En juin 1944, JAVAUX Norbert construit un abri en béton dans le jardin de sa maison de la rue de Huy à Waremme. Cet abri est pourvu de toutes les commodités, y compris une réserve de nourriture et de boissons.
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Emile Wuipieds, le « poilu » (Waremme)
En juin 1944, WUIPIEDS Emile, dit « Le Poilu », vit avec son épouse, MASSET Clara, dans une minuscule maison, à la façade blanchie et aux plafonds bas, à l’entrée de la rue Gustave Renier à Waremme.
Ils élèvent un cochon (surnommé « Baptiste »), dans une baraque située au fond du petit jardin.
WUIPIEDS Emile est Français. Il a combattu sur la Somme en 1914.
Les cens et rentes que doivent des habitants de Hemricourt
En 1500, les cens et rentes dues par des habitants de Hemricourt (Remicourt):
- LAGALI Piron: sur sa cour gisant sur l’Yerne (3 muids, 4 setiers); sur un jardin (3 muids); sur un enclos, dit « le cortil de France », (2 muids, 4 setiers)
- DE HEMRICOURT Pakéal: sur sa maison et brassine gisant devant l’église (3 muids, 6 setiers)
- ASMAN Ernuld: sur sa maison en Mont – qui fut à Libion du Mont – (3 muids)
- DE HEMRICOURT Tilmant: sur sa maison devant l’église (2 muids); sur un jardin au-dessus de la maison (15 setiers)
- DE HEMRICOURT Fastroulle: sur un jardin en Mont (2 muids, 1 tierce)
- STIENNE Thirion: sur un petit cortil devant la Voie de Huy (6 setiers)
- DE HEMRICOURT Rigauld: sur le cortil de JOIST Gilet, devant le Pont (6 setiers); sur une tenure (4 setiers); sur une autre place où il y avait un taverne (2 setiers)
- DE HEMRICOURT Rigauld: sur la brassine qui fut à RENNECHON du Pont (6 deniers, 8 chapons); sur 2 masures devant le Pont (8 deniers, 1 chapon); sur la cour TROUVE Collard (1 denier)
- DE HEMRICOURT Gilehoul: sur sa maison (3 chapons)
- DE HEMRICOURT Collin: sur sa maison à la Markèse (4 deniers, 2 chapons)
- ASMAN Ernuld, dit « Le Jeune: sur sa maison en Mont (18 deniers, 6 chapons)
- DE HEMRICOURT Fastroulle: sur une tenure joindant damont à la Voie de Huy (15 deniers, 2 chapons); sur le cortil qu’on dit « le falkenier », en coeur un Mont (3à deniers, 5 chapons)
- DE HEMRICOURT Tilmant: sur une tenure où demeure à présent GAYE Walthère (2 deniers, 2 chapons); sur le cortil « Notre-Dame », au-dessus de cette tenure (6 deniers, 2 chapons); sur la tenure qui fut « Ottelet », gisant à la Markède (4 deniers)
- DE SAIVE Raskin: sur une maison séant à « Tombeu », damont et vers vers Geer à Wérixhas (6 deniers, 6 chapons)
- Les héritiers de DE TOMBEU(R): sur une tenure qu’on dit « la maison blanche à Tombeu(r) (8 deniers, 4 chapons); sur un journal de terre au-dessus des prés de Hemricourt (1 obole); sur 15 verges de pré entre les prés de Hemricourt (6 deniers)
- DE HEMRICOURT Raskin: sur la tenure qu’on dit « le blanc moine » (6 deniers, 2 chapons); sur d’autres biens (1 obole, 6 vieux gros, 4 deniers, 4 chapons)
- LAGALI Piron:sur un jardin (4 deniers, 2 chapons)
- DE HEMRICOURT Pakéal: sur un jardin entre le moulin et le jardin du seigneur (11 deniers, 5 chapons)
- STIENNE Thirion: sur sa cour et sa tenure en Mont (30 deniers, 6 chapons); sur d’autres biens (30 deniers, 5 chapons)
La Seigneurie de Hemricourt
En juin 1632, la Seigneurie de Hemricourt (Remicourt) consiste en une haute, moyenne et basse justice; une maison-forte (château ?) et ses cour, jardin, prés, terres, rentes et cens; les banalités du moulin, de la brasserie et du four. La superficie est d’environ 100 bonniers. Les rentes s’élèvent à 35 muids d’épeautre, 66 chapons et 238 deniers fortis.
Le jardin d’Hubert Lhoist (Waremme)
En 1776, le jardin de LHOIST Hubert jouxte la muraille du cimetière de Waremme, qui entoure l’église Saint-Pierre.
Le jardin « Peeterman » (Corswarem)
Vers 1910, l’architecte PEETERMAN, spécialisé dans l’Art Nouveau, dessine un jardin à Corswarem.
Waremme décide d’araser la butte de l’ancien château
Le 11 avril 1839, le conseil communal de Waremme décide de faire abattre la butte sur laquelle se trouvait l’ancien château de la ville, pour y aménager un jardin pour le presbytère. Le vente des arbres qui croissent sur cette butte devrait financer les travaux d’arasement.
Les Allemands arrivent à Waremme
Le 6 août 1914, les Allemands arrivent à Waremme, mais les carabiniers cyclistes veillent.
Les six carabiniers d’un peloton cycliste belge, des « pioupious », parmi lesquels se trouve le soldat DELATTRE, aperçoivent dans la campagne, non loin de Hollogne-sur-Geer, un peloton d’une quarantaine de cavaliers allemands, des uhlans du 17ème Dragon de Mecklembourg, qui se dirigent vers Waremme.
