Vers 1590 (?), des reilles (lattes) sont achetées par la ville de Waremme pour la Porte de Huy.
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En 1725, quelques prix (Waremme)
En 1725, quelques prix dans la région de Waremme – Hodeige:
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- le pied de planche de chêne: entre 5 et 10 liards
- 1 pied de terrasse: 7 liards
- 1 fat de lattes: 7 sous 1/2
- 1 pied de vitre neuf: 7 sous 1/2
- 3 pieds de gonds de porte: 34 sous
- 1 clinche de porte: 15 sous
- 1 clichette: 5 sous
- 1 pommeau de porte: 5 sous
- 1 serrure: de 15 à 25 sous
- 1clichette de bois de lit: 10 sous
- 1 clef: 8 sous
- 1 verrou de porte: 5 sous
- 6 gonds de fenêtre: 6 sous
- 1 livre de poil pour mortier: 3 sous 1/2
- 1 livre de poils blancs: 17 sous 1/2
- 100 pavés pour corridor: 11 francs le cent.
- 1 journée de maçon (à Liège): 27 patars
- 1 journée de manœuvre: 13 patars
En 1754, quelques prix (Waremme)
En 1754, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:
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- pour le brassin de 22 tonnes de bière, y compris la houille, le grain, le houblon et la façon: 66 florins
- 12 charrettes de houille, y compris le charriage: 145 florins
- 1 muid de chaux: 6 francs 1/2
- 1.000 clous d’ardoises: 13 sous
- 1.000 clous de lattes: 26 sous
- 1.000 clous rondelets: 16 sous
- 1.000 clous de trente: 33 sous
- 1.000 clous de plafond: 35 sous
- le pied de poutre: 12 sous
- le pied de terrasse: 6 liards
- le pied de poslet (aisselier ?): 10 liards
- le pied de bois ordinaire: entre 4 et 5 sous
- le pied de horon (planche extérieure du tronc): 1 sou
- le pied de plattes (grosses planches sciées en 2): 5 sous
- le pied de werra (chevron): 1 sou
- le pied de vienne (verne): 6 sous
- 1 fat de lattes de plafonds: 2 sous 1/2
- 1 pied de vitre plombé: 8 sous
- 1 livre de colle blanche: 13 sous
- 1 pot de couleur jaune fine broyée à l’huile cuite: 1 franc 17
- 1 journée de menuisier y compris la bière (à Liège): entre 28 et 31 sous
- 1 journée de maçon (à Liège): 1 florin
- 1 journée de manœuvre: 17 sous
Restauration de l’église (Hodeige)
En avril 1905, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont entamés. L’architecte chargé de ces travaux est LOHEST.
Les travaux consistent en la restauration de l’église existante, fort délabrée, ainsi qu’en son agrandissement, par l’ajout d’une nef latérale.
Le monument s’élève au milieu du cimetière. Avant les travaux, il n’a que 2 nefs, recouvertes par des plafonds en lattes, et construites dans le style flamboyant de XVème siècle (ou du commencement du XVIème siècle), mais dont le caractère architectonique a entièrement disparu lors des restaurations effectuées à la Renaissance. Le remplissage des fenêtres a été enlevé et il ne reste plus que des ouvertures de baies informes et dépouillées de tout ornement. Les matériaux, destinés dans la pensée du constructeur à être vus, ont été recouverts soit d’un épais badigeon, soit d’une couleur « agressive ». La grande fenêtre percée dans le mur plat du choeur a été bouchée par une maçonnerie et, à l’intérieur, est masquée par le maître-autel. Enfin, les murs ainsi que les toits, en fort mauvais état, achèvent de donner à cet édifice l’aspect d’une ruine plutôt que d’une église servant au culte divin.