La rue Joseph Wauters en 1954 (Waremme)

En 1954, un aperçu commercial et professionnel de la rue Joseph Wauters, à Waremme:

  • n° 1) Le café « Au Berry »
  • n° 2) PUTZEYS Louis (?)
  • n° 4) HENROTAUX-LADMIRANT
  • n° 5) BOURGUIGNON-MARCHOUL, magasin de vêtements et de tissus
  • n° 6) TIXHON-MARCHAL, magasin de vêtements pour la pluie, le sport et le travail
  • n° 7) HENROTAUX-FIASSE G., droguerie: papier peint, balatum et balamur, articles de droguerie, parfumerie
  • n° 8) GOFFIN Marcel, peinture et décoration, articles pour fumeurs, dépôt du journal « La Meuse »
  • n° 9) DELHEUZE-REMARD H., magasin d’alimentation générale et de primeurs
  • n° 10) La pension de famille « Au Bon Accueil », DOBBELSTEIN-FRANCK, également restaurant et dégustation de bières
  • n° 11) BRAINE-DUBOIS J., magasin de chaussures et taxi
  • n° 12) HAMBROISE-MEDAERTS, magasin de vêtements et bonneterie
  • n° 13) Magasin « Delhaize – Le Lion », Madame ERNOTTE, épouse KEPPENNE Albert, est la gérante, magasin d’alimentation générale, à l’angle de la place de l’Ecole Moyenne.
  • n° 14) GRANDJEAN Emile
  • n° 15) SAINT-GEORGES – BORGERS, magasin de vêtements, bonneterie et tissus. Dépositaire de « Patrons, modes et travaux ».
  • n° 16) Les Pharmacies du Peuple, le gérant est ROBERT Paul
  • n° 17) Le poissonnier et fleuriste « La Marée », LEQUET-MARTENS J.
  • n° 18) WILDENS-JANSSEN
  • n° 19) « Aubette de la Bonne Presse », VANACKEN M., librairie, publication, journaux.
  • n° 19) COLLIN Albert
  • n° 19) RENARD-BATS A.
  • n° 20) « Feron Meubles », FERON-CHAUDIERE, magasin de meubles et de tissus d’ameublement
  • n° 21) « Le Bien-Être »
  • n° 22) « Librairie-Papeterie du Centre », FRAIPONT Marie L.
  • n° 23) MATERNE Henri, horlogerie-bijouterie
  • n° 24) BLAIRVACQ Jean, pharmacien
  • n° 25) LEGROS-BREDO, magasin de vêtements pour hommes et dames
  • n° 26) MIGNOLET, magasin d’alimentation
  • n° 27) LEGROS-LOHAY Léon, fabrique de chaussettes et bonneterie
  • n° 27) CHAUDIERE-RENIER P., boulangerie-pâtisserie et glacier
  • n° 28) PETITJEAN Marie (veuve)
  • n° 30) JACOB M., pharmacien
  • n° 31) MICHIELS Cyrille, magasin de radios-télévisions, appareils électroménagers, lustrerie
  • n° 32) HAPPART
  • n° 33) GRAMME-DUCHATEAU
  • n° 35) PROESMANS-LARMINIER G., droguerie: papiers peints, couleurs, vernis, brosses, pinceaux, article de droguerie
  • n° 36) VALLEE Frères, garage Peugeot, bureaux et magasin (l’atelier est au n° 32 de la rue Gustave Renier)
  • n° 37) la « Maison Anny », BRONCKART-GAUNE Anna, boutique de confection de vêtements pour hommes et dames, vente de tissus aunaies, soieries
  • n° 39) MARTINAUX chemiserie, vins et liqueurs, tabacs et cigares.
  • n° 39) WERY-DUPUIS H., fleurs et plantes, poissons frais, gibier et volaille (face au caté « Au Coeur d’Or »)
  • n° 42) PUTZEYS Louis, commerce de lustrerie et d’électroménagers.
  • n° 42) le Café « Au Coeur d’Or »
  • n° 43) STASSENS-RIGO (veuve)
  • n° 44) JOACHIM-MOUREAU G. (veuve), magasin d’articles de ménages, objets d’art et cadeaux
  • n° 45) BRONCKAERS-LHOEST
  • n° 46) CLAES-PASQUES Albert, boucherie-charcuterie
  • n° 52) DUBOIS-WARNOTTE
  • n° 54) le magasin « A la Vieille Ardenne », CHARLIER-MORA (veuve), alimentation générale, épicerie, crémerie, confiserie, denrées coloniales, toutes les spécialités ardennaises
  • n° 56) HONLET Paul, docteur en médecine
  • n° 56bis) DUCHATEAU-LUC Lucien, traiteur-glacier, salon de dégustation et salle pour banquets
  • n° 58) GONNE-GREGOIRE Emile, horlogerie-bijouterie, objets d’art, articles cadeaux
  • n° 60) le « tailleur Fernand », COUNE-MOERMANS Fernand, vêtements sur mesure et prêts à porter
  • n° 62) DUMONT Alice
  • n° 66) NELIS-PIROTTE G., horlogerie- bijouterie, optique, orfèvrerie
  • n° 68) LALLEMAND-DUCHATEAU (veuve)
  • n° 72) PURNELLE-DUMONT G.
  • n° 72) HELLINGS-GODECHARD (successeur PURNELLE Léon), magasin de vêtements pour hommes.
  • n° 74) « Pâtisserie CHARLIER », CHARLIER Paul et PEETERS L., salon de dégustation, organisation de banquets et soirées
  • n° 76) LEKEUX-LUCAS, alimentation générale + assortiment complet de laines D’Aoust
  • n° ?) Banque Société Générale de Belgique

