Les Allemands arrivent à Waremme

carabiniers cyclistes

Le 6 août 1914, les Allemands arrivent à Waremme, mais les carabiniers cyclistes veillent.

Les six carabiniers d’un peloton cycliste belge, des « pioupious », parmi lesquels se trouve le soldat DELATTRE,  aperçoivent dans la campagne, non loin de Hollogne-sur-Geer, un peloton d’une quarantaine de cavaliers allemands, des uhlans du 17ème Dragon de Mecklembourg, qui se dirigent vers Waremme.

Deux soldats belges dressent un guet-apens du haut du viaduc de la rue de Huy et du talus du Chemin de Fer. Ils abattent plusieurs Allemands qui passent au galop et qui s’engagent dans la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters), où ils sont pris sous le feu des quatre autres carabiniers belges.

Désarçonné, le gros de la troupe allemande se réfugie dans le jardin du juge de paix DUTILLEUX Maximilien, au n° 7 actuel de la rue de Huy.

Le sergent VAN ESPEN, âgé de vingt ans à peine, est étonné de voir flotter un drapeau blanc, accroché à une lance, lorsqu’il s’approche, seul, de leur retraite. Il sort son revolver et entre en courant dans la propriété. Il se précipite sur un officier et lui braque son arme sur la tête en criant : « Si un de vos hommes bouge, je vous abats ! ». L’officier lui répond en français : « Je me rends, voici mon épée ».

VAN ESPEN ordonne à l’officier de faire desseller les chevaux, mais les soldats allemands hésitent. Un second, puis les trois derniers carabiniers belges arrivent sur ces entre faits. Les Allemands s’exécutent.

Les hommes de VAN ESPEN escortent les 38 prisonniers allemands à la gare de Waremme, où ils sont cadenassés dans un wagon et envoyés au Quartier Général à Louvain. Ils confient ensuite les armes et les chevaux à la gendarmerie de Waremme.

georges van espen

Edmond Leburton au début du conflit (Lantremange – Louvain)

En mai 1940, LEBURTON Edmond, adjudant candidat officier, commande un peloton du 2ème Chasseurs à pied, dans la région de Louvain. Il est capturé le 28 mai, mais parvient à s’évader. Début juin 1940, il est de retour à Lantremange.

Mariage d’Augustin Roberti et de Anne-Marie De La Valle Poussin (Waremme – Louvain)

Le 2 août 1928, ROBERTI Augustin épouse à Louvain DE LA VALLE POUSSIN Anne-Marie.

Le bourgmestre de Waremme est emmené en otage

En juillet 1677, des soldats Français pénètrent dans la ville, s’emparent du bourgmestre LEONARD Henri, pillent sa maison et l’emmènent à Louvain, prisonnier durant huit jours.

Les théories de Descartes, condamnées par l’Université de Louvain (France – Belgique)

rené descartes

rené descartes

En septembre 1662, les facultés des arts de théologie de l’Université de Louvain condamnent les théories du philosophe français DESCARTES René.

Des armées campent à Waremme

En 1203, le Duc DE LOUVAIN (DE BRABANT ?) Henri, dit « Le Guerroyeur », de nature inquiète, jalouse et insatisfaite, déclare la guerre de Louis, Comte DE LOOZ Louis (qui a reçu l’assistance de l’évêque de Liège). Les troupes des belligérants campent 8 jours entiers à Waremme, sans combattre. Les combats seront évités par l’intervention du Comte DE NAMUR. (Cet arbitrage aura lieu à Landen).

La Hesbaye après la chute de l’empire romain

Après 486 la chute de l’Empire Romain, la Belgique passe donc sous la domination des Francs, qui s’installent durablement. Ils adoptent les usages des Gallo-Romains. Ils divisent le pays en différentes provinces ou « pagi ».

Le pagus hasbaniensis est le plus grand et s’étend bien au-delà de la limite de la Hesbaye actuelle. Ce vaste territoire est administré au nom du Roi par un fonctionnaire qui porte le titre de Comte. Cette région est peu peuplée. Au fil du temps, le pagus hasbaniensis se fractionne en différents comtés. L’un d’eux prend le nom de Haspinga, mais on ne sait au juste où il est situé (A-t-il Waremme pour capitale ? C’est ce que présument un certain nombre d’historiens).

On sait que la région d’Oreye à Hasselt fait partie du Comté de Looz ; que la zone méridionale de cette région fait partie des Comtés de Huy et de Moha ; que la zone occidentale de cette région (Landen, Hannut, Léau jusque Louvain) fait partie des Comtés de Louvain et de Brunengerunz ; que la zone orientale constitue en fait la Cité de Liège. Il ne reste donc plus que le centre de la Hesbaye pour y placer le Comté de Haspinga.

Les écoles gallo-romaines vont progressivement se désorganiser, à mesure que les Francs étendent leur domination sur la Gaule.