En 1164, l’abbé GAULTIER est nommé curé de l’église de Grand-Axhe par l’abbaye de Saint-Denis de Paris. Mais, mécontent du revenu qui lui est assigné, il tente de s’emparer de biens que l’abbaye possède en ce lieu. L’Archidiacre de Liège l’obligera à laisser la jouissance de ces biens à l’abbaye de Saint-Denis.
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Guillaume de Corswarem mis en demeure (Corswarem – Niel – Liège)
Le 5 octobre 1245, le doyen de Saint-Paul à Liège, OTTON, enjoint au desservant de Waleffes-le-Château de mettre DE CORSWAREM Guillaume en demeure d’assurer à l’abbaye de la Paix-Dieu la jouissance de ses biens à Niel.
Les dîmes de Celles
En juillet 1284, l’abbaye de Saint-Jacques donne à bal les grosses dîmes de Selve (Celles), pour un terme de 12 années, au chevalier DE FERME Robert.
Il aura la jouissance de la demeure, ferme avec maison de maître, appartenant à l’abbaye et située près de l’église. Il aura encore la jouissance de la moitié des fruits et produits du jardin.
L’abbé de Saint-Jacques se réserve le corps de logis, une cuisine et l’autre moitié des fruits et produits du jardin.
Le contrat de mariage de Arnould de Chaumont et d’Alice de Hermalle (Hesbaye)
Le 12 octobre 1318, le contrat de mariage entre DE CHAUMONT Arnould et DE HERMALLE Alice est signé entre le marié et DE HERMALLE Henri, père de la mariée, au château de Huy.
Quelques clauses de ce contrat:
- DE HERMALLE Henri reconnait avoir donné à DE CHAUMONT Arnould, en vue de ce mariage, 200 livrées de terre, à percevoir chaque année en gros tournois de France sur divers biens. Ceux-ci comprenant notamment: – 30 bonniers de terre arable au lieu-dit « Malaise dalets Verme ». Les revenus de chaque bonniers étant estimés à 3 muids d’épeautre. Le muid valant alors 10 sous tournois, ce total de 90 muids d’épeautre équivaut en argent à 45 livrées. Sont également mentionnés, la dîme de Seroncamp, valant annuellement 120 muids d’avoine, soit 60 livrées de terre. La menue dîme de ce même lieu, estimée à 15 livrées par an. 14 bonniers de prés sis à Ombrai, qui représentent 60 livrées. Enfin, 60 bonniers de bois sis sur le cours de la Meuse, près d’Engis, estimés à 20 livrées. – DE CHAUMONT Arnould pourra jouir, dès à présent, de ces 200 livrées et, au cas où DE HERMALLE Alice décèderait avant lui, sans lui avoir donné d’héritier, il les détiendra jusqu’à la fin de sa vie.
- De même, si DE HERMALLE Alice meurt avant DE CHAUMONT Arnould et qu’ils n’ont pas eu d’héritier légitime, l’avoué de Hesbaye recevra 200 autres livrées de terre, perçues en gros tournois sur l’ensemble de l’héritage que DE HERMALLE Henri tient de son premier mariage. DE CHAUMONT Arnould ne pourra en bénéficier qu’après la mort de son beau-père. En attendant, il devra se contenter de la rente mentionnée au point 1.
- DE CHAUMONT Arnould concède à sa future épouse, à titre de douaire, toute l’avouerie de Hesbaye. Aigremont avec son château, Awirs, Fexhe-le-Haut-Clocher; Chaumont avec son manoir, ainsi que Ghistoul, dont la justice et la seigneurie sont également tenues en fief de l’Evêque de Liège. En cas de décès de DE CHAUMONT Arnould, DE HERMALLE Alice pourra en jouir pour le restant de ses jours. Toutefois, si le couple n’a pas eu d’enfants, le plus proche héritier de DE CHAUMONT Arnould pourra récupérer les biens constituant le douaire, à condition de laisser à la veuve une rente de 800 livrées de terre assignée sur ces mêmes biens.
- Les parties s’accordent encore que si DE CHAUMONT Arnould et DE HERMALLE Alice meurent sans hoirs, l’ensemble de leur héritage revienne au plus proche parent, de chaque côté.
Jean de Schoonhoven, bourgeois (Huy)
En 1655, DE SCHOONHOVEN Jean est admis au métier des Xhoschiers et Entailleurs de la Bonne Ville de Huy, pour y jouir du droit de bourgeoisie.
Hugues d’Awir et Liber Sureal de Warfusée (Limont – Jeneffe – Awans)
Devenu chevalier, D’AWIR Hugues, surnommé « DE LEXHY » comme son bisaïeul maternel, reçoit pour héritages Lexhy, Limont, Geneffe (Jeneffe), Waroux, la vouerie d’Awans et plusieurs autres biens d’une autre nature. Comme son frère, DE WARFUSEE Libert Sureal, il prend possession des biens qui lui sont destinés, pour en jouir dorénavant.
Ils peuvent ainsi chacun entretenir leur train de vie, dans l’attente du reste de leur succession après la mort de leur père (RAES « à la Barbe ») et de leur grand-père (DE WARFUSEE Libert Sureal, 1er du nom).