Hommage à l’abbé Gilis (Grand-Axhe – Liège)

En mai 1910, au presbytère de Grand-Axhe, le Doyen de Waremme MATERNE rend hommage au curé de Grand-Axhe, l’abbé GILIS Emile, à l’occasion ses 50 ans de prêtrise, et lui fait lecture d’une lettre de félicitation de l’Evêque de Liège, Monseigneur RUTTEN.

Démenti dans la presse (Waremme – Liège)

Le 9 juin 1846, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond, récemment élu conseiller provincial pour le canton de Waremme, écrit une lettre aux journaux « Politique » et « L’Emancipation », pour réfuter les accusations de violence et de corruption lors de l’élection provinciale.

Lettre de Jacques de Blavier au curé (Hodeige)

En 1647, DE BLAVIER Jacques, natif de Hodeige, écrit de France au curé de Hodeige, l’abbé PRINTHAYE Gérard.

Les pauvres se plaignent de la distribution des secours (Hodeige)

En 1733, les pauvres de Hodeige adressent une supplique à l’archidiacre du Brabant, précisant que les « Revenus des Miches » des Communs Pauvres de Hodeige sont également distribués aux censiers et aux autres habitants. Ils se plaignent également de ce que les mambours ne leur ont pas rendus leurs comptes. Copie de la supplique sera adressée au curé du village par l’archidiacre, ainsi qu’au mambour, pour y répondre.

Lambertine Jonxis écrit à Lambert Charlier (Remicourt – Pays-Bas)

En 1916, JONXIS Lambertine, couturière à Remicourt, écrit à son époux, CHARLIER Lambert, interné à Harderwijk aux Pays-Bas.

Armand Thoen désire une académie de musique (Waremme)

Le 28 avril 1939, THOEN Armand adresse au Collège des Bourgmestre et Echevins de Waremme, ainsi qu’aux membres du Conseil Communal, une lettre dans laquelle il leur communique son intention de fonder une Académie de Musique et les prie de lui accorder la libre disposition de deux classes dans une école de la ville et de lui octroyer une petite subvention.

Projet de collège au couvent (Waremme – Liège)

En 1776, les bourgmestres de la Waremme, FRERARD Gilles et BOUX Jean-Gisbert, désirent qu’un collège d’Humanités, tenu par les Pères Récollets, soit créé à Waremme.

Pour cela, ils écrivent au Prince-Evêque de Liège: « Les bourgmestres et magistrats de votre bonne ville de Waremme-le-Château, considérant que la science est l’âme d’un Etat, germe des vertus et la base de la société, et que l’homme ne peut rien acquérir de si précieux qu’icelle, ont formé le projet d’établir en leur ville l’enseignement des Humanités, sous l’agrégation de votre Altesse…. »

Le conseil de la commune entrera ensuite en pourparlers avec le Père Provincial des Récollets, qui répondra qu’il faut attendre la réunion générale des Pères (qui se tient tous les 3 ans). Le projet va encore échouer.

Mathieu Cornélis écrit à son père (Hollogne-sur-Geer – Espagne)

En 1811, CORNELIS Mathieu-Joseph, domestique à Hollogne-sur-Geer, soldat à la 2ème Compagnie du 2ème Bataillon du 55ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son père de Séville:

« Mon très cher père,

je vous fais savoir que j’ai reçu votre lettre date du 28 avril 1811 et je vous dirai que je me porte très bien et j’espère que la présente vous trouvera de même et je vous fais bien des compliments.

Le certificat que je vous ai renvoyé pour mon frère s’il est trop vieux récrivez-moi de suite et je vous renverrai un autre.

Je fais bien des compliments à tous mes parents et amis. Je fais bien des compliments à GENOT Lambert et à toute sa famille.

Je suis à 500 lieues de Liège.

Hubert Lismonte écrit à ses parents (Waremme – Espagne)

Le 22 octobre 1810, LISMONTE Hubert, journalier à Waremme, soldat à la 2ème Compagnie de Voltigeurs dans la 3ème Division du 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents de Chiclana, en Espagne:

« Mon Cher père et ma Chère mère,

C’est avec le sentiment le plus respectueux que j’ai l’honneur de vous écrire cette lettre pour m’informer de l’état de votre santé ainsi que de mes frères et sœurs (il a sept frères et sœurs !).

A l’égard de moi je me porte très bien, je souhaite que la présente vous trouve de même.

Mon cher père il est vrai que je tardais à vous écrire mais comme depuis que nous sommes en Espagne, nous n’avons pas arrêté un instant que d’être toujours à la poursuite de l’ennemi donc je profite d’un moment de tranquilité pour vous écrire dans ce moment ici que nous faisons le siège de Cadix. C’est le plus beau port de mer de toute l’Espagne mais il n’y a pas d’apparence qu’ils veulent se rendre.

Rien autre chose de nouveau à vous marquer pour le moment.

Vous ferez bien des compliments à tous mes parents amis et ceux qui s’informeront de moi. Et en même temps de me marquer si mon frère n’aurait pas besoin de moi, de me le marquer quand vous me feriez réponse. Je finis de vous écrire pour le moment et non de vous aimer.

C’est de la part de votre fils LISMONTE Hubert.

Pierre Ferette écrit à ses parents (Celles – France)

Le 5 juillet 1810, FERETTE Pierre-Joseph, journalier à Celles, fusilier au 5ème Bataillon de la 1ère Compagnie du 32ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents, de Paris:

« Mon très cher père et très chère mère,

En réponse à la vôtre datée du 30 mai dernier par laquelle j’ai eu la satisfaction d’apprendre que vous jouissiez d’une santé parfaite, espérant que la présente vous trouvera de même quoique de mon côté je me porte bien Dieu merci. Je souhaite une continuation parfaite de même qu’à vous tous, mon cher père.

C’est la seconde fois depuis peu mais l’argent que vous m’avez fait le plaisir de m’envoyer m’est arrivé avec votre lettre. Rien autre chose à vous marquer pour le présent que de vous faire mes compliments, de même qu’à ma mère et frères après vous avoir embrassé de tout mon cœur et désirant que Dieu nous donnera la grâce de nous revoir un jour.

Finissant la présente, je vous prie de faire mes compliments à M. HAMOIRE et à sa prétendue épouse et à toute sa famille. Vous leur direz de ma part que je leur souhaite toutes sortes de bonheur touchant leur mariage et que je me recommande à eux. Ce serait un effet de leur bonté que de m’envoyer un peu d’argent. Je leur serait infiniment obligé, je vous prie de faire mes compliments à M. GODECHAL et à sa famille et qu’il ait soin de me renvoyer ce qu’il m’a proposé et que je me recommande de sa personne. Je lui serai infiniment reconnaissant. Mes compliments à MARECHAL et à son épouse.

J’ai fini ma lettre en vous embrassant de tout mon coeur et suis pour la vie votre très humble et obéissant fils.

Mon père, je vous prie de faire mes compliments à HALAIN et à ses frères de la part de HALAIN François. Leur fils qui se porte bien et qu’il espère que la présente vous trouvera dans la même situation et qu’il fait ses compliments à ses oncles et tantes et à ses cousins, de même qu’à GOUGNAR Marie et que je les embrasse de tout mon cœur.

p.s.: je ne suis plus camarade de lit de FERETTE, mais je ne suis pas éloigné de lui. FERETTE couche avec un jeune homme de Thisnes. HALAIN a reçu une couronne et demie que son père lui a envoyée.

Son adresse dans le même bataillon et la même compagnie que moi.

Ecrivez-nous de suite.