Testament de Gilles Lejeune (Oleye)

Le 2 septembre 1685, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gilles rédige son testament devant le curé d’Oleye, l’abbé DE LHOURS Tilman:

  • A son fils aîné, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gilles, il laisse la cense, les terres et prairies à stuit. Il est le seul à ne pas participer au passif de la succession, à savoir des rentes dues, entre autre, au prélocuteur BONNECHERE et à LAMBRECHT Michel.
  • A son deuxième fils, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Guillaume, il laisse les biens provenant de DE BROUCK François, les terres à stuit de Saint-Lambert, une rente de 3 muids de seigle sur le moulin de Walkin et une rente de 10,5 florins Brabant sur ce même moulin.
  • A son troisième fils, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Michel, il laisse sa maison de Waremme, les terres à stuit de Monsieur DE LONGCHAMPS, 12 verges de prairies au lieu-dit « de la Costalle, à stuit d’un bénéficier ». (Si l’un de ses fils meurt sans enfant mâle, sa part sera partagée entre les frères restants – Ce ne sera pas le cas).
  • A ses quatre fille, LEJEUNE (LEJEUSNE ?) Gertrude, Catherine, Elisabeth et Jeanne, il laisse les terres et prairies héritables provenant de ses père et mère, à condition qu’elles aient des héritiers

Destexhe fouille à Jeneffe

En 1950, DESTEXHE (?), de Saint-Georges, poursuit les fouilles archéologiques des fonds de cabanes néolithiques découverts dans des champs, au début du siècle, aux lieux-dits « La Vaulx », « Derrière-la-Vaulx » et « Au Long Rêna », à Jeneffe.

Marcel Depuydt fouille à Jeneffe

En 1907 et 1908, DEPUYDT Marcel découvre des fonds de cabanes néolithiques dans des champs, aux lieux-dits « La Vaulx », « Derrière-la-Vaulx » et « Au Long Rêna », à Jeneffe.

Des habitations « omaliennes » à Jeneffe

En 1944, DESTEXHE (?), de Saint-Georges, découvre les vestiges de plus de 50 habitations de la civilisation omalienne, au lieu-dit « La Justice » à Jeneffe.

Bombardement à la Grosse Pierre (Remicourt – Allemagne)

Le 10 mai 1940, vers 6 h., un avion allemand, qui vole en direction de Waremme, parallèlement à la ligne de chemin de fer Liège – Bruxelles, largue une bombe au lieu-dit « Grosse Pierre » à Remicourt et deux autres dans le bois « GERARD ». LANTIN Jean en est le témoin.

Découvertes archéologiques (Remicourt)

Entre le 11 juillet et le 3 octobre 1971, DESTEXHE Guy et DESTEXHE-JAMOTTE (?) réalisent des fouilles sur un terrain cultivé par LEONARD Jean-Marie, sur le site de « La Tène » à Remicourt, sur la rive gauche de l’Yerne, au lieu-dit « Dessus les Prés », à mi-pente entre le ruisseau et la route de Limont.

Ils y explorent 22 fosses et y découvrent:

  • des tessons de poteries
  • des fragments de torchis
  • des ossements
  • des carèmes
  • des situles
  • des bols, gobelets et tasses
  • des tonnelets
  • de grands vases à col

La décoration des pièces comprends des sillons verticaux et horizontaux, exécutés au poinçon, des motifs géométriques, des sillons enchevêtrés réalisés au peigne, à l’ébauchoir ou à l’ongle.

