En juin 1692, Namur est assiégée et prise par le Maréchal DE LUXEMBOURG, en présence du Roi de France LOUIS XIV..
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Louis XIV s’arrête à Grand-Axhe (France)
Le 13 mai 1672, le roi de France, LOUIS XIV, s’arrête à Grand-Axhe avec 30,000 hommes et 2,000 chariots. Il y restera jusqu’au 16 mai 1672, jour où il poursuivra sa route vers l’Electorat de Cologne, pour surprendre l’armée des Provinces-Unies par la frontière est.
Le camp militaire français s’étend de Hollogne-sur-Geer jusqu’au-delà de Waremme. Les chevaux dévastent les champs, piétinant et broutant les cultures. La troupe, elle, vit sur le pays. L’arrière-garde bivouaque sur le territoire de Hollogne, tandis que les officiers s’invitent au château de Longchamps à Waremme. Le propriétaire du lieu témoigne:
« … L’artillerie était sur nos quatre bonniers (environ 4,5 hectares), emblavés en partie en wassent (seigle), partie froment. De tous les grains aux environs, il n’en est resté chose qui soit, ni en marsage non plus, tous les prés et jardins rasés, les arbres fruitiers et autres abattus et brûlés … »
Traité entre le Prince-Evêque et le Roi de France
En janvier 1672, le roi de France, LOUIS XIV, conclut un traité d’alliance offensive avec le Prince-Evêque, DE BAVIERE Maximilien-Henri, qui s’engage uniquement en tant qu’Electeur de Cologne. En théorie, le Pays de Liège, neutre, n’est pas partie belligérante. Mais dans les faits, et l’Electorat de Cologne, et la Principauté de Liège, serviront de base aux opérations militaires.
La bataille de Neerwinden
Le 28 juillet 1693, à la veille de la bataille de Neerwinden, l’avant-garde de l’armée française traverse Waremme. Les officiers de LOUIS XIV, dont le Maréchal DE JOYEUSE, Monsieur DE LUXEMBOURG, Monsieur DE CHARTRES, le Prince DE CONTI, Monsieur DE SAINT-SIMON, utilisent comme observatoire, pour apercevoir les troupes ennemies dont le camp se trouve en deçà de la Gette, un moulin à vent qui s’élève dans l’actuelle rue des Champs, à peu près en face de la Plate-Tombe.
Ce moulin était très ancien. Il portait autrefois le nom de moulin de l’Evêque. Son existence est déjà mentionnée dans un texte de 1348. (Il sera détruit peu avant 1889).
Cette bataille ponctue une guerre de 9 ans. La moitié de l’Europe est liguée contre le Roi de France LOUIS XIV, dont l’armée est commandée par le Maréchal DE LUXEMBOURG. Une partie des toupes françaises passe à Berloz et à Corswarem, de part et d’autre du « Moulin Blanc ». La route est difficile, il y a des orages violents. Les soldats de LOUIS XIV et surtout les « piotes » (c’est-à-dire ceux qui sont à pied) sont harassés par la marche et la fatigue. Ce n’est que le lendemain, vers 4h15 du matin, qu’ils seront en mesure d’attaquer et de défaire les armées alliées, conduites par D’ORANGE Guillaume.
En 1691, les Français incendient Waremme
Le 21 septembre 1691, les troupes françaises de LOUIS XIV, arrivent à Waremme et y pénètrent par surprise. Les portes de la ville étaient ouvertes et non gardées.
Ces soldats sont mieux vêtus qu’auparavant, car LOUVOIS a imposé le port de l’uniforme de coupe et de couleur réglementaires, variable suivant les corps. Mais les Waremmiens ne resteront pas longtemps admiratifs. Déçus dans leur espoir de butin et furieux de rencontrer une ville aussi pauvre et misérable, ces soldats boutent le feu à la cité, réduisant en cendres les 2/3 des maisons et autres bâtiments. Tous les registres de la Cour de Justice sont la proie des flammes.
Plus tard, les Waremmiens demanderont des comptes à leurs édiles pour cette négligence aux lourdes conséquences.