René Craninx, garde rural (Waremme – Bettincourt)

En 1943, CRANINX René de Bettincourt est garde rural à Waremme. Il s’assure que les habitants, qui ont été réquisitionnés pour effectuer des patrouilles nocturnes dans les cultures pour décourager les glaneurs clandestins, remplissent bien leur tâche.

Cette activité déplait fortement à la population. A la Libération, il sera poursuivi pour collaboration avec l’ennemi.

André Renard, Résistant (Liège – Seraing – Allemagne)

En 1942, le syndicaliste liégeois, RENARD André, malade, est libéré du camp de prisonniers où il est détenu en Allemagne.

De retour à Seraing, il encouragera d’abord la résistance civile qui consiste à freiner la production, à saboter l’outil, … Ensuite, il créera et commandera le réseau KJ3: ce sera le début de la résistance armée.

Le Résistant Edmond Leburton (Waremme – Belgique)

A l’automne 1940, le Waremmien LEBURTON Edmond inscrit, à la Légion Belge, 2 pelotons d’hommes qu’il a recrutés. Ils constituent le noyau de la future Armée Secrète, qui sera chargée d’épauler les armées alliées.

Sous le pseudonyme de « Jean-Pierre », il commandera (jusqu’à la Libération) la Compagnie 419 Refuge Otarie, secteur 4 de la Zone IV.

Libération de Joseph Schepers (Allemagne – Waremme)

Le 24 juin 1945, le Waremmien SCHEPERS Joseph, prisonnier de guerre au Stalag 1A en Allemagne, est libéré. Il entame le long voyage de retour.

Libération « chahutée » de Waremme

Le 6 août 1944, Waremme est libérée.

L’Hôtel de Ville est envahi par des Résistants du Front de l’Indépendance (F.I.) qui veulent démettre et incarcérer pour collaboration le bourgmestre. A leurs yeux, JOACHIM Guillaume n’a pas rempli son devoir et, selon la rumeur, il aurait fait preuve de complaisance envers l’ennemi, dans le cadre de sa participation aux réquisitions et aux livraisons de céréales.

Mais cette intervention se heurte à l’Armée Secrète (A.S.) qui entend rétablir à Waremme la situation existant avant le 10 mai 1940. NELIS Gaston est intransigeant: la seul autorité légale à Waremme est le bourgmestre en titre.

Le Front de l’Indépendance (F.I.) déposera une plainte à l’Auditorat Militaire contre les « actes antipatriotiques commis par le maïeur de Waremme »:

  • Il a enseigné la résignation aux femmes qui se plaignaient de ne pas avoir assez de viande.
  • Il a refusé de donner des suppléments de froment.
  • Certains n’ont pas obtenu l’autorisation nécessaire pour rouler en voiture.
  • Il a fait preuve de complaisance avec l’ennemi dans le cadre des réquisitions.
  • Il a vendu les moteurs de l’ancienne centrale électrique de la ville.

L’Auditeur répondra que ces accusations ne sont que des « on-dit » et que le bourgmestre a bien respecté la loi.

Exposition à Geer

Le 1er septembre 1984, l’exposition « souvenirs des deux guerres » est inaugurée à l’administration communale de Geer. La manifestation est organisée dans le cadre des commémorations du 40ème anniversaire de la libération de la Hesbaye.

Le bourgmestre de Geer est DABOMPRE Freddy.

Des anniversaires en pagaille (Waremme – France)

Le 10 septembre 1989, les festivités se poursuivent à Waremme. Une réception est organisée à l’hôtel de ville pour commémorer:

  • Le 45ème anniversaire de la libération de la Hesbaye
  • Le bicentenaire de la Révolution française
  • Le 10ème anniversaire du jumelage avec Gerardmer

Le poste hollandais d’Oreye est attaqué

Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1830, le poste, installé dans la campagne d’Oreye par des Hollandais venus de Maastricht pour couper les voies de communications et empêcher que des renforts liégeois arrivent à Bruxelles, composé d’infanterie d’infanterie et de cavalerie est attaqué par surprise par un détachement de révolutionnaires liégeois, notamment une douzaine de cuirassiers commandés par le Major MATHOT et par LUCAS Alexandre-Joseph et un détachement est commandé par CHARLIER, dit « Jambe de Bois », ancien artilleur de NAPOLEON. Un détachement, commandé par WASSEIGE Jean-Joseph, de 1.000 hommes a quitté Liège avec 2 pièces d’artillerie, par le Faubourg Sainte-Marguerite, avant de rejoindre une autre colonne, composée en partie de membres de la garde communale. 

L’engagement a lieu au lieu-dit « Chevenotte », à l’entrée du village de Thys. Une fusillade nourrie éclate. Le capitaine des cuirassiers, WELLE D. se distingue par son intrépidité.Du côté révolutionnaire, le nommé » BATAILLE est frappé à mort. 3 ou 4 autres sont blessés, dont le notaire de Liège, WASSEIGE J. B., atteint d’un coup de feu dans la poitrine, après avoir désarmé une sentinelle hollandaise. Du côté hollandais, les pertes sont plus considérables. Ils sont mis en déroute. Ils abandonnent le village et se retirent précipitamment vers Saint-Trond, en abandonnant des armes, des munitions, des vêtements et plusieurs chevaux. plusieurs d’entre-eux sont faits prisonniers.

Dans un mouvement de panique, Monsieur COCHOUL, l’instituteur de Momalle, tombe dans le Geer. Il refroidira et perdra la vie peu après.

Une partie des volontaires liégeois rentre à Liège vers 8 heures du matin. D’autres, avec CHARLIER, dit « Jambe de Bois » installé sur l’affut d’un canon, poursuivent vers la Capitale, pour porter secours aux Bruxellois, rassemblés dans le Parc de Bruxelles; contribuer ainsi à la libération de la Belgique du joug hollandais et conquérir l’indépendance.