Chômeurs réquisitionnés (Lamine -Allemagne)

Le 20 juin 1940, un ordre de la « Kommandantur » de Waremme ordonne au bourgmestre de Lamine, VANDERBEMDEN Constant, de réquisitionner les chômeurs du village, pour procéder au chargement des effets abandonnés à la ferme GENOT par les militaires belges. Les Allemands les considèrent comme « butin de guerre ».

Eggert Reeder, administrateur militaire (Belgique – Allemagne)

eggert reeder

eggert reeder

En juin 1940, la Belgique est placée sous l’administration militaire dirigée par le général REEDER Eggert. Il est représenté au niveau régional et local par les kommandanturen, installées dans les gendarmeries.

Arrestation de Julien Moës (Lamine – Allemagne)

Le 7 août 1944, MOËS Julien, de Lamine, est arrêté par les Allemands. Il est emmené, pieds nus, dans le village, un sac sur la tête pour dissimuler son visage en sang, conséquence des coups reçus lors de son arrestation.

Il sera emmené à la Kommandantur de Huy, puis au siège de la Gestapo à Liège, avant d’être incarcéré à la prison Saint-Léonard.

Il a été dénoncé par LONGREE André, fait prisonnier lors du combat de Lamine, le 16 juin 1944. Ce dernier a révélé aux Allemands qu’une importante cache d’armes était située dans la maison « Moës ».

Le Groupe « Otarie » s’introduit dans la « Werbestelle » (Waremme – Allemagne)

En septembre 1943, à peine un mois après l’installation du fichier contenant les informations sur les jeunes hesbignons, destiné à les recruter pour le Service de Travail Obligatoire (STO) en Allemagne, des Résistants waremmiens du Réseau « Otarie » décident de le voler. Il est entreposé dans une pièce de l’Ecole Moyenne, à quelques mètres de la Kommandantur.

Participent, notamment à cette opération :

  • BERGER Léon,
  • NELIS Gaston, dit « Joseph »
  • BAILLY Joseph,
  • GONTHIER Emile,
  • SULS José,
  • DELVIGNE Alfred

Ils entassent les documents dans des sacs et les emmènent au nez et à la barbe des hommes de UNFRIED Paul.

La Kommandantur de Waremme

En août 1944, la Kommandantur de Waremme n’est plus occupée que par une dizaine d’Allemands. (Ils étaient une trentaine en mai 1940).

La Kommandantur de Waremme

En mai 1940, une trentaine d’Allemands occupent la Kommandatur de Waremme. Elle est installée dans la caserne de gendarmerie de la ville.

Le retour des gendarmes (Waremme)

En juin ou juillet (?) 1940, lorsque le commandant de la brigade de gendarmerie de Waremme, l’adjudant MARECHAL, revient dans la ville, au terme de la « Campagne des dix-huit jours », il installe le bureau de la brigade au rez-de-chaussée de l’immeuble situé au n° 10 de l’avenue Reine Astrid. En effet, les locaux de la gendarmerie ont été réquisitionnés par la Kommandantur.

Il faut un permis pour rouler à vélo (Waremme – Allemagne)

De 1914 à 1918, durant l’occupation allemande, il faut un permis pour se déplacer à vélo, à Waremme. Ce permis est délivré à la Kommandantur au prix de +/- 4 francs (ce qui est très cher).

Le bourgmestre, JOACHIM Guillaume, a tenté, en vain, d’en négocier le prix à la baisse.

La Kommandantur de Waremme s’équipe

En mai 1940, la Kommandantur de Waremme s’équipe.

Du mobilier est réquisitionné à la Maison Libérale, rue Joseph Wauters, pour être installé à la Kommandantur : trois tables en chêne et quarante chaises à fond plein.

La « Feldgendarmerie » s’équipe petit à petit. La barrière de la cour et sa serrure sont réparées. On installe un frigo « électro-automatique » et une baignoire, un lavabo, un chauffe-bain, un évier.

Les Allemands commandent à DAMOISEAU Edmond un plan de Waremme au 1/10.000. Ils font confectionner à GOFFIN Marcel des panneaux de signalisation routière. Le charron JACOB Louis livre et place un mat sur la place devant la « Feldgendarmerie ».

Par ordre du bourgmestre de Waremme, plusieurs femmes doivent se mettre à la disposition des Allemands et travailler pour eux :

  • HAYENS Désirée (doit travailler à la « Feldgendarmerie »
  • VAN KEERBERGHEN-HELKENEERS Mariette (doit travailler à la « Feldgendarmerie »)
  • LABYE Andréa (doit travailler à la « Kommandantur »)
  • FRANKENNE-ROBERT Juliette (doit travailler à la « Kommandantur »)

Tous ces frais sont à charge de la commune.

Les Allemands restituent les clés de la « Kommandantur » (Waremme – Allemagne)

Le 2 septembre 1944, vers 11 heures, les « feldgendarmes » de Waremme quittent la ville. UNFRIED Paul vient déposer les clés de la « Kommandantur » à l’Hôtel de ville, entre les mains du bourgmestre JOACHIM Guillaume. Mais il reste des « Waffen SS » dans la région.