Deux soldats belges dressent un guet-apens du haut du viaduc de la rue de Huy et du talus du Chemin de Fer. Ils abattent plusieurs Allemands qui passent au galop et qui s’engagent dans la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters), où ils sont pris sous le feu des quatre autres carabiniers belges.
Désarçonné, le gros de la troupe allemande se réfugie dans le jardin du juge de paix DUTILLEUX Maximilien, au n° 7 actuel de la rue de Huy.
Le sergent VAN ESPEN, âgé de vingt ans à peine, est étonné de voir flotter un drapeau blanc, accroché à une lance, lorsqu’il s’approche, seul, de leur retraite. Il sort son revolver et entre en courant dans la propriété. Il se précipite sur un officier et lui braque son arme sur la tête en criant : « Si un de vos hommes bouge, je vous abats ! ». L’officier lui répond en français : « Je me rends, voici mon épée ».
VAN ESPEN ordonne à l’officier de faire desseller les chevaux, mais les soldats allemands hésitent. Un second, puis les trois derniers carabiniers belges arrivent sur ces entre faits. Les Allemands s’exécutent.
Les hommes de VAN ESPEN escortent les 38 prisonniers allemands à la gare de Waremme, où ils sont cadenassés dans un wagon et envoyés au Quartier Général à Louvain. Ils confient ensuite les armes et les chevaux à la gendarmerie de Waremme.
Il y aura un Couvent des Récollets à Waremme
Le 12 octobre 1624, l’Evêque de Liège, DE BAVIERE Ferdinand, autorise l’érection de ce couvent, à la rue du Pont, par un courrier.
Il est construit grâce à la munificence du seigneur DE BOCHOLT et à la bienveillance des autorités locales. L’église sera bâtie plus tard par ordre de Charles de Lorraine qui, pendant plusieurs années, aura été un fléau pour le pays.
L’acte d’érection du couvent des Récollets, signé par le Vicaire Général, CHOKIER J. A., porte qu’il est construit sur l’emplacement d’un hôpital en ruine, mais à la condition expresse que les religieux n’aient aucun droit aux revenus de cet ancien établissement. Ces revenus doivent rester affectés à leur destination primitive. (Nous ne savons pas à quelle époque remonte la fondation de cette institution de bienfaisance. Tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’elle existait déjà en 1345. L’hôpital de Waremme avait des revenus à lui propres. Un des bourgmestres était chargé, en qualité de mambour, de les administrer.) Après la destruction de l’édifice, la mambournie de l’hôpital resta distincte de celle des pauvres. (On peut en conclure que l’hôpital était primitivement une espèce d’hôtellerie pour les voyageurs pauvres). D’un commun accord, les Waremmiens offrent de fournir aux Pères Récollets une maison et un jardin, déjà situés sur les ruines de l’ancien hôpital.
En 1634, diverses donations sont faites aux Récollets. JOSSAR Mathieu donne un terrain pour la brasserie. La demoiselle DE NEURCOURT Anne, veuve de LA BRICQUE Guillaume, donne un terrain sur lequel sera construit le chœur. La famille VAN DER HEYDEN A BLISIA donne la lampe du Saint Sacrement. Enfin, DE MONTFERRAND Agnès et Jean font don des orgues.
C’est le père MARCHANTIUS (MARCHANTINS, MARCHANT ?), provincial des Flandres (supérieur de tous les couvents Franciscains de la région – les Récollets sont une ramification des Frères Mineurs Franciscains), qui est chargé de l’organisation de la nouvelle communauté. La maison compte de huit à dix pères. Il s’y donne un cours de philosophie.
Le couvent abritera jusqu’à 30 religieux et possédera un cloître.
Les Pères Récollets cultivent un potager d’une superficie de 25 verges, traversé par le Geer.
Les Récollets ont une brasserie, dont les voûtes de briques font l’objet de l’admiration des amateurs. (A l’emplacement de cette ancienne brasserie, au n° 47 de la Rue Hubert Stiernet, s’installera l’imprimerie de DETHISE Fernand.)
La fin du Couvent des Récollets. En 1796, la Révolution française vient de fermer le couvent des Pères Récollets. Les pères sont dispersés. Le couvent est vendu avec l’enclos y attenant (un bonnier vingt-cinq verges) le 21 août 1797 pour 12.500 livres. Un des Pères Récollets, le vieil MATHY Ignace, ne peut se résoudre à quitter Waremme. On le voit souvent entrer dans une modeste demeure, située en face du couvent désaffecté. C’est la maison de la famille POUSSET. Il y passe quelques années. Il confie au maître de maison un coffre, contenant probablement les archives du couvent, en lui demandant de veiller sur lui, de ne jamais l’ouvrir et de le confier à sa descendance. Il lui fait promettre de brûler ce coffre si les circonstances devaient l’obliger à s’en dessaisir. Il se consacre également au service paroissial. En 1808, il deviendra même vice-curé, à cause du grand âge du desservant, l’abbé HUBAILLE, qui aura alors plus de 80 ans. père Ignace MATHY mourra le 20 décembre 1809 et sera enterré entre la chapelle et la sacristie de la vieille église. En 1894, la vieille POUSSET Fulvie se sent arriver au bout de sa vie. Elle tient à respecter le serment fait par son père au père MATHY Ignace. Aidée par sa servante, CHABOT Marie-Anne, elle descend péniblement le lourd coffre du grenier, par un escalier étroit. Elles arrosent le coffre de pétrole, avant d’y mettre le feu, dans son jardinet, au pied du mur de l’ancien corps de garde.
L’Institut des Filles de la Croix grandit (Waremme)
En 1959, une école gardienne et une nouvelle salle de gymnastique sont construites à l’Institut des Filles de la Croix de Waremme, en bordure du jardin.

