Le village de Remicourt

En 1762, Remicourt est essentiellement agricole. Le village est composé de 39 maisons. Certaines sont groupées à proximité de l’église. D’autres s’échelonnent le long de l’Yerne, à proximité de château entouré de sa ferme et de son moulin. D’autres, enfin, en bordure du Chemin du Presbytère.

La population s’élève à 205 habitants. Les chefs de famille sont:

Sur la rive gauche de l’Yerne

  • ANSAY Guilleaume (locataire du moulin)
  • BRONCKART Joseph
  • RURMONDE Théodore (hottier)
  • SERET Pierre
  • DELCOMMUNE Marie-Anne
  • LHOEST Valentin
  • POISE Blaise (maréchal-ferrant)
  • JAMIN Libert
  • WARNOTTE Henry
  • TISON Jeanne
  • JAMIN Jean
  • MARCHANDISE Jean
  • SULPICE Jean

Sur la rive droite de l’Yerne

  • JALLET Jaspar (habite le château et en exploite la ferme)
  • MARNEFFE François
  • DELCOMMUNE Catherine
  • ISTA Jean
  • BRASSINNE Jean
  • TASSIN
  • LECANE Joseph

En bordure de ce qui deviendra la rue du Village

  • La famille VILLEGIA
  • DOYEN Bastin
  • BORSU François (maçon)

Côté gauche de ce qui deviendra la rue du Haut-Vinave

  • LEMARCHE Joseph (tisserand)
  • BRASSINNE Paschal
  • FABRY Jacques
  • GERARD Laurent et son épouse ANSAY Marie-Anne (cabaretier)
  • MARCHANDISE Jean (brasseur)
  • GUERIN Jeanne
  • DESAR Guilleaume

Côté droit de ce qui deviendra la rue du Haut-Vinave

  • GOFFIN Jacques (brasseur et cabaretier)
  • LAMARCHE Gilles (marguillier)

En bordure du chemin qui deviendra la rue du Presbytère

  • DELCOMMUNE Gilles
  • JACQUES Jean (mendiant)
  • BARLON Joseph
  • STASSE Jean
  • JAMAR Marie-Jeanne
  • GLAUDE Marie, épouse DUBIEN
  • L’abbé MARCHANT (au presbytère)
  • WARNOTTE Jean

Le commerçants et artisans sont donc peu nombreux:

  • BORSU François (maçon)
  • LAMARCHE Joseph (tisserand)
  • GERARD Laurent (cabaretier)
  • MARCHANDISE Jean (brasseur)
  • RURMOND Théodore (hottier)
  • LAMARCHE Gilles (marguillier)
  • POISE Blaise (maréchal-ferrant)
  • GOFFIN Jacques (brasseur et cabaretier)

Le Seigneur de Remicourt ne réside pas au village.

L’entreprise de travaux publics de Lambert Tihon (Waremme)

En février 1968, l’entreprise de travaux publics et privés, la SPRL « TIHON Lambert & Cie » est installée au n° 16 de la rue des Fabriques à Waremme. Son n° de téléphone est le 324.10. Son n° de Registre de Commerce est Liège 95559.

Le tarif horaire d’un maçon est de 134,55 francs.

Collecte de fonds au profit des anciens prisonniers de guerre (Waremme)

En 1946, une « Fancy-Fair » est organisée au profit des anciens prisonniers de guerre de Waremme. Sont notamment présents à cette fête:

  • BEYNE Joseph (marchand de charbon à la rue du Brouck)
  • BOURGUIGNON Alexis (époux de HOGGE)
  • BOSMAN Jean
  • DAVID Léon (peintre)
  • DENGIS Jean-Baptiste (béton)
  • FALQUE (rémouleur, fils du marchand de ciseaux)
  • FRANKEN Charles
  • HENDRIX Mathieu (du café de Diest)
  • HOLTZIMER Sébastien (époux de BOSMAN)
  • HUMBLET
  • JOCHMAN Charles
  • LAMBERT Lucien (vitrier, sénateur)
  • LEGROS Alphonse
  • MANGON Camille
  • PETRY Jules (maçon)
  • SCHEPENS Joseph
  • TASQUIN Auguste (pâtissier aux « Boules Wawa »)

Les professions exercées à Waremme

En 1906, les professions exercées à Waremme sont les suivantes :

