Le 21 avril 1396, DE CORSWAREM Arnould IV est témoin d’un acte du Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Jean.
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Les qualités du châtelain de Waremme
Entre 1370 et 1410 (?), le châtelain de Waremme, le sire DE MONTJARDIN Bauduin, fait preuve de qualités diplomatiques et militaires, notamment durant la période particulièrement difficile de l’épiscopat du Prince-Evêque de Liège DE BAVIERE Jean.
Jean Lebeau, Seigneur (Hemricourt – Lantremange)
Le 13 août 1391, le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Jean, déclare que POLLARD(E) Gille a vendu les Seigneuries de Hemricourt et de Lantremange à LEBEAU Jean (LIBEAL Johan), fils du chanoine LEBEAU Jean.
Les « de Horion » exécutés (Liège)
Baudouin de la Roche et Jean le Coq, bourgmestres de Liège
En 1397, DE LA ROCHE Baudouin et LE COQ Jean sont nommés bourgmestres de Liège, sous l’épiscopat de DE BAVIERE JEAN.
Jean de Brus fuit Liège
Portrait de Jean de Bavière (Liège)
Portrait de Jean de Bavière.
Prince de Liège de 1390 à 1418. Fils du Duc DE BAVIERE Albert, frère du Comte DE HAINAUT Guillaume et beau-frère du Duc de Bourgogne JEAN SANS PEUR. Prince autoritaire, DE BAVIERE Jean se brouille rapidement avec ses sujets. En 1406, il quitte la cité. Son départ entraîne sa déposition et l’élection d’un nouveau Prince : DE PERWEZ Thierry. DE BOURGOGNE Jean se porte au secours de son parent et écrase les Liégeois à Othée, en septembre 1408. La Paix des vainqueurs, dite « Sentence de Lille », supprime toutes les institutions communales liégeoises et DE BAVIERE Jean exerçe, dès lors, un pouvoir sans limites. En 1418, il résigne l’évêché de Liège. Il meurt en 1425.
La bataille d’Othée
Le 23 septembre 1408
En 1406, les opposants à l’élu de Liège DE BAVIERE Jean, surnommés les hédroits, provoquent le départ du Prince. Ils nomment DE PERWEZ Henri mambour de la Principauté et portent le fils de ce dernier, DE PERWEZ Thierry, sur le trône épiscopal. Les beau-frère et frère de DE BAVIERE Jean, le Duc DE BOURGOGNE SANS PEUR Jean et le Comte DE HAINAUT Guillaume, volent au secours du Prince déchu, pour lui rendre le trône épiscopal liégeois.
Depuis 1378, Avignon et Rome ont chacune un Pape. Tandis que Rome soutient DE BAVIERE Jean, Avignon supporte les prétentions de DE PERWEZ Thierry, au siège de Saint-Lambert.
Les forces sont disproportionnées. D’un côté 5 à 6000 communiers liégeois et hutois, renforcés par 500 hommes d’armes à cheval (nobles et notables du pays) et par une centaine d’archers mercenaires anglais commandés par DE PERWEZ Henri. De l’autre, les armées de Bourgogne et de Hainaut, soit 5000 hommes d’armes, dont 3000 cavaliers et un millier d’archers anglais.
Le combat s’achève par la défaite des Liégeois et leur massacre. DE PERWEZ Henri et DE PERWEZ Thierry succombent dans cette boucherie qui fait quelque 8.000 morts. Non contents du carnage opéré sur place, les vainqueurs vont ensuite se livrer à une répression effroyable de la population vaincue: les troupes de DE BOURGOGNE Jean, dit « Jean sans Peur », précipitent des femmes et des ecclésiastiques dans la Meuse, depuis le pont des Arches.
DE BAVIERE Jean peut, dès lors, exercer un pouvoir illimité. La Principauté va perdre une grande part de son indépendance (privation des franchises, amendes énormes à acquitter, …)
La révolte gronde dans la Principauté de Liège
En 1408, les Liégeois se révoltent contre leur prince DE BAVIERE Jean et vont mettre le siège devant Maestricht où il s’est réfugié. Jean fait alors appel au duc de Bourgogne et au comte du Hainaut, qui sont de sa famille. Ils acceptent de le secourir et marchent sur la Principauté par des chemins différents. Le duc de Bourgogne, JEAN SANS PEUR, part de Florennes et suit la chaussée romaine, dite « Chaussée Brunehaut ». Il passe près de Waremme en ravageant le pays.
Lors de la défaite liégeoise à la bataille d’Othée, DE MONTJARDIN Bauduin, pour sauver sa vie, se rend au Duc de Bourgogne et est emmené hors du champ de bataille. Les Bonnes Villes Liégeoises, dont Waremme, perdent tous leurs privilèges et sont condamnées à livrer toutes les chartes et documents qui en constatent l’existence. L’empereur Sigismond ne rétablira l’ancien état de choses qu’en 1415.
Une réunion importante se tient à Waremme
En 1400, nouvelle conférence à Waremme à propos d’une querelle entre les Hutois et DE BAVIERE Jean. Le Prince-Evêque ayant cité les Hutois devant son tribunal parce qu’ils ont violé ses droits de souverain, les Hutois convoquent tous les bourgmestres des « Bonnes Villes » à Waremme, afin de les gagner à leur cause, mais seuls les Maestrichois et les Dinantais sont prêts à les suivre, les autres délégations restant sur leurs positions. Suite à cet échec, Les Hutois sont donc obligés de faire soumission à Jean de Bavière.