En décembre 1917, WAUTERS Alexis, le jeune frère de WAUTERS Joseph et de WAUTERS Arthur, surveille la coupe de peupliers à Waremme, leur chargement et leur livraison aux Allemands.
Fin 1918, WAUTERS Alexis, le plus jeune frère de WAUTERS Joseph et WAUTERS Arthur, est arrêté. La justice lui reproche, ainsi qu’à son complice PAQUOT Léopold, d’avoir abattu d’innombrables arbres et de les avoir vendus aux Allemands, via un intermédiaire hollandais.
WAUTERS Alexis sera condamné à 20 ans de travaux forcés et PAQUOT Léopold à 15 ans.
Le 1er septembre 1912, WAUTERS Joseph présente l’école socialiste dans la « Gazette de Waremme »:
» … Nous avons beaucoup de vaillants militants, mais l’état général de l’instruction nous a empêché d’avoir partout des administrateurs, des mandataires, des écrivains, des orateurs suffisamment pénétrés des idées socialistes. Nous voulons former des socialistes conscients, sachant parfaitement pourquoi ils sont socialistes et vers où doivent tendre leurs efforts … »
« Les leçons qui seront faites, cet hiver à Waremme – de véritables leçons, avec tableau noir, cahiers, devoirs, interrogations, discussions – tendront à tracer le plan des études à faire pour tous ceux – et spécialement les jeunes – qui désirent s’armer pour la propagande socialiste. »
Le 1er mars 1912, JOACHIM Guillaume fait rapport au conseil communal de Waremme sur les cantines et vestiaires scolaires communaux:
» … A Waremme, nous savons que bien des élèves des écoles primaires officielles arrivent le matin en mordant dans un croûte de pain sec, que d’autres n’ont pas de chemise, de coiffure, que certains n’ont que des chaussures trouées ou des morceaux de sabots. La moitié de ces enfants sont insuffisamment vêtus pour faire face aux rigueurs de l’hiver …’
Il préconise la solution avancée par WAUTERS Joseph: les communes doivent aider les parents pauvres en établissant la soupe et les vêtements scolaires.
Cette proposition suscite une querelle « droite – gauche » au conseil communal. Les libéraux refusent de voir étendre la cantine et le vestiaire scolaires à l’enseignement libre. Les catholiques estiment qu’il s’agit d’une oeuvre de bienfaisance qui doit bénéficier à tous les élèves. Les socialistes proposent un moyen terme: distribuer le pain et les vêtements dans les locaux officiels, à tous les enfants en âge d’école. Ils acceptent la liberté de l’enseignement, mais refusent de subventionner les écoles libres.
Le conseil communal retiendra la solution socialiste.
Le 12 janvier 1912, les élus du Parti Ouvrier Belge (POB) au conseil communal de Waremme émettent des réserves à propos du serment de fidélité au Roi.
Le chef de groupe socialiste, WAUTERS Joseph, déclare: « Nous n’abandonnons rien de nos principes et nous conservons intact notre idéal républicain ».
En 1908, le libéral RENIER Alfred est nommé président du Bureau de Bienfaisance de Waremme, en remplacement de SERA Henri. Le socialiste WAUTERS Joseph était également candidat.
En 1898, WAUTERS Joseph habite à la rue de la Station à Waremme.
Le 15 août 1895, un petit groupe de militants socialistes, sous la présidence de FRAIPONT Alexandre, organise un meeting dans une prairie de Waremme. Font notamment partie de ce groupe:
Au début du 20ème siècle, à sa sortie de l’université, WAUTERS Joseph enseigne la chimie, la physique, le commerce, la comptabilité et la géographie industrielle du cuir à l’Ecole de Tannerie, pendant 10 ans.
Le 11 septembre 1903, WAUTERS Joseph publie l’article « Notre Enquête Agricole. Canton de Waremme » dans le journal « Le Peuple ».