHOEST établit les plans et devis pour agrandir et restaurer l’église de Hodeige. La Fabrique d’Eglise intervient pour un montant de 20.000 francs; le surplus est couvert par une souscription volontaire. Le budget de la commune ne lui permet pas d’intervenir dans la dépense.
Le moulin banal de Remicourt
En 1756, il est défendu aux paysans de Remicourt de faire moudre leurs grains ailleurs qu’au moulin banal du Seigneur du village, sous peine de 10 florins d’or.
Embouteillages à Waremme
Le 1er octobre 1867, pour remédier aux embouteillages dans la commune, causés par l’afflux de tombereaux de betteraves vers les deux sucreries, le Conseil Communal de Waremme prend les mesures suivantes:
- Les chars venant de Waremme doivent monter la rue de la Station du côté gauche et descendre par la rue Sous-le-Château.
- Le stationnement est interdit rue de la Station, à hauteur des raccordements ferrés vers les deux fabriques.
- Aucune voiture ne peut emprunter la rue Sous-le-Château, à partir de la maison « DERUISSEAU ».
- Les chars venant de Longchamps doivent contourner la gare par l’empierrement qui aboutit près de la maison « BERTRAND ». Les autres transports doivent continuer par la rue Sous-le-Château, sans s’arrêter.
En cas d’infraction à ces mesures, une amende de 5 à 10 francs sera appliquée.
Rapport du Comité de Salubrité Publique (Waremme)
Le 11 octobre 1866, le Conseil Communal de Waremme prend connaissance du rapport du Comité de Salubrité Publique concernant les problèmes sanitaires à Waremme.
Ce rapport préconise:
- D’interdire aux bouchers de laisser couler le sang des animaux hors de leur étal. -(Le bourgmestre amende cette proposition en précisant que cette interdiction ne doit pas s’appliquer aux bouchers recueillant le sang des animaux qu’ils tuent, pour le livrer à l’industrie sucrière.)
- D’interdire le séjour prolongé, à l’extérieur, des vieux os nécessaires à la fabrication du « noir animal » utilisé dans les sucreries; de veiller à ce que ces établissements soient toujours maintenus dans de bonnes conditions d’hygiène par l’emploi de désinfectants, tels le chlorure de chaux et l’eau phéniquée. – (Le bourgmestre annonce qu’il a eu, à ce sujet, un entretien avec Messieurs MOMMENS et LAURENTY. Ces derniers s’engagent à ne plus faire calciner eux-mêmes d’os et à acheter le « noir animal » nécessaire à la fabrication de sucre. Ils promettent donc de ne plus acheter de vieux os et de veiller aux conditions d’hygiène de leur établissement.)
Remarque: Dans le processus de fabrication du sucre, l’entreprise sucrière clarifie la solution obtenue par le traitement et le raffinage des betteraves, en ajoutant 5% de « noir animal » en poudre et 0,5% de sang de boeuf. Le « noir animal » est obtenu par la combustion d’os d’animaux, fournis par les équarrisseurs. Cette combustion engendre une importante pollution olfactive.