Vers 1910, des hommes politiques libéraux, tels que MAGNETTE Charles de Liège, BULS Charles de Bruxelles ou FRANCK Louis d’Anvers, viennent prendre la parole au café de Waremme « Au Cœur d’Or », le local du parti libéral waremmien. Ils s’expriment sur les sujets qui agitent le monde politique : querelle scolaire, suffrage universel, …
Le 13 mars 1908, le conseiller communal socialiste, JOACHIM Guillaume, est nommé échevin des travaux, en vertu de l’accord électoral, dans un collège dominé par les Libéraux. Il se révélera être un administrateur hors paire. Il occupera cette fonction jusqu’en 1914.
Le 20 octobre 1907, les élections communales renouvellent la moitié du conseil communal. Les libéraux et les socialistes présentent une liste commune. Les libéraux y présentent 3 noms et les socialistes 2. Ces derniers reçoivent l’assurance qu’ils hériteront d’un échevinat à la première vacance. Il reviendra à JOACHIM Guillaume (qui obtiendra l’échevinat des travaux publics).
Les nouveaux élus sont :
Deux socialistes entrent donc pour la première fois au conseil communal de Waremme.
En 1879, la loi Vanhumbeek, adoptée par les libéraux au pouvoir, interdit aux communes de subventionner une école libre. Cette loi, appelée par certains « Loi de malheur », est la première manifestation tangible de ce qu’il est convenu d’appeler la « Guerre Scolaire ».
Le 11 juin 1839, FLEUSSU Jean-Stanislas-François, natif de Waremme (Lens-Saint-Servais ?), est réélu pour la seconde fois à la Chambre des Représentants, mais cette fois pour l’arrondissement de Liège (il l’avait déjà été de 1831 à 1835). Il siège dans les rangs des libéraux. Il occupera cette fonction jusqu’en 1847. Il est avocat et Conseiller à la Cour d’Appel de Liège.