Canalisation de l’Yerne (Hodeige)

En 1955, l’entreprise « KEPPENNE Frères », de Hodeige, réalise la canalisation de l’Yerne dans la traversée du village. Le coût des travaux est de 1.964.000 francs.

Voûtement de l’Yerne (Remicourt)

En 1928, les travaux de voûtement de l’Yerne sont réalisés sur le territoire de la commune de Remicourt.

Voûtement de l’Yerne (Remicourt)

En 1927, le conseil communal de Remicourt décide le voûtement de l’Yerne sur le territoire de la commune.

L’eau usée de la sucrerie dans l’Yerne (Remicourt)

En 1890, une conduite souterraine, reliant la sucrerie à l’Yerne, est construite à Remicourt, sous le trottoir de la rue du Village, afin d’évacuer les eaux industrielles.

La maison communale et l’école de Remicourt

En 1877, une maison communale, dite « Maison Commune » est construite à Remicourt. Elle comprend également les deux classes de l’école primaire et le logement de l’instituteur. Elle est installée en bordure de l’Yerne. (Ces bâtiments seront plus tard occupé par le Musée de Hesbaye).

MELOTTE Guillaume est échevin.

Des Allemands à la ferme Genot (Lamine)

Le 11 mai 1940, des troupes allemandes passent la nuit derrière l’Yerne et le Geer. Certaines unités s’installent dans les granges de la ferme « Genot », à Lamine.

Le château de Hemricourt

En 1508, le château de Hemricourt (Remicourt) se présente sous la forme d’une Motte de terre surmontée d’une tour de défense à la charpente de bois. Sous la Motte, prend naissance un souterrain, par lequel le Seigneur peut fuir en cas de nécessité. L’issue secrète se trouve dans un talus.

Le château est entouré de fossés, emplis d’eau, alimentés par l’Yerne.

La Seigneurie de Hemricourt avant 1287

Le Seigneur est propriétaire foncier. Son château-fort lui sert de résidence, ainsi qu’à ses homme d’armes. A côté de celui-ci, une imposante ferme exploite les nombreuses terres, qui constituent sa réserve seigneuriale. Non loin de là, en bordure de l’Yerne, au lieu-dit « le Vivier », son moulin à eau est fréquenté par la population soumise aux bannalités. Aux environs de cet ensemble, se trouvent les maisons et les huttes de la population. Elles sont établies le long du « Mont » (qui deviendra, bien plus tard la rue du Presbytère), à la « Maikèse » (qui deviendra la rue du Haut-Vinave) et près du pont jeté sur l’Yerne.

La population vit dans un état voisin du servage. Elle ne peut quitter le village, ni se marier au-dehors, sans le consentement du Seigneur.

Elle est soumise à un ensemble de redevances et d’obligations, dont certaines ont un caractère personnel et d’autres sont inhérentes à la nature du bien mis en oeuvre. C’est ainsi que cette population:

  • est soumise à la justice du Seigneur;
  • lui doit un nombre considérable de corvées (grâce aux-quelles il entretient sa réserve seigneuriale);
  • est sujette aux bannalités (par exemple, l’obligation de moudre le grain au moulin du Seigneur, moyennant paiement) et au droit de morte-main (en vertu duquel, après le trépas d’un chef de famille, le seigneur s’empare du meuble le plus riche de la maison);
  • est soumise à la « taille » (prélèvement que le Seigneur effectue sur les revenus des villageois, en échange de sa protection).

Les « serfs » sont soumis aux exigences arbitraires du Seigneur. Ils sont « Taillables et corvéables à merci ».