Rapport du Comité de Salubrité Publique (Waremme)

Le 11 octobre 1866, le Conseil Communal de Waremme prend connaissance du rapport du Comité de Salubrité Publique concernant les problèmes sanitaires à Waremme.

Ce rapport préconise:

  • D’interdire aux bouchers de laisser couler le sang des animaux hors de leur étal.   -(Le bourgmestre amende cette proposition en précisant que cette interdiction ne doit pas s’appliquer aux bouchers recueillant le sang des animaux qu’ils tuent, pour le livrer à l’industrie sucrière.)
  • D’interdire le séjour prolongé, à l’extérieur, des vieux os nécessaires à la fabrication du « noir animal » utilisé dans les sucreries; de veiller à ce que ces établissements soient toujours maintenus dans de bonnes conditions d’hygiène par l’emploi de désinfectants, tels le chlorure de chaux et l’eau phéniquée.  –  (Le bourgmestre annonce qu’il a eu, à ce sujet, un entretien avec Messieurs MOMMENS et LAURENTY. Ces derniers s’engagent à ne plus faire calciner eux-mêmes d’os et à acheter le « noir animal » nécessaire à la fabrication de sucre. Ils promettent donc de ne plus acheter de vieux os et de veiller aux conditions d’hygiène de leur établissement.)

Remarque: Dans le processus de fabrication du sucre, l’entreprise sucrière clarifie la solution obtenue par le traitement et le raffinage des betteraves, en ajoutant 5% de « noir animal » en poudre et 0,5% de sang de boeuf. Le « noir animal » est obtenu par la combustion d’os d’animaux, fournis par les équarrisseurs. Cette combustion engendre une importante pollution olfactive.

Le commerce des chevaux est interdit (Belgique)

Le 6 mars 1943, une ordonnance, du commandement militaire allemand pour la Belgique et le Nord de la France, interdit le commerce des chevaux et des poulains. Les animaux ne peuvent plus être éloignés durant plus de 24 heures du lieu où ils sont déclarés.

Organisation du culte (France – Belgique)

Le 29 septembre 1795, un décret français règlemente l’organisation du culte, en France et en Belgique, et en interdit toute manifestation publique.

Plus de vêtements ecclésiastiques en public (France – Belgique)

Le 6 décembre 1796 (le 16 frimaire de l’An IV), une loi française, édictée par le Directoire, interdit aux religieux de porter des vêtements ecclésiastiques en public.

Les conseils communaux suspendus (Belgique – Allemagne)

Le 11 avril 1941, l’activité des conseils communaux est interdite, en Belgique. Ils sont jugés trop peu coopératifs. Le bourgmestre reste seul en place pour représenter les intérêts de la commune et diffuser les directives de l’occupant allemand.

Le cinéma censuré (Belgique – Allemagne)

Le 15 mai 1915, la censure est instaurée en Belgique. Les Allemands y interdisent la projection de films de cinéma en provenance des pays alliés.

Pétards et feux d’artifice interdits (Waremme)

Le 19 décembre 2005, la ville de Waremme adopte un règlement général de police interdisant les tirs de pétards et les feux d’artifice, sur la voie publique et dans les propriétés privées.

Des associations interdites (Waremme – Belgique – Allemagne)

En 1940, les associations trop proches d’un parti politique, telles « Les Jeunesses Communistes » ou « Les Jeunes Gardes Socialistes », sont interdites par les Allemands.

Les socialistes étrangers interdits (Waremme)

Le 1er mai 1894, le bourgmestre de Waremme LEJEUNE Charles interdit les cortèges et les rassemblements de membres du Parti Ouvrier Belge (POB), étrangers à la Commune.

Les rédacteurs du Journal Général de l’Europe en exil (Liège – Maastricht)

En juin 1787, le « Journal Général de l’Europe » est proscrit dans la Principauté de Liège. Ses auteurs, SMITS Jean-Joseph et TONDU Pierre-Henri-Marie, dit « Lebrun », se réfugient à Maestricht. Ils y resteront jusqu’en janvier 1788.