En 1852, MELOTTE Guillaume fonde la « Maison MELOTTE » à Remicourt, un petit atelier de fabrication avec une forge, dans une dépendance de ferme. Il fabrique des machines agricoles (charrues, herses, semoirs, hache-paille, …). Il est surtout spécialisé dans la construction de batteuses.
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La situation dans l’industrie à Waremme
Le 19 juillet 1915, la situation dans l’industrie à Waremme, en termes de nombre d’ouvriers, est la suivante :
- Brasserie « AUVRAY Alexis », rue de Liège : 5 (5 avant guerre)
- Fabrique d’engrais chimiques : – (14)
- Engrais chimiques « Beauduin J.-J et fils », à Longchamps : 10 (-)
- Brasserie DELVIGNE Pierre, rue Neuve : 4 (6)
- Machines agricoles DOYEN et fils, Place de la Gare : 3 (14)
- Torréfaction du café HAUBRECHTS – GENICOT, rue de la Centrale : 4 (11)
- Fabrique et magasin de meubles HERCK Joseph, rue du Pont : 5 (12)
- Brasserie JEGHERS Hubert, rue Neuve : 5 (5)
- Siroperie LAMBERT Guillaume, rue Selys-Longchamps : 1 (11)
- Carrosserie LEONARD Victor, rue de Saives : 8 (26)
- Moulin MATHEI frère et sœur, Hartenge : 2 (2)
- Moteurs MOES frères, rue de Saives : 4 (43)
- Ateliers de construction des vicinaux, Longchamps : 75 (68)
- Ateliers de construction des moteurs GONNE, place de la Station : 0 (12)
- Séchage industriel des produits agricoles, Longchamps : 8 (8)
- Râperie de betteraves, rue de la Centrale : 85 (86)
Il y a eu une perte de 32 % d’emploi dans l’industrie, depuis le début de la guerre.
Les premiers tirs à Waremme
Le 10 mai 1940, des batteries anti-aériennes, installées sur les plateformes des bâtiments de la firme de machines agricoles « DOYEN », (au coin de la Place Rongvaux et de l’actuelle rue des Combattants) ouvrent le feu. Les hommes de l’A.R.C.A., qui ont investi les locaux de cette fime un peu plus tôt, pour militariser des véhicules civils, se mettent en route, abandonnant les véhicules qui ne sont pas encore prêts.
Waremme sur « Pied de Paix Renforcé »
En 1938, pendant la période de « Pied de Paix Renforcé », l’armée réquisitionne à Waremme, les bâtiments de la firme de machines agricoles « DOYEN » (au coin de la Place Rongvaux et de l’actuelle rue des Combattants). Un atelier de réparation du charroi automobile s’y installe. Environ 200 hommes, logés chez l’habitant à Waremme, mais aussi dans toute la région, travaillent jour et nuit à transformer des véhicules civils en engins militaires.
Les Etablissements Doyen paient leur collaboration avec les Allemands (Waremme)
Après la libération de la ville, une partie de la population waremmienne s’acharne sur l’entreprise de machines agricoles « Les Etablissements DOYEN », situés près de la gare. Ces habitants veulent s’en prendre à ceux qui ont collaboré économiquement avec l’occupant. Les dégats sont considérables.
Les Ateliers Doyen (Waremme)
Vers 1911 (?), (dès avant la Première Guerre Mondiale), l’entreprise de fabrication de machines agricoles « Les Ateliers DOYEN », opte pour le recours à l’énergie électrique. Elle est installée non loin de la gare, en bordure de la place (qui deviendra plus tard la Place Ernest Rongvaux) et de la rue (qui s’appellera plus tard la rue des Combattants).
Les Etablissements Doyen (Waremme)
Le 25 juillet 1907, l’entreprise de machines agricoles «Les Etablissements DOYEN » organise un défilé destiné à faire connaître les lieuses américaines « Walter and Wood ». Ces machines simplifient considérablement les travaux de la moisson. Elles lient automatiquement les gerbes au fur et à mesure du fauchage, travail réalisé manuellement jusqu’alors.
De nouveaux métiers apparaissent (Waremme – Belgique)
Après 1865, des commerces et des artisans nouveaux apparaissent dans les villages : vendeurs et réparateurs de machines agricoles, de vélos, de machines à coudre, menuisiers, tonneliers, plombiers, vitriers, ardoisiers et marchands de toutes sortes, sillonnent continuellement les villages à pied ou dans leur véhicule caractéristique.