Louis Putzeys, marchand d’électroménagers (Waremme)

En 1954, PUTZEYS Louis exploite un magasin d’électroménagers. Il est installé au n° 42 de la rue Joseph Wauters, à Waremme.

Il vend:

  • des cireuses
  • des frigos
  • des aspirateurs
  • des lessiveuses « Magic »
  • des radios « Telefunken »
  • des rasoirs « Remington »
  • des marmites à pression

On recherche Henriette Perqui et les soeurs Servais (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis et de l’atelier de couture PERQUI, rue Gustave Renier à Waremme, les sauveteurs qui ont extrait JOIRQUIN Dédée des décombres sont épuisés. D’autres prennent le relais pour retrouver PERQUI Henriette, MALAXHE (MALASCHE) Marie, SERVAIS Odette et SERVAIS Georgette, qui se trouvaient également dans cet immeuble. Ses sauveteurs sont:

  • LANDRAIN André
  • MOËS François
  • MAHIELS Arnold
  • DENGIS Alfred
  • LEGROS Camille

Après de longues et pénibles recherches, ils dégagent successivement les corps sans vie de:

  • SERVAIS Odette
  • PERQUI Henriette
  • MALAXHE (MALASCHE) Marie
  • SERVAIS Georgette

Mort de Charlotte François (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis, rue Gustave Renier, FRANCOIS Charlotte, l’épouse de RENIER Camille, est retrouvée morte dans sa cave. C’est de cette cave qu’est extraite, en vie, MASSET Clara.

Clara Masset, extraite des décombres (Waremme)

Le 28 août 1944, lors de l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis, rue Gustave Renier à Waremme, WUIPIEDS Emile, dit « Le Poilu », n’est pas chez lui. Il est à Bettincourt. Par contre, sa femme, MASSET Clara, a trouvé refuge dans la cave voisine des RENIER.

Après l’explosion, ses frères MASSET Marcel et MASSET Jules, ROUA Joseph, VANOPPEN Lucien et DEBROUX Georges s’activent pour la sortir des décombres.

Elle est conduite sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Les brancardiers doivent se relayer plusieurs fois, en raison de son obésité.

Jeanne Stouvenakers, sauvée (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis, le pharmacien SAINT-GEORGES Joseph et son frère SAINT-GEORGES Lucien s’introduisent sous les décombres par l’ouverture qui a permis à HINNISDAELS Yvonne de sortir. Ils ont entendu une voix. Ils arrivent près de STOUVENAKERS Jeanne. Ses jambes sont bloquées par une grosse poutre en béton. Il l’a brise avec une masse. En raison de la corpulence de STOUVENAKERS Jeanne, il n’est pas possible de la faire sortir par l’ouverture par laquelle ses sauveteurs sont entrés. Il faudra la sortir par la cave voisine. Elle a une jambe cassée.

Les soeurs Mathot, saines et sauves (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis, la Boulangerie « MATHOT » est ravagée. Mais MATHOT Honorine et MATHOT Marie-Louise sortent indemnes du dessous de la table où elles se sont réfugiées. LALLEMAND Paul et HOMBROISE Philippe, qui s’étaient réfugiés dans la cave de la boulangerie, s’en sortent également sains et saufs.

Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.

DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.

D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.

En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.

Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !

Yvonne Hinnisdaels, saine et sauve (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis, rue Gustave Renier à Waremme, HINNISDAELS Yvonne parvient à s’extraire seule des décombres. Elle s’était réfugiée dans la cave du magasin de salaisons « STOUVENAKERS ».

Irène Pétry, inconsciente (Waremme)

Le 28 août 1944, lors de l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis, rue Gustave Renier à Waremme, la jeune PETRY Irène est allongée, inconsciente, sur des rondins, dans la tranchée qui a été creusée dans la propriété « DE LAFONTAINE ».