Le projet de la future école primaire de Waremme fait débat

Le 12 juin 1862, le Conseil Communal de Waremme examine la première version des plans de construction de la future école primaire de la ville.

Ils sont rejetés car les conseillers estiment que les classes seraient trop proches de la Justice de Paix, risquant ainsi d’amener un certain nombre d’inconvénients.

Le 28 août 1944, le centre de Waremme est bombardé

Bombardement de Waremme en 1944

A quelques jours de la Libération, le 28 août 1944 à 18h30, un bombardement de Waremme est effectué par des chasseurs-bombardiers P38 « Lightning » du 479th Fighter Group de la 8th Air Force.

Le major CARTER de l’US Air Force constate que la gare de Waremme est opérationnelle et décide de la bombarder. Les premières bombes visent la voie de chemin de fer. La première explose près de l’Avenue Emile Vandervelde, faisant voler en éclat les vitres des maisons avoisinantes. Les mitrailleuses entrent également en action. Deux autres bombes font exploser les Etablissements « Hesbaco ». L’engin suivant atteint la rue Joseph Wauters, an face de la pharmacie « GIELEN » et détruit les maisons MATHOT, RENIER, WUIPIEDS, PUTZEYS et GONTHIER.

La maison de PUTZEYS Louis, touchée de plein fouet, s’effondre. L’électricien a la vie sauve, mais son épouse, PERQUI Henriette, qui tient un atelier de couture dans l’habitation, décède, tout comme sa belle-mère et ses deux ouvrières. Les quatre femmes se trouvaient dans la maison au moment du sinistre.

Les vitres et les toits de la Justice de Paix et des écoles communales sont soufflés.

Au total, l’attaque coûte la vie à 14 habitants et endommage gravement une cinquantaine de maisons et bâtiments du centre-ville. Les écoles et la Justice de Paix, bordant la Place de la Gendarmerie (Qui deviendra la Place Albert 1er), gravement endommagés, devront être démolies.

Une bombe frappe le bâtiment des grains « WERY » (Hesbaco) et deux autres tombent près des voies du « fond d’or » ainsi qu’aux environs des établissements « Bauduin ». Des wagons sont atteints. Des maisons s’effondrent au début de l’actuelle rue Gustave Renier. Le café Heine où l’on joue au whist est pulvérisé, ainsi que la banque voisine. La maison COEN est également atteinte. L’instituteur à l’école de Longchamps, originaire de Lantremange, BERGER Léon, âgé de 31 ans, est jeté par le déplacement d’air sur le monument aux morts. Il mourra le lendemain d’une fracture du crâne. MOTTARD Marcel, blessé aux yeux par des éclats de vitres, en restera aveugle.

Lorsque les avions se sont éloignés, des mineurs habitant la ville creusent une galerie dans les décombres de la rue Renier, pour retrouver les cadavres des victimes et les quelques rescapés, dont on entend les appels plaintifs et poignants.

Les 14 victimes civiles de ce bombardement sont :

  • BERGER Léon, instituteur (blessé, il décèdera le lendemain)
  • BIERNA Henri, joueur de football, âgé de 38 ans
  • LAMBERT Charles, dit « Charly, licencié en dentisterie de l’Université de Liège, âgé de 26 ans
  • LARDINOIS Camille
  • LHOEST Elise, épouse CLAES, âgée de 69 ans
  • MARTINAUX Joseph
  • NOBEN Albert, grossiste en fruits, âgé de 46 ans
  • MALAXHE Marie, veuve PERQUI, mère de PERQUI Henriette, âgée de 61 ans
  • PERQUI Henriette, âgée de 39 ans, épouse de PUTZEYS Louis
  • RENIER-FRANCOIS Charlotte, âgée de 75 ans
  • SERVAIS Georgette, apprentie-couturière, âgée de 15 ans
  • SERVAIS Odette, apprentie-couturière, âgée de 17 ans
  • YANS Arthur, tailleur à l’avenue Reine Astrid.

Note: la quatorzième victime est BALTAZAR Eugénie, qui décède dans l’explosion de la bombe qui tombe sur Grand-Axhe.

L’architecte waremmien LOGNARD Fernand rédigera un rapport d’expertise sur la catastrophe. Il écrira: « … la quasi-totalité des biens meublés a été complètement anéantie et dans les décombres, on n’a pu constater la présence des morceaux de divers objets sans même pouvoir en définir la provenance … » Sa réflexion laisse imaginer la violence du souffle de l’explosion !

place albert 1er après le bombardement du 28 mai 1944

place albert 1er après le bombardement du 28 mai 1944

Le Comité de Ravitaillement de Waremme

En avril 1915, le Comité de Ravitaillement de Waremme est composé de :

  • JOACHIM Guillaume (président)
  • BRICTEUX Célestin (trésorier)
  • NAVEAU Léon (membre)
  • GILET Ferdinand (conseiller communal, membre)
  • MATHEI Armand (membre)
  • BRASSINE Charles (membre)
  • HENNIN Guillaume (membre)
  • WATHOUL Pierre (membre)
  • DETHISE Fernand (secrétaire)

La nourriture, provenant notamment des Etats-Unis, est stockée à la Justice de Paix.

A quoi ressemble Waremme ?

Avant 1838, aucune route, aucun chemin empierré n’arrive à Waremme. Pendant la mauvaise saison, les chemins sont absolument impraticables. Les transports urgents se font le plus souvent à dos de cheval. Pour arriver au centre de la ville, seul pourvu d’un mauvais pavé, les habitants sont obligés d’emprunter des sentiers interdits aux charrois et aux bestiaux.

Le soir, cette circulation est particulièrement incommode et dangereuse, même dans la ville. Faute d’éclairage, il est nécessaire de se munir d’une lanterne. Des tas de fumier sont disposés devant les maisons, dégageant des mares nauséabondes.

Le presbytère est une petite maison humide et délabrée. La caserne de gendarmerie, établie dans l’ancien couvent, est dans un état déplorable. Le bâtiment de l’école n’est pas en meilleur état. Faute de local, les audiences de la Justice de Paix se tiennent dans la salle exiguë du Conseil communal.

Georges Prinsens, Greffier en Chef (Waremme)

Le 7 octobre 2006, PRINSENS Georges est le greffier en chef de la Justice de Paix de Waremme. Depuis 25 ans, il supervise, avec son épouse VERONESI Evelinne, l’organisation des élections à Waremme.

Georges Prinsens, Greffier en Chef (Waremme)

En octobre 1981, PRINSENS Georges est nommé greffier en chef à la Justice de Paix de Waremme. Il remplace Monsieur BLANCHE.

Victor Dehin, Juge de Paix (Waremme)

En 1951, DEHIN Victor remplace MESOTTEN Paul comme Juge de Paix de Waremme.

Il faut reconstruire l’école communale et la Justice de Paix (Waremme)

Fin février 1945, les locaux de l’école communale et de la Justice de Paix de Waremme, très ébranlés par le bombardement d’août 1944, ne sont plus que des ruines. On estime le prix des réparations (prix du 3ème trimestre 1939) à 107.922,30 francs et 81.165,65 francs, soit un total de 189.087,95 francs. La démolition est donc décidée. C’est DANIELS Guillaume, de Corswarem, qui remporte la soumission.

Cours Provincial d’Agriculture (Waremme – Liège)

En 1920, le Conseil Provincial de Liège, sous l’impulsion du député permanent DEBARSY, décide l’ouverture d’un cours provincial d’agriculture pour la Hesbaye à Waremme. Il s’installera dans les anciens locaux de la Justice de Paix.

Fondation du club de football « L’Union Waremmienne » (Waremme)

Début 1915, le club de football « L’Union Waremmienne » est fondé. Le local du nouveau club se trouve au café « Baron », en face de la justice de paix.

Son comité est composé de:

  • GONTHIER Henri, président
  • LALLEMAND Paul, secrétaire
  • BAILLY Léon, trésorier.