Des vestiges romains (Canton de Waremme)

Au 1er juin 1986, un certain nombre de vestiges romains ont déjà été découverts dans la région de Waremme:

  • Aineffe, au lieu-dit « Champignotte »
  • Aineffe, au lieu-dit « Le Roua »
  • Aineffe, au lieu-dit « Tier d’Oneux »
  • Boelhe, au lieu-dit « Limite de Trognée »
  • Bovenistier, au lieu-dit « Fond Jamar »
  • Bovenistier, au lieu-dit « Fond du Rôyetai »
  • Bovenistier, au lieu-dit « Rouâ de Mâlâhe »
  • Crisnée, au lieu-dit « La Mai »
  • Darion
  • Donceel, au lieu-dit « Malémont »
  • Fexhe-le-Haut-Clocher, au lieu-dit « Château de Goreux »
  • Fexhe-le-Haut-Clocher, au lieu-dit « E Pènho »
  • Fexhe-le-Haut-Clocher, au lieu-dit « Fond de Fooz »
  • Fexhe-le-Haut-Clocher, au lieu-dit « Fond de Goreux »
  • Fexhe-le-Haut-Clocher, au lieu-dit « Fond de Marion » (2)
  • Fize-Fontaine, au lieu-dit « A Trou »
  • Fize-Fontaine, au lieu-dit « Grande Hâbièva »
  • Fize-le-Marsal, au lieu-dit « Fond de Momalle »
  • Grand-Axhe
  • Haneffe, au lieu-dit « Huvet » (2)
  • Haneffe, au lieu-dit « Jointy »
  • Hodeige, au lieu-dit « Entre Deux Havées »
  • Hodeige, au lieu-dit « La Mer à Pousset »
  • Jeneffe, au lieu-dit « Carrefour de Noville »
  • Jeneffe, au lieu-dit « Fond du Moustier »
  • Jeneffe, au lieu-dit « Tier d’Ovillers »
  • Lamine, au lieu-dit « Limite de Momalle »
  • Lamine, au lieu-dit « Long Rénâ »
  • Les Walettes, au lieu-dit « Au Tige de Liège »
  • Les Waleffes, au lieu-dit « Buisson des Pêches »
  • Les Waleffes, au lieu-dit « Remikette »
  • Limont, au lieu-dit « A Hâdbovâ »
  • Marneffe, au lieu-dit « Chapelle Sainte-Barbe »
  • Momalle, au lieu-dit « A la Tombe de Noville »
  • Momalle, au lieu-dit « Moulin à Vent »
  • Noville
  • Oteppe
  • Pousset, au lieu-dit « La Chénâsse »
  • Remicourt, au lieu-dit « Au Rouâ »
  • Remicourt, au lieu-dit « Pont Fichèle »
  • Verlaine, au lieu-dit « Jointy »
  • Verlaine, au lieu-dit « Les Malades »
  • Verlaine, au lieu-dit « Sur les Forts »
  • Viemme, au lieu-dit « A la Pierre »
  • Viemme, au lieu-dit « Au Fort »
  • Viemme, au lieu-dit « Fond de la Rosée »
  • Viemme, au lieu-dit « La Justice »
  • Viemme, au lieu-dit « Tige du Bois »
  • Vieux-Waleffe
  • Vieux-Waleffe, au lieu-dit « Chapelle Notre-Dame du Bon Secours »
  • Waremme, au lieu-dit « Grand Sart »
  • Waremme, au lieu-dit « Tier de Bovenistier »

La « Tombe » (Hodeige)

En 1994, la « Tombe » de Hodeige est située à la limite de l’entité, au lieu-dit « Fond de la Tombe ». Grignotée par les labours, elle présente la forme d’un trapèze de 16m80 sur 19m / 29 m de côté. Elle est très aplatie et sa hauteur n’excède pas 3 m.

Fouille du tumulus de Celles-Saives

En 1874, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », est fouillé par DE LOOZ G. pour le compte de l’Etat. Il recouvre un grand caveau central, de plan trapézoïdal de 4m50 sur 4m75, d’une profondeur de 4 m.

L’archéologue note la présence d’un pieu central. Le mobilier funéraire est composé, entre autres, de deux harnachements de chevaux constitués de lanières en cuir rehaussés de décorations en bronze, et de deux mors.

L’excellente conservation des cuirs en fait une trouvaille exceptionnelle en Belgique. (Ces harnachements seront conservés aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles. Le reste du mobilier sera conservé au Musée Curtius de Liège.

Classement du tumulus de Celles-Saives

Le 6 décembre 1976, un Arrêté Royal classe comme site protégé le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe ».