Fouille du tumulus de Celles-Saives

En 1874, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », est fouillé par DE LOOZ G. pour le compte de l’Etat. Il recouvre un grand caveau central, de plan trapézoïdal de 4m50 sur 4m75, d’une profondeur de 4 m.

L’archéologue note la présence d’un pieu central. Le mobilier funéraire est composé, entre autres, de deux harnachements de chevaux constitués de lanières en cuir rehaussés de décorations en bronze, et de deux mors.

L’excellente conservation des cuirs en fait une trouvaille exceptionnelle en Belgique. (Ces harnachements seront conservés aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles. Le reste du mobilier sera conservé au Musée Curtius de Liège.

Classement du tumulus de Celles-Saives

Le 6 décembre 1976, un Arrêté Royal classe comme site protégé le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe ».

Le tumulus de Celles-Saives

En 1994, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », conserve une hauteur de 6 mètres. Il présente un plan légèrement ovale, avec des axes au sol de 46m50 sur 42m50.

Eviter la disparition du tumulus de Celles-Saives

En 1903, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », a déjà diminué de plus de la moitié de sa hauteur.

La Commission des Monuments et Sites entreprend des démarches pour le faire acquérir par l’Etat. Elles n’aboutiront pas, mais auront le mérite d’arrêter la destruction du site.

Le tumulus de Celles-Saives

En 1902, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives » est caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe ». le site est devenu un repaire à lapins, qui causent également des dégâts aux cultures voisines. Il risque de disparaître.