Déclaration de Joseph Wauters (Waremme – Belgique – Allemagne)

Le 1er août 1914, WAUTERS Joseph écrit dans le journal « Le Peuple » que la mobilisation générale doit être considérée comme une mesure de prudence, car tout espoir n’est pas perdu.

Anniversaire de la mort de Joseph Wauters (Waremme)

Le 28 octobre 1989, les Waremmiens rendent hommage à WAUTERS Joseph, à l’occasion du 60ème anniversaire de sa mort.

Le Programme:

  • 10h00: Rassemblement devant la Maison du Peuple.
  • 10h15: Départ du cortège vers le monument Joseph Wauters, place de l’Ecole Moyenne et dépôt de fleurs.
  • 11h00: Séance académique. Discours de SPITAELS Guy, COEME Guy et LEBURTON Edmond.
  • 12h15: Vernissage de l’exposition consacrée à WAUTERS Joseph à la Maison du Peuple de Waremme.

Remise des « Prix Wauters » (Waremme)

En juillet 1989, le Prix Arthur Wauters est attribué à:

  • MAQUET Véronique
  • WILMART Valérie

Le Prix Joseph Wauters est attribué à:

  • KAIDI Fatima
  • SMEETS Nadine

« Le Congo – Au travail » (Waremme)

En 1924, WAUTERS Joseph publie « Le Congo au travail », à la Maison d’Edition « L’Eglantine.

Edmond Leburton rencontre Joseph Wauters (Waremme)

En 1928, WAUTERS Joseph inaugure, rue du Pont à Waremme, une plaque commémorative à la mémoire de l’écrivain STIERNET Hubert. Dans la foule, se trouve un jeune écolier, LEBURTON Edmond.

Hubert Delleuze, « Enfant du Peuple » (Waremme)

En 1905, DELLEUZE Hubert entre au mouvement « Enfants du Peuple », créé par WAUTERS Joseph.

Naissance de Jean Hardenne (Waremme – Liège)

Le 3 décembre 1940, HARDENNE Jean voit le jour à Liège. Il sera administrateur de la S.A. « Temps et Or », entreprise d’horlogerie-bijouterie qui sera située au n° 22 de la rue Joseph Wauters à Waremme.

Etude sur l’instruction (Waremme – Hesbaye)

En 1906, WAUTERS Joseph consacre une étude à l’instruction publique en Hesbaye.

Il déclare que l’instruction publique que l’instruction publique n’est pas suffisamment développée dans le canton de Waremme. Il dénonce le désinvestissement des autorités communales en la matière, laissant le champs libre aux « cléricaux ».
S’il milite pour des écoles gardiennes, susceptibles de soulager les mères qui voudraient travailler, il craint surtout que l’école libre n’agisse comme un « foyer de propagande réactionnaire ». Or, dans le canton de Waremme, il n’y a qu’une seule école primaire pour garçons et elle est catholique.

Pour lui, le vrai problème réside dans le taux de fréquentation scolaire en milieu rural:  » … Si les inscriptions scolaires sont nombreuses, les nécessités des travaux des champs les rendent illusoires … A l’heure actuelle, il faut des enfants pour décolleter les betteraves; il en faut encore à l’époque du démarrage des betteraves et de l’arrachage des pommes de terre … » 

Portrait de Léon Wéry, dit « Papa Wéry » en 1956 (Waremme – Afrique)

WERY Léon nait à Waremme le 26 juillet 1877. Il est le fils aîné d’une famille de quatre garçons. Son père, WERY Charles, fait partie de la direction du Chemin de Fer Vicinal Huy-Waremme.

WERY Léon fait ses études à l’Ecole Moyenne de Waremme. Très studieux, il complètera son instruction par l’étude personnelle et par la lecture, tout au long de sa vie.

Il entre au service des Postes en 1897 et montera rapidement en grade, en se présentant à divers examens. Après un intérim dans la région liégeoise, il revient à Waremme, où il sera nommé percepteur après quelque temps.

En 1900, il épouse la fille d’un de ses anciens professeurs, Monsieur QUOITIN. De leur union naissent huit enfants. Leur fille aînée meurt à l’âge de huit ans. Pour élever sa nombreuse famille, il accomplira des travaux supplémentaires, en dehors de son service à la Poste. Il se lie d’amitié avec WAUTERS Joseph, WAUTERS Gustave et WILMOTTE Jules.

Après avoir réussi l’examen, dit de « Grand Choix », il est promu au grade de percepteur principal. Il doit quitter Waremme, pour prendre la direction du bureau de Tournai.

En février 1925, il s’embarque pour l’Afrique en qualité de Contrôleur des Postes et se voit confié la tâche de parcourir l’immense territoire du Congo, pour se rendre de bureau en bureau. A cette époque, les routes sont rares et en mauvais état. Lorsqu’il n’est peut se déplacer par Chemin de Fer ou par voie navigable, il doit effectuer les trajets par caravane à porteurs, avec ses bagages et les documents administratifs. Il doit ainsi parcourir de longues distances, en veillant à l’approvisionnement en nourriture de la caravane.

En 1928, après un congé bien mérité en Europe, il repart pour l’Afrique avec toute sa famille. Ses deux fils aînés, mariés, emmènent leur épouse. Tous ses enfants aimeront l’Afrique et tous y feront carrière. En 1935, il est nommé Directeur Général des PTT pour le Congo Belge et le Ruanda-Urundi. Les PTT regroupent alors les services des Postes, les chèques postaux et les télécommunications.

En 1939, il assiste à la Conférence de « l’African Postal and Télécommunications » à Capetown, en Afrique du sud. La guerre survient et son personnel est réduit. Il restera en fonction, bien qu’arrivé à l’âge de la retraite, jusqu’à ce que le service soit totalement rétabli, bien après la guerre. En 1947, il est le délégué de la Belgique au Congrès de « ‘Union Postale Universelle », qui se tient à Paris.

Il prend sa retraite à l’âge de 71 ans, après 51 ans au service de la Poste. Il se retire dans une ferme qu’il a créée avec son fils, WERY René. Il lui donnera le nom de « Ferme des Wérixhas », en souvenir d’un quartier de Waremme, sa ville natale. Il revient au pays, chez sa fille, dans la vieille maison QUOITIN, place de la Porte de Liège, et y vit deux années paisibles avant de mourir en 1956. Il est enterré au cimetière de Waremme.

Inauguration du monument à la mémoire de Joseph Wauters (Waremme)

inauguration monument joseph wauters

inauguration monument joseph wauters

Le 28 juin 1931, le Parti Socialiste Belge inaugure à Waremme, Place de l’Ecole Moyenne, un monument à la mémoire de WAUTERS Joseph, ancien ministre et leader du parti.

Différents discours sont prononcé durant la cérémonie:

  • VANDERVELDE Emile évoque l’activité politique du disparu.
  • DE LANDSHIERE, président de l’Association de la Presse Belge, apporte à l’ancien directeur du « Peuple » l’hommage posthume de tous ses confrères appartenant à la presse de toute opinion.
  • VAN ROOSBROECK prononce un discours en flamand.
  • BONDAS s’exprime au nom de la Commission Syndicale.
  • JAUNIAUX Arthur prend la parole au nom des Mutuelles.
  • SERXY Victor au nom des coopératives.
  • VIENNE Anthony, au nom de la presse socialiste.
  • LEBEAU Fernand au nom de la Fédération politique Huy-Waremme
  • HUBIN

La chorale liégeoise « L’Aurore » exécute « Germinal ».

Après la cérémonie, qui est radiodiffusée, la foule gagne le cimetière pour fleurir la tombe du disparu et lui rendre un ultime hommage.