  • 4 agents d’assurances
  • 6 peintres marchands de couleurs
  • 5 arpenteurs
  • 2 marchands d’engrais et de guano
  • 11 bouchers et marchands de bestiaux
  • 8 marchands de farine et de tourteau
  • 9 boulangers-pâtissiers
  • 2 marchands de fer
  • 3 bourreliers
  • 7 marchands de graine et semence
  • 3 brasseurs
  • 2 marchands de vélos
  • 12 cabaretiers
  • 3 maréchaux-ferrants
  • 3 charrons
  • 4 médecins
  • 2 ciriers
  • 6 menuisiers
  • 4 coiffeurs-barbiers
  • 2 meuniers
  • 6 cordonniers
  • 4 négociants en genièvre
  • 9 cultivateurs
  • 2 notaires
  • 7 marchands de denrées coloniales
  • 4 pharmaciens
  • 3 gardes-champêtre
  • 1 sage-femme
  • 1 géomètre
  • 3 serruriers-poëliers
  • 1 greffier
  • 2 siroperies
  • 2 horlogers
  • 2 sucreries
  • 2 hôteliers
  • 4 tailleurs
  • 1 huissier
  • 2 tanneurs
  • 3 imprimeurs
  • 2 taxis
  • 3 titres de journaux
  • 1 tonnelier
  • 1 juge de paix
  • 2 tourneurs en bois
  • 2 maçons
  • 1 vétérinaire
  • 9 marchands d’aunage
  • 3 vitriers
  • 3 marchands de bois
  • 1 vannier
  • 2 marchands de bouchons
  • 2 marchands de clous.

Création de la Coopérative « La Justice » (Waremme)

création de la coopérative la justice

création de la coopérative la justice

Le 28 septembre 1898,  la Coopérative « La Justice » est fondée à Waremme par WAUTERS Joseph, surnommé « Jeck », étudiant à l’université de Liège,alors âgé de 23 ans et quelques amis socialistes waremmiens (1 cultivateur, 1 domestique, 1 journalier, 1 maçon, 1 ébéniste, 3 ouvriers d’usine, 1 charpentier, 1 menuisier). Une autre cheville ouvrière de la coopérative est le comptable, DENIS Désiré. Au départ, les membres se réuniront tous les dimanches matin au café « Au Coeur d’Or » (local des Libéraux !).

Par la suite, la Coopérative s’installe rue de la Station, mais elle dispose d’une boutique rue du Pont (au n° 35 de la future rue Hubert Stiernet), louée pour 450 francs par an. En plus des produits alimentaires, on y vend des ustensiles ménagers variés. Avec l’argent des premières cotisations, la coopérative achète une charrette et un cheval. Elle va mettre en place une mutuelle d’achats.

Son but principal est d’offrir aux travailleurs des produits de qualité, à un prix accessible et d’intervenir partout, dans les luttes en faveur des pauvres (l’alimentation pèse très lourd dans les budgets). Dans sa « philosophie », tous les profits engrangés doivent retourner aux consommateurs nécessiteux.

Outre l’alimentation, la Coopérative entend offrir d’autres services:

  • une partie du budget servira à alimenter des caisses de pension et d’assurance pour les accidents;
  • un quart des bénéfices sera destiné à soutenir l’action politique;
  • le reste reviendra aux coopérateurs sous forme de ristournes

La coopérative assure une certaine indépendance aux ouvriers.

Les statuts de la coopérative « La Justice » sont rédigés par HENAULT Valère et MOUZON Eugène.

Quelque temps plus tard, une boulangerie s’installe en face, rue du Pont (au n° 32 de l’actuelle rue Hubert Stiernet).

Des charrettes sillonneront régulièrement toute la région, transportant du pain et d’autres marchandises.

Les membres fondateurs de la Coopérative

  • BARTHOLOME J-B
  • BRIEN D.
  • CROTTEUX M.
  • DENIS Désiré
  • DUBOIS A.-J.
  • GOUTERS Charles
  • GRAMME Valentin
  • PIRSON F.
  • PLOMTEUX A.
  • RORIVE Pierre
  • WAUTERS Joseph

Les professions exercées à Waremme

En 1856, les professions exercées à Waremme sont les suivantes :

  • 1 agent d’assurances
  • 1 inspecteur cantonal d’enseignement primaire
  • 1 agent des domaines
  • 1 instituteur
  • 1 arpenteur juré
  • 1 jardinier
  • 1 berger
  • 64 journaliers
  • 1 blatier
  • 1 juge de paix
  • 2 bouchers
  • 11 maçons
  • 2 boulangers
  • 3 marchands
  • 1 bourrelier
  • 1 marchand de grains
  • 2 brasseurs
  • 4 maréchaux-ferrants
  • 3 cabaretiers
  • 5 médecins
  • 5 charpentiers
  • 16 menuisiers
  • 1 charron
  • 3 meuniers
  • 1 chef de gare
  • 16 négociants
  • 1 cirier
  • 3 notaires
  • 1 clerc de notaire
  • 1 orfèvre
  • 1 commissaire de district
  • 4 ouvriers SNCB
  • 1 Cordonnier
  • 1 peintre
  • 1 cuisinière
  • 3 pharmaciens
  • 26 cultivateurs
  • 1 receveur
  • 6 cultivateurs
  • 2 serruriers
  • 1 employé SNCB
  • 2 tanneurs
  • 1 gendarme
  • 1 tonnelier
  • 1 greffier de paix
  • 1 vétérinaire
  • 1 huissier
  • 1 vitrier
  • 1 ingénieur civil

Marcel Renier, entrepreneur en maçonnerie (Waremme – Allemagne)

Le 20 mai 1941, rue du Pont à Waremme, un camion allemand heurte une des pilastres de la barrière de l’entrepreneur en maçonnerie RENIER Marcel.