Guy Coëme attribue un important marché à la firme « Dassault » (Waremme – Belgique – France)

guy coëme

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Le 28 avril 1989, le Ministre de la Défense Nationale, COEME Guy, attribue à la société française, Electronique Serge Dassault (ESD), un marché de 8 milliards 600 millions de francs belges, pour équiper les chasseurs F-16 de la force aérienne d’une protection anti-radar.

Cette décision est prise contre l’avis des militaires qui estiment que le concurrent américain « Litton » bénéficie d’un « avantage substantiel » sur son homologue français.

L’enquête montrera, qu’en contrepartie du contrat, ESD a versé une commission occulte de 49 millions de francs belges au parti socialiste.

Un rapport « modifié » dans l’Affaire « Dassault » (Belgique – France)

Le 19 avril 1989, le chef d’état-major de la Force aérienne, le général MORIAU, reçoit un coup de téléphone de MAZY Jean-Louis, chef de cabinet adjoint du ministre de la défense COEME Guy, qui lui demande de retirer de son rapport les termes « avantage substanciel » de la société américaine Litton, dans le cadre du contrat de modernisation des chasseurs de la Force Aérienne.

Parallèlement, le général JACOBS, chef du service général des achats de l’armée, recevra un avis identique du colonel BASTIEN, chef de cabinet du ministre de la défense, Guy COEME.

La Force Aérienne favorable à « Litton » (Affaire « Dassault »)

Le 10 mars 1989, le général MORIAU, chef d’état-major de la Force aérienne, fait part au général CHARLIER, général en chef de l’armée, de la préférence absolue de la Force Aérienne pour la firme américaine Litton, dans le cadre de la modernisation des chasseurs de l’armée belge.