En (?), en Hesbaye, le fermier d’un village, qui termine en premier les travaux de moisson, fabrique un mannequin de paille, appelé « Dj’Han l’nahi » (Jean le fatigué), coiffé d’un chapeau de moissonneur, vêtu d’un sarrau, muni d’un râteau édenté, portant en bandoulière une besace et un bidon. Il va ensuite le planter dans le champs d’un voisin qui n’a pas encore terminé. Le mannequin passe ainsi des terres d’un agriculteur à celles d’un autre, au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Le dernier cultivateur qui en hérite, doit payer à boire aux autres et à leurs ouvriers. Enfin, le mannequin est livré aux flammes dans la liesse générale.
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Waremme en liesse
Après le 22 juin 1815, lorsque la nouvelle de l’abdication de NAPOLEON 1er parvient à Waremme, les habitants descendent dans les rues pour laisser exploser leur joie. Ils ne devront plus contribuer par le sang ou l’impôt aux besoins de la Grande Armée.
Waremme est libérée
Le 7 septembre 1944, vers 15 heures, le premier véhicule du 82ème bataillon de Reconnaissance de la 2ème Division blindée US, commandé par le lieutenant DOSSEY Charles, entre dans Waremme en venant de Berloz.
Il descend l’avenue Reine Astrid sous les acclamations de la foule et fait sa jonction avec le 113ème Cavalery Group, qui débouche de la rue de Huy.
Ces véhiculent stationnent place du Roi Albert 1er, dans la rue Joseph Wauters et dans la rue Hubert Stiernet. Les Américains distribuent des bâtons de chocolat, des chewing-gums, des cigarettes (on découvre les premières « Chesterfield » et les premières « Camel »). Des jeunes filles et des dames grimpent sur les véhicules pour embrasser ces soldats couverts de poussières. C’est la liesse !
Après une demi-heure de repos, la colonne américaine se remet en marche. Le défilé des troupes américaines à Waremme se poursuivra plusieurs jours.