Jusqu’en 1869, il n’est pas possible pour un ouvrier waremmien de faire quotidiennement les trajets de Waremme à Liège, vu le prix du ticket. En effet, le trajet aller-retour coûte 2 francs, soit le salaire de 2 journées de travail sans nourriture. C’est pourquoi il n’utilise que très rarement ce moyen de transport.
Le 6 mars 1915, vu le grand nombre d’ouvriers sans travail, le conseil communal de Crisnée décide d’employer tous les chômeurs à des travaux d’assainissement et d’amélioration de la voirie, au salaire de 2 francs la journée de travail de 10 heures, qui sera réglé chaque dimanche. Ce travail achevé, les chômeurs devront extraire, concasser, transporter du silex pour empierrer un chemin de terre. Ces chômeurs sont de 20 à 30.
En 1840, le prix d’un ticket de chemin de fer en troisième classe, de Waremme à Ans, coûte 1 franc. Cela équivaut au salaire d’une journée, sans nourriture, pour un journalier.
En 1898, à l’issue d’une conférence de HENAULT Valère, le premier syndicat mutualiste, appelé « La Gerbe », est fondé à Hollogne-sur-Geer. Dans la commune, il y a plusieurs grosses fermes et une bonne cinquantaine d’ouvriers agricoles.
Peu de temps après sa création, ce syndicat obtient les résultats suivants:
En 1921, en Belgique, la durée de la journée de travail est fixée à 8 heures et la durée de la semaine à 6 jours.
La journée d’un facteur de Waremme en août 2012:
– A 4h30, le facteur se lève et se rend à la plateforme postale de Waremme. – A 5h15, un camion arrive avec des paniers de courriers de toutes couleurs et de tous formats, venant des quatre coins du monde. Ce sont les envois que les trieuses automatiques ont rejetés. – A 5h45, ces courriers sont triés et classés à la main pour les différentes tournées. – A 6h45, le facteur prépare sa tournée et fange les courriers de sa tournée en fonction d’un trajet précis. – A 8h, il s’occupe des envois recommandés et des colis. – A 8h45, il part en tournée, en vélo ou en cyclomoteur, et distribue le courrier. Pour les colis et les recommandés, le destinataire doit signé un reçu. S’il n’est pas présent, le facteur rédige un avis de passage qui indique où et quand le colis ou l’envoi recommandé pourra être retiré au bureau de poste. – A 11h , il remet les colis et envois recommandés non délivrés au bureau. – Vers 12h, sa journée est terminée.
Le 13 mai 1919, la durée maximale de la journée de travail est dorénavant fixée à 9 heures, en Belgique.
En 1912, l’entrepreneur LISMONDE Lambert est installé au n° 27 de la rue Neuve à Waremme. Il facture une journée de travail à 4 francs 50, celle de son manœuvre à 3 francs 50 et 100 kilos de ciment à 5 francs.
Les 26 et 27 juin 1910, lors du congrès du P.O.B., WAUTERS Joseph plaide avec énergie pour que la journée de travail soit ramenée de 12 heures à 10 heures.