Joseph Frérard, fermier (Waremme)

En 1763, FRERARD Joseph, autrefois censier, et son épouse COUSIN Catherine, habitent à Waremme avec:

  • FRERARD Marie-Françoise, leur fille, lavandière, âgée de 24 ans
  • FRERARD Toussaint, leur fils, « accidenté », âgé de 19 ans

Guilleaume Thonnar, enseignant (Waremme)

En 1763, THONNAR Guilleaume est « petit maître d’école » à Waremme. Son épouse est PLESSERIA Marie-Françoise, lavandière.

Les soeurs Erpikom, lavandières (Waremme)

En 1763, ERPIKOM Marie-Catherine, âgée de 25 ans, habite à Waremme avec sa soeur, ERPIKOM Marie, âgée de 23 ans. Elles sont lavandières.

Description de certaines professions exercées à Waremme au 18ème siècle

En 1763, quelques métiers de Waremme:

  • Les faiseuses de bas à domicile: cette activité est réservée aux jeunes filles et aux jeunes enfants de 10 à 11 ans, qui travaillent près de 13 heures par jour.
  • Le maréchal-ferrant: protégé d’un grand tablier de cuir, il assemble et répare les charrues et autres machines agricoles; il façonne les outils aratoires. Sa forge réveille le voisinage au son du marteau et de l’enclume.
  • La charron: il assemble les roues qu’il fait ensuite cercler par le maréchal-ferrant. Il construit les charrettes. Les plus simples sont formées de deux maîtres brins, appelés timons, unis l’un à l’autre par plusieurs espars servant à soutenir le plancher qui sera posé et fixé sur un ou plusieurs essieux. Il réalise aussi des voitures légères à capote, de type « cabriolet », ainsi que des charrettes spéciales pour transports volumineux: de type « triqueballe » ou « fardier ».
  • Le sellier ou bourrelier: il coupe le cuir et assembles les colliers de chevaux, les selles, les harnachements (oeillère, bracelet de brancard, guide, …), les fouets, …
  • Le menuisier: à l’aide de scies, de varlopes, de rabots et de gouges, il transforme des arbres en meubles (armoires, garde-robes, lits, chaises, tables, …).
  • Le charretier: Ils sont nombreux à exercer cette profession, car le seul moyen de transport est hippomobile. Ils connaissent bien les chevaux. Leur activité ne se limite pas au transport. Ils doivent savoir labourer, semer, charger et décharger les voitures, …
  • Le tonnelier: il réalise des tonneaux, des seaux, des brocs, des bacs, … Il lui faut plus de quarante outils pour réaliser un tonneau. Tailler un tronc d’arbre, en faire des « merrains », les assembler pour en faire un volume creux.
  • Le tisserand: Il tisse la laine. C’est en général un paysan qui essaye de compléter ses revenus par le travail dans le secteur textile. Il effectue ces travaux pendant l’hiver ou lorsque le temps l’empêche de travailler aux champs. Il possède un métier à tisser, achète la laine brut chez un marchand et lui revend le produit fini. Ce marchand les vendra dans son magasin. Le travail au rouet (étirage de la laine) est souvent confié aux femmes et aux enfants.
  • La lavandière: elle lave le linge à la source, au ruisseau, à la rivière ou au lavoir. C’est une activité typiquement féminine. Le jour de la lessive est un évènement, car le linge est souvent accumulé plusieurs mois.

Professions exercées par les femmes à Waremme

En 1763, les professions exercées par les femmes sont les suivantes :

  • 1 sage-femme (elle n’a pas de formation particulière, elle a appris « sur le tas)»
  • 1 gardeuse d’agneaux
  • 1 boulangère
  • 12 couturières
  • 1 faiseuse de bas
  • 5 lavandières
  • 1 cuisinière (occupée chez le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS)
  • 6 servantes de ferme
  • 13 autres servantes
  • 86 journalières