Louis Delvigne, exempté (Celles)

En 1809, DELVIGNE Louis, fermier à Celles, conscrit, est exempté car il est marié.

Naissance de Louis Delvigne (Vieux-Waleffe – Celles)

Le 31 août 1789, DELVIGNE Louis voit le jour à Vieux-Waleffe. Ses parents sont DELVIGNE Hubert et DOCTEUR Marie-Anne. Il sera fermier à Celles.

Mort de Louis Delvigne (Lens-sur-Geer)

Le 23 novembre 1895, l’échevin de Lens-sur-Geer (Grandville ?), DELVIGNE Louis, décède à Lens-sur-Geer. Sa veuve est PAQUES Marie. Il a été bourgmestre de Grandville, membre du Conseil de Fabrique et du Bureau de Bienfaisance.

Naissance de Louis Delvigne (Celles)

Le 23 janvier 1823, DELVIGNE Louis voit le jour à Celles. Il épousera PAQUES Marie. Il sera bourgmestre de Grandville.

Les gendarmes du Refuge Otarie (Hesbaye)

Durant la Seconde Guerre Mondiale, les gendarmes qui font partie du réseau de Résistance « Refuge Otarie » de l’Armée Secrète de la région Huy-Waremme (Zone IV – Secteur IV):

 

JAMAR Joseph
ANDRE Raymond
BASTIN (?)
BERNIER Jean
BRICQ Ernest
CHEVALIER Gaston
CHOFFRAIX François
COLLARD Georges
COURTOIS André
CURTZ Karl
DAELEN Jean
DAMBLY Roger
DAVREUX Fulgence
DE BARQUIN Marcel
DEGEMBRE Edmond
DEKONINCK Camille
DELCHAMBRE Bernard
DELCOUR Jules
DELVIGNE Louis
DOMINICY Jean
EVRARD Louis
GERARD Omer
GODART Olivier
GRANDFILS Arthur
HUBERTY Jules
JACQUET Adelson
LAROCK Guillaume
LAUWAERT Oscar
LEBON Gilbert
LECLERCQ Gilles
LEFEVRE Georges
LELOUTRE Ernest
LIVIN Marcel
MARECHAL Jules
MERVILLE Félicien
MICHEL Joseph
MINET Arthur
NEMAN Ghislain
PIERRARD Albert
PIRLOT Firmin
POURTOIS Léon
PUTZEYS Marcel
RENARD Georges
RONVAUX Célestin
SAINT-MARD Georges
SCHMITS Jean
SERVAIS Armand
THEIZEN Joseph
TOUSSAINT Jean-Baptiste
VIGNERON Léon
WALGRAFFE Adelin
WALLON François
WILMET Edgard

Les Allemands vont quitter Waremme

Le 2 septembre 1944, dans la matinée, le lieutenant de gendarmerie, JAMAR Ambroise, se rend à la Feldgendarmerie (qui s’est installée dans les locaux de la gendarmerie de Waremme), accompagné des gendarmes DE BARQUIN Marcel et DELVIGNE Louis. On lui a signalé que les « feldgendarmes » étaient sur le point de partir et qu’il faudrait éviter que des documents disparaissent après ce départ.

Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.

DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.

D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.

En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.